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Des hégémonies brisées

Couverture du livre « Des hégémonies brisées » de Reiner Schürmann aux éditions Diaphanes
  • Date de parution :
  • Editeur : Diaphanes
  • EAN : 9782889280315
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

L'ouvrage testament et magnum opus du philosophe allemand d'expression française : une interprétation monumentale et radicalement nouvelle de l'histoire de la philosophie occidentale et de ses faillites, immense fresque historique où se déploie toute l'originalité de la pensée de Reiner... Voir plus

L'ouvrage testament et magnum opus du philosophe allemand d'expression française : une interprétation monumentale et radicalement nouvelle de l'histoire de la philosophie occidentale et de ses faillites, immense fresque historique où se déploie toute l'originalité de la pensée de Reiner Schürmann.
« Le b-a ba du métier n'est-il pas d'assurer un fondement, non-fondé mais capable néanmoins d'ancrer les prémisses m'instruisant sur ce que je puis savoir et sur ce que je dois faire ? Comprise ainsi, la norme ne se justifie pas ; en quoi elle est fantasmatique. Mais elle justifie tout ce qui peut devenir phénomène pendant l'époque linguistique à laquelle elle imprime sa marque ; en quoi elle est hégémonique. S'il s'avère qu'un tel référent non-référable à quelque instance supérieure se maintient tant que prédomine une langue, alors l'histoire à retracer sera celle des fantasmes hégémoniques grec, latin, et moderne. Un fantasme est hégémonique quand toute une culture s'y fie comme si elle tenait là au nom de quoi parler et agir. Pareil représenté-chef (hêgemôn) travaille le singulier qui est indicible, en le disant part d'un tout. Les hégémonies tournent le singulier en du particulier. Il s'agira donc de retracer une histoire de soumissions par nous-mêmes encourues. » « Je n'aurais sans doute jamais entrepris d'écrire ce livre si, étranger, je ne vivais pas au milieu du peuple occidental le plus brutalement idéologique en cette fin de siècle : peuple qui, tout aussi brutalement, dénie non seulement les singularités, mais encore ses propres maximisations et fantasmes idéologiques. »

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