Les hommes ont disparu depuis si longtemps de la surface de la Terre que la civilisation canine, qui les a remplacés, peine à se les rappeler. Les chiens se racontent à la veillée des histoires d'hommes, réelles ou inventées, pour chasser les ténèbres qui menacent d'engloutir leur propre culture.
Des romans brillants et visionnaires dont vous ne ressortirez pas indemnes
Sans doute un des plus grands chefs d'oeuvres méconnu de la SF. De part sa construction, ses multiples thématiques, son originalité....ce livre est à lire absolument.
Un chef- d'œuvre déroutant et formidablement écrit. Une prose riche et inventive qui dépeint un futur vu à travers le regard perçant d'une race....qui n'est pas la nôtre !!!!
Je l'ai lu pour pouvoir le travailler avec mes élèves. Une belle découverte. Un monde où l'homme n'a plus sa place après une évolution fulgurante. Plus de besoin, plus d'envies, une vie sans but.....
Simak est un humaniste, un vrai. C'est-à-dire qu'il aime les gens, vraiment. Peu d'artifices, mais une totale empathie comme chez Sturgeon, avec moins de comptes à régler.
Ce livre allie mélancolie et tendresse pour ces chiens "plus qu'humains". Où la SF prouve une fois encore qu'elle est peuplée d'écrivains aux mondes aussi différents qu'intéressants qui n'ont rien à envier mais tout à apporter à la littérature dite "main stream".
En 2009, l'indispensable Jean Rolin mettait en exergue de son superbe roman "Un chien mort après lui" une phrase extraite de "Demain les chiens" de Clifford D.SIMAK.
Il m'a fallu six ans pour aller chercher cet opus de 1952 dans une librairie et aller voir ce qui avait fasciner Rolin. Il n'est donc jamais trop tard pour découvrir un chef-d'oeuvre, car ce roman de Science-fiction en est un. Tout d'abord de par sa construction (Une série de contes lus par les chiens autour du feu à la veillée...) et aussi par son message éminemment moderne, politique à souhait et porteur de questions formidablement contemporaines.
Le chien est intelligent, on le savait, mais là il traverse les siècles aux côtés des hommes puis des robots pour devenir le survivant d'une planète revenue à sa nature. Jusqu'à ce que la question ultime se pose, "cet humain dont on parle a-t-il vraiment existé ?" .
Passionnant, bluffant et sans aucun cynisme, SIMAK développe une vision du monde qui ne pouvait que convenir à l'ami Rolin dont l'affection qu'il porte aux chiens errants s'en voit confortée.
J'ai beaucoup aimé... A relire
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