Astrid Houssin signe ce récit sur la douleur et la reconstruction
Il s'appelle Hervé. Je lui lis les notes que j'ai inscrites dans les marges, les indices psychologiques, je lui montre les dessins qui esquissent les déplacements de Caligula et Scipion. Je renie les limites, je bascule, Hervé chavire avec moi. Je déverse sa tête sur mes cuisses, je m'enroule autour de son corps qui ploie et quand je le repousse c'est la folie de Caligula qui l'arrache à moi. Ma bouche essuie sa bouche, ma main s'insinue dans ses lèvres, mes doigts retiennent l'odeur de sa respiration, un parfum de fruit écrasé.
Hervé s'abandonne à tout ce que je décide. Le narrateur a dix-sept ans et vit à La Rochelle chez sa grand-mère lorsqu'il croise le jeune Hervé Guibert, quatorze ans, à un cours de théâtre. L'attirance est immédiate et réciproque. Dans un scène de Caligula toute en intensité et en fureur, leur entourage subjugué découvre l'évidence en même temps qu'eux : la rage et la passion dépassent largement la scène.
Les deux garçons viennent de se reconnaître, comme si leur rencontre était programmée de toute éternité. Dans ce récit au jour le jour d'un premier amour, Philippe Mezescaze évoque avec beaucoup de sincérité la passion naissante entre deux adolescents qui ne doutent jamais de leurs désirs.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
Astrid Houssin signe ce récit sur la douleur et la reconstruction
La romance cartonne auprès des jeunes lecteurs, voici une liste qui les ravira !
Des ouvrages pour les adultes et les plus jeunes, qui aident à découvrir et comprendre la culture sourde
Notre héros, sous le nom de code "César", documente les tortures au péril de sa vie...