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Celle qu'il attendait

Couverture du livre « Celle qu'il attendait » de Baptiste Beaulieu aux éditions Fayard
  • Date de parution :
  • Editeur : Fayard
  • EAN : 9782213720609
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

Eugénie D déborde d'imagination et de projets farfelus pour s'isoler d'un monde qui l'effraie. Elle sait les hommes prompts à arracher les ailes des femmes.
Joséphin, chauffeur de taxi mutique, est né dans un pays en guerre. Il charrie sa maigreur et sa méfiance des hommes. Pour oublier sa... Voir plus

Eugénie D déborde d'imagination et de projets farfelus pour s'isoler d'un monde qui l'effraie. Elle sait les hommes prompts à arracher les ailes des femmes.
Joséphin, chauffeur de taxi mutique, est né dans un pays en guerre. Il charrie sa maigreur et sa méfiance des hommes. Pour oublier sa mélancolie, il tourne la terre sous ses mains à l'infini.
Leurs vies basculent quand ces deux empotés magnifiques se croisent sur un quai de gare.
Une rencontre improbable, une histoire d'amour hors du temps.
Avec beaucoup de poésie et d'originalité, Baptiste Beaulieu tisse le destin fantastique de ces deux êtres dont les fêlures se répondent comme par magie.

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Avis (7)

  • Ce livre ne correspond pas à mes attentes(mélange des genres,des écritures);c'est le second roman de l'auteur que je lis,dommage!

    Ce livre ne correspond pas à mes attentes(mélange des genres,des écritures);c'est le second roman de l'auteur que je lis,dommage!

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  • Eugénie D. est une inventrice à l'imagination fertile qui a du mal à assumer ses rondeurs et le regard réprobateur de l'autre. Joséphin a un passé douloureux et ne s'exprime jamais aussi bien qu'à travers ses doigts qui glissent sur l'argile. Leur rencontre tisse une toile unique, d'un amour...
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    Eugénie D. est une inventrice à l'imagination fertile qui a du mal à assumer ses rondeurs et le regard réprobateur de l'autre. Joséphin a un passé douloureux et ne s'exprime jamais aussi bien qu'à travers ses doigts qui glissent sur l'argile. Leur rencontre tisse une toile unique, d'un amour complémentaire et inoubliable...

    La forme est atypique, mais je suis tout de suite tombée sous le charme de cette écriture qui remplit l'âme et libère le cœur. Nous sommes suspendus ici à la danse elliptique de ces deux écorchés de la vie.

    Ils s'apprivoisent avec pudeur, douceur et une certaine virtuosité. Il y a de ces évanouissements qui nous ravissent. On évoque à travers la séduction, les complexes, les stigmatisations, le poids des histoires personnelles. Il y a des paradoxes à ce que cela soit aussi lunaire que grave.

    L'auteur observe une forme de génie à nous murmurer l'indicible frontière amoureuse, à l'intérieur de laquelle on se sent invariablement basculer. Nos émotions sont volatiles mais néanmoins perceptibles. Ce roman agit et sublime, l'instant d'une infusion. On en garde le mélange doux-amer et saisissant.

    "Celle qu'il attendait" est une parenthèse dans la parenthèse, une formule humaniste qui capture les sentiments bien au-delà du temps...

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  • "Celle qu'il attendait" est un roman poétique qui grave dans votre coeur des étoiles et habille votre journée de douceur. Si vous êtes un lecteur gourmand, vous vous régalez de l'amour en poudre et de la beauté des phrases enrobées de sucre glace. Si vous êtes un doux rêveur, vous retrouvez vos...
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    "Celle qu'il attendait" est un roman poétique qui grave dans votre coeur des étoiles et habille votre journée de douceur. Si vous êtes un lecteur gourmand, vous vous régalez de l'amour en poudre et de la beauté des phrases enrobées de sucre glace. Si vous êtes un doux rêveur, vous retrouvez vos mots perdus et découvrez la glace parfum chocolat-sanglot. Si vous aimez fredonner, vous n'oublierez jamais le chant des possibles et la mélodie bienveillante intelligemment jouée au fil des pages.
    L'histoire :
    Eugénie D déborde d’imagination et de projets farfelus pour s’isoler d’un monde qui l’effraie. Elle sait les hommes prompts à arracher les ailes des femmes.
    Joséphin, chauffeur de taxi mutique, est né dans un pays en guerre. Il charrie sa maigreur et sa méfiance des hommes. Pour oublier sa mélancolie, il tourne la terre sous ses mains à l’infini.
    Leurs vies basculent quand ces deux empotés magnifiques se croisent sur un quai de gare.
    Une rencontre improbable, une histoire d’amour hors du temps.Avec beaucoup de poésie et d’originalité,
    Baptiste Beaulieu tisse le destin fantastique de ces deux êtres dont les fêlures se répondent comme par magie.
    Merci aux @editionsfayard pour ce très joli roman débordant de fantaisie, de tolérance, de beauté et d'amour. J'ai aimé me laisser surprendre par la magie d'une histoire merveilleuse.

