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Courir à l'aube

Couverture du livre « Courir à l'aube » de Frédérique Germanaud aux éditions La Cle A Molette
Résumé:

Entre fantasme et réalité, ce roman reprend les thèmes qui traversent l'oeuvre de Frédérique Germanaud : la solitude, la difficulté à rester debout, l'écriture. D'une densité surprenante, Courir à l'Aube impressionne par sa force et sa puissance évocatrice.

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Avis (2)

  • L’écriture de « Courir à l’aube » est une plume qui vole au vent. Aérienne, volontaire, transcendante, elle transperce les flots des nuages et immortalise le mot en magie verbale. « Je sais qu’il n’y a aucun ordre à espérer du monde et qu’il est inutile de se hâter ou de tenter de rebrousser son...
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    L’écriture de « Courir à l’aube » est une plume qui vole au vent. Aérienne, volontaire, transcendante, elle transperce les flots des nuages et immortalise le mot en magie verbale. « Je sais qu’il n’y a aucun ordre à espérer du monde et qu’il est inutile de se hâter ou de tenter de rebrousser son chemin. »Cette rareté accentue la beauté jusqu’au paroxysme de ses splendeurs. On est en vie dans ce récit qui ose la contemporanéité jusqu’au bout de chaque point magnifié. On devient osmose avec la narratrice qui cherche l’issue après les bouleversements quasi métaphysiques du monde. Elle se tient malgré tout dans cette assise où le mot devient l’utile outil, levier lucide et porteur. Ce récit puissant, majeur, dévoré de douleurs et de gloire, est une aube en devenir. Il tient à lui seul les cartes pour œuvrer à sa propre reconstruction. De convictions, de force, il touche du bout des doigts ce que la profondeur du mot consent à offrir lorsque l’on voit son reflet dans les myriades de l’intériorité. Bouleversant, « Courir à l’aube »de Frédérique Germanaud est une merveille née, du courage et l’alliance au mot juste. « Il faut être apaisé pour souhaiter la nuit et le désordre de ses pensées. » Ce récit qui court à pas lents, puis vifs, qui creuse les sillons et efface toute trêve est une bataille contre les affres de la vie, contre les courants d’air et les disparitions qui donnent le vertige pour l’infini. Frédérique Germanaud sait. Son regard enchante cette écriture divine qui se multiplie en paraboles symboliquement belles. L’art est en filigrane, majestueux et grandiose. L’ère où l’œuvre se métamorphose en poétique ferveur du don. En lice pour le Prix Hors Concours 2017 des librairies indépendantes, « Courir à l’aube » est un chef d’œuvre magistral. Emouvant, pur, vrai, il devient la septième vague, l’unique, qui arrive après l’aube naissante. Une rédemption à ciel ouvert, une rareté littéraire, un partage unique pour le lecteur qui prend chaque mot en brassée livresque jusqu’à la fin de la course symbiose de vie. Ce roman, futur incontournable, est dans la cour des grands. Merci aux éditions « La clé à molette » pour la mise au monde de « Courir à l’aube ». Roman de haute voltige. A lire d’urgence

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  • Je regrette infiniment, absolument, cette sensation frustrante d'être restée juste à la lisière du roman de Frédérique Germanaud, de n'avoir su y pénétrer totalement, m'y abandonner pleinement. Je le regrette d'autant plus que j'en ai aimé la force poétique et l'écriture qui joue superbement des...
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    Je regrette infiniment, absolument, cette sensation frustrante d'être restée juste à la lisière du roman de Frédérique Germanaud, de n'avoir su y pénétrer totalement, m'y abandonner pleinement. Je le regrette d'autant plus que j'en ai aimé la force poétique et l'écriture qui joue superbement des contrastes entre limpidité cristalline et sombres méandres de l'histoire. Mais je me suis un peu égarée dans le foisonnement des interprétations possibles et les imbrications entre fantasmes et réalité. Sans doute eût-il fallu pour apprécier pleinement ma lecture une disponibilité dont je n'ai pas su disposer ? Une écriture remarquable, donc, qui est celle de la narratrice, femme isolée dans une ville post-apocalyptique, où elle hésite entre vivre et survivre. La narration est presque spiralaire, qui s'approche progressivement d'un désespoir personnel en même temps qu'elle s'éloigne de l'idée de catastrophe collective. Et si le thème essentiel était celui-là ? Une apocalypse individuelle qui transforme la vision du monde et la façon de s'y situer. Le roman pourrait alors être lu comme la métaphore filée de la mort d'un amour et de ses conséquences destructrices sur l'existence d'une femme dont les seuls recours deviennent l'écriture et cette recherche de l'aube salvatrice qui lui permettrait de sortir des ténèbres du chagrin.

    Habituellement, j'aime que les romans gardent une part de mystère, ne se livrent pas du premier coup, que les interprétations ne soient pas offertes d'emblée mais nécessitent une quête de la part du lecteur. Mais je n'ai pas su trouver les clés de "Courir à l'aube" et cela m'attriste comme un beau rendez-vous, plein de promesses, que j'aurais manqué par ma faute.

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