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  • Après Alors voilà, 1001 vies aux Urgences, Baptiste Beaulieu avait lors de ces derniers romans adopté une forme plus « conventionnelle » dans la forme de ses récits. Avec Celle qu’il attendait, il propose une nouvelle forme de récit, entre le conte, la poésie, le récit d’anticipation et...
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    Après Alors voilà, 1001 vies aux Urgences, Baptiste Beaulieu avait lors de ces derniers romans adopté une forme plus « conventionnelle » dans la forme de ses récits. Avec Celle qu’il attendait, il propose une nouvelle forme de récit, entre le conte, la poésie, le récit d’anticipation et l’histoire d’amour.

    Couverture du livre « Celle qu'il attendait » de Baptiste Beaulieu aux éditions Fayard
    L’histoire est celle d’une rencontre, entre Eugénie D., inventrice solitaire, effrayée par les hommes et amputée de certains mots qu’elle remplace par une poésie personnelle et Joséphin, un homme aux mains d’or mais qui ne sait plus parler. C’est la rencontre de deux vies, de êtres tourmentés par la vie, c’est une rencontre amoureuse d’un nouveau genre où les mots ne sont plus nécessaires.

    Lorsque j’ai commencé Celle qu’il attendait, je n’ai pu m’empêcher de penser à Boris Vian et à son roman L’écume des jours. Je ne sais si l’auteur a eu cette référence en écrivant son roman mais j’ai trouvé dans les mots de Baptiste Beaulieu un bel hommage à l’invention poético-romanesque de Boris Vian tant dans les métaphores poétiques que dans le destin d’inventrice d’Eugénie D et comme l’un des romans qui a marqué mes lectures d’adolescente est L’écume des jours, je n’ai pu que trouver un certain plaisir à lire le dernier roman de Baptiste Beaulieu.

    Alors je sais déjà que la forme en surprendra plus d’un, que les sauts du récit à la poésie, que la mise en page sont autant d’éléments qui imposent un souffle nouveau dans les romans de Baptiste Beaulieu mais au delà de la forme, il faut plonger dans le récit, y lire le message plein d’humanité que nous délivre l’auteur.

    En résumé : un récit d’un nouveau genre mais dont le message reste universel, à lire !

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  • J’ai passé un agréable moment de lecture en compagnie d’Eugénie et Joséphin. Ce roman croise différents genres, à la fois conte, poésie, roman d’amour, de science-fiction, manifeste féministe, ode à la différence et méthode de développement personnel. Je sais c’est intrigant ! Mais il suffit de...
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    J’ai passé un agréable moment de lecture en compagnie d’Eugénie et Joséphin. Ce roman croise différents genres, à la fois conte, poésie, roman d’amour, de science-fiction, manifeste féministe, ode à la différence et méthode de développement personnel. Je sais c’est intrigant ! Mais il suffit de se laisser porter par la plume de Baptiste Beaulieu et par sa voix, car il interpelle les lecteurs autant que ses personnages. Puis un certain suspense vous maintiendra en alerte et en un rien de temps vous serez arrivés au dénouement.
    Voici comment débute l’histoire : Eugénie descend du train et elle guette le taxi qu’elle a commandé pour rentrer chez elle. Le chauffeur, Joséphin est amoureux d’elle dès la première seconde où il la voit. Il n’ose pas parler. Joséphine, tout aussi troublée, le suit et parle pour deux. Joséphin en oublie sa voiture et porte la valise d’Eugénie à travers Paris en marchant, Eugénie sur ses talons. Ils découvrent qu’ils habitent l’un en face de l’autre. Joséphin a gardé sa valise sans le faire exprès. Bref ces deux-là sont un peu étourdis et n’ose pas faire le premier pas. Les chapitres alternent du point de vue de l’un ou de l’autre ou des deux.
    Eugénie est inventrice. Ses inventions sont pleines de poésies. Joséphin tourne des poteries dans son atelier-appartement. Ce n’est qu’en ayant un objet qui tourne entre ses mains qu’il arrive à parler. Alors qu’Eugénie est un moulin à paroles, son problème est son corps qu’elle n’aime pas. Elle est grosse et a vécu plusieurs expériences traumatisantes. Joséphin va lui donner des cours de poterie et c’est ainsi que leur histoire va pouvoir continuer…
    Mais je ne vous en dis pas plus pour ne pas vous gâcher votre lecture et je vous laisse découvrir les liens avec l’actualité que l’auteur a parsemés parmi les secrets de ses personnages.
    J’ai été tellement intriguée par Eugénie que je saisi son nom dans la barre de recherche d’un célèbre navigateur internet, pour voir si elle existait vraiment ! Il faut dire que ce couple a un côté « Amélie Poulain » très attachant.
    C’est frais, humain, original, un roman idéal à déguster sur votre transat !

    Merci à Netgalley et Fayard pour cette lecture.

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  • « C’est le jour même de sa rencontre avec Joséphin qu’Eugénie D., mi-femme, mi-poésie, rêva d’une femme en noir. »
    Un incipit percutant pour un ouvrage poétique, léger, malgré les thématiques sérieuses -- le regard des autres, le manque de confiance en soi, la difficulté d’être aimé quand on...
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    « C’est le jour même de sa rencontre avec Joséphin qu’Eugénie D., mi-femme, mi-poésie, rêva d’une femme en noir. »
    Un incipit percutant pour un ouvrage poétique, léger, malgré les thématiques sérieuses -- le regard des autres, le manque de confiance en soi, la difficulté d’être aimé quand on est différent, la culpabilité, les multiples failles et blessures qui nous handicapent.
    « L’élégance et la beauté sont affaire d’attitude, pas de bourrelets. »
    Ce livre mi-philosophique, mi-fantasque est un trésor d’imagination, d’originalité, d’inventivité, de douce folie, d’humour et surtout d’humanité !
    « En cas de besoin, tournez toujours votre visage vers une fenêtre : elles sont les sorties de secours de l’âme que le génie humain a eu la sagesse inconsciente de poser dans toutes ses constructions. »
    Pour conclure :
    « Transformer ses maladresses en force, exalter les fêlures pour y faire couler de l’or, changer l’erreur en merveilleux. Il s’était senti davantage en contact avec l’invisible que jamais auparavant dans sa vie, et c’était grâce à la Femme en noir et à ses enseignements. Oh, comme il avait cru au bonheur ! »
    L’auteur évoque ici la technique dite du Kintsugi destinée à recoller les céramiques brisées avec des couches de laque et de la poudre d’or... Les objets y gagnent en beauté et en valeur marchande.
    Cette méthode devenue symbole de résilience et même de renaissance correspond bien à nos personnages, cassés, fragiles, qui vont retrouver dans l’amour l’un de l’autre assurance et deuxième chance.
    « Elle souhaitait un être humain. Un vrai. Un simple. Doux attentif gentil. Avec des émotions. Et se coucher tous les soirs dans ses bras, forte de l’assurance suivante : cette personne-là me veut du bien. Quel luxe ! »
    Un ouvrage dévoré, que nous partageons avec un immense plaisir !
    #Cellequilattendait #NetGalleyFrance

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  • Joséphin et Eugénie se sont rencontrés un soir de pluie à la gare Montparnasse. Tellement troublés par le premier regard qu’ils se sont échangés, que Joséphin a oublié de conduire Eugénie vers la voiture qui devait l’acheminer jusqu’à son domicile et qu’Eugénie l’a suivi à pied sans mot dire. Il...
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    Joséphin et Eugénie se sont rencontrés un soir de pluie à la gare Montparnasse. Tellement troublés par le premier regard qu’ils se sont échangés, que Joséphin a oublié de conduire Eugénie vers la voiture qui devait l’acheminer jusqu’à son domicile et qu’Eugénie l’a suivi à pied sans mot dire. Il faut dire que le langage n’est pas un talent naturel pour eux. Joséphin ne peut s’exprimer qu’en modelant de la terre glaise, et Eugénie manque de mots. Le passé qu’ils cachent douloureusement les condamne à la solitude .

    Les premiers pas sont difficiles à franchir, pour Eugénie, la grosse que l’on regarde avec pitié ou dégout dans la rue, et pour Joséphin, si grand et si maigre et si muet.

    C’est l’histoire de leur rencontre et de leurs confidences, du soin mutuel qu’ils s’apportent , du partage progressif de ce passé qui les mine..

    L’empathie fonctionne, et on s’attache à ces deux blessés de la vie.
    Mais la forme donnée au roman est surprenante. Il n’y a pas d’unité de style. Une grande partie est écrite comme un conte parlé, des poésies s’interposent, et d’autres passages sont plus classiques. De quoi y prendre un peu son latin.

    Cela nuit au plaisir de la lecture. Et c’est dommage car les personnages sont
    intéressants.

    Merci à Netgalley et aux éditions Fayard.

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