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Arpenter la nuit

Couverture du livre « Arpenter la nuit » de Leila Mottley aux éditions Albin Michel
Résumé:

Prix Page-America 2022. Sélection Les 100 livres de 2022 - Lire magazine littéraire« Bouleversant.» Le Figaro Madame « Une révélation. » Lire-Magazine littéraire« Une grande oeuvre littéraire. » Marianne« Universel et inattendu. » TechnikartEn Californie, une adolescente noire est décidée à... Voir plus

Prix Page-America 2022. Sélection Les 100 livres de 2022 - Lire magazine littéraire« Bouleversant.» Le Figaro Madame « Une révélation. » Lire-Magazine littéraire« Une grande oeuvre littéraire. » Marianne« Universel et inattendu. » TechnikartEn Californie, une adolescente noire est décidée à survivre, coûte que coûte, dans un monde qui se refuse à la protéger. Un premier roman coup de poing. Kiara, dix-sept ans, et son frère aîné Marcus vivotent dans un immeuble d'East Oakland. Livrés à eux-mêmes, ils ont vu leur famille fracturée par la mort et par la prison. Si Marcus rêve de faire carrière dans le rap, sa soeur se démène pour trouver du travail et payer le loyer. Mais les dettes s'accumulent et l'expulsion approche.Un soir, ce qui commence comme un malentendu avec un inconnu devient aux yeux de Kiara le seul moyen de s'en sortir. Elle décide de vendre son corps, d'arpenter la nuit. Rien ne l'a pourtant préparée à la violence de cet univers, et surtout pas la banale arrestation va la précipiter dans un enfer qu'elle n'aurait jamais imaginé.Un roman à la beauté brute, porté par la langue à fleur de peau de Leila Mottley. « Une écriture qui étincelle de poésie, d'humour et de réalisme. » Télérama « Un roman inoubliable et une plume à suivre. » Le Parisien Week-End« Un roman audacieux et beau, une histoire déchirante qui rend hommage à la résilience des femmes victimes de violence. » Publishers Weekly « Une plume somptueuse et poétique, une finesse d'analyse remarquable. » Kirkus Reviews« Leila Mottley a la délicatesse d'une poétesse lorsqu'il s'agit de nous révéler les plus brutales et déchirantes vérités. » Dave Eggers« Elle écrit avec l'humilité et le scintillement d'une enfant, mais aussi avec le talent et la maîtrise d'une conteuse chevronnée. » James McBride

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Avis (30)

  • Arpenter la nuit par Leila Mottley, traduit de l’anglais (Etats-Unis) par Pauline Loquin, lu par Amélia Ewu, Audiolib, 2024 (1ère édition française : Albin Michel, 2022)

    Originaire d'Oakland, en Californie, Leila Mottley est une autrice et poète qui utilise son écriture pour lutter en faveur...
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    Arpenter la nuit par Leila Mottley, traduit de l’anglais (Etats-Unis) par Pauline Loquin, lu par Amélia Ewu, Audiolib, 2024 (1ère édition française : Albin Michel, 2022)

    Originaire d'Oakland, en Californie, Leila Mottley est une autrice et poète qui utilise son écriture pour lutter en faveur du changement. Elle aborde des sujets difficiles dans sa poésie et dans ce premier roman, mettant en lumière les problèmes de violence policière et d'inégalité raciale et sexiste dont elle a été témoin dans sa ville natale.

    Kiara, dix-sept ans, et son frère aîné Marcus vivotent dans un immeuble d’East Oakland. Livrés à eux-mêmes, ils ont vu leur famille fracturée par la mort et par la prison. Si Marcus rêve de faire carrière dans le rap, sa sœur se démène pour trouver du travail et payer le loyer. Mais les dettes s’accumulent et l’expulsion approche.
    Un soir, ce qui commence comme un malentendu avec un inconnu devient aux yeux de Kiara le seul moyen de s’en sortir. Elle décide de vendre son corps, d’arpenter la nuit. Rien ne l’a pourtant préparée à la violence de cet univers, et surtout pas la banale arrestation qui va la précipiter dans un enfer qu’elle n’aurait jamais imaginé.

    Des familles dysfonctionnelles dans des milieux très défavorisés… Une histoire familiale cyclique au sein de laquelle les problématiques reviennent au fil des générations… Kiara, malgré ses propres déboires, sera amenée à prendre sous son aile Trevor, un jeune garçon, dont la mère, junkie, s’est volatilisée.
    Un certain art de la débrouillardise…
    Un portrait de toute jeune femme, face à la discrimination, à la violence, à l’exploitation…
    La mise en lumière d’un système judiciaire corrompu…
    Une intrigue inspirée d’un fait divers réel.

    Un roman noir, porté par une écriture percutante, réaliste, sans pathos.
    En effet, c’est le style qui m’a surtout plu ici, plus que l’intrigue proprement dite. Un style brut et poétique à la fois, un certain art de la métaphore.
    Je retiens la piscine pleine de merde dans laquelle Kiara finit par nager, la nuit qu’il faut affronter, dans laquelle il faut marcher, se couler, ramper… L’abandon et la solitude aussi, celle des enfants dont les mères « oublient d’être des mères », le langage des corps et de ce qui leur est fait, le bleu de la nuit et les ecchymoses sur la peau, les policier corrompus désigné par leur matricule au lieu de leur nom, comme les rouages d’un mécanisme…

    La narratrice de la version audio a vraiment su rendre toute l’ambiance de ce roman, son déroulé fatidique, quand le hasard, le destin fait basculer une vie.

    Leila Mottley, une très belle plume !


    #Arpenterlanuit #NetGalleyFrance #lesglosesdelapiratedespal

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  • Version audio
    Quelle claque que ce premier roman écrit par une jeune femme de 19 ans, commencé, parait-il à 17 ans et magnifiquement lu ! Roman d'une lucidité et d'une maturité incroyable.
    Kiara est une jeune afro-américaine en colère. Elle a des raisons d'être en colère. Livrée à elle-même,...
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    Version audio
    Quelle claque que ce premier roman écrit par une jeune femme de 19 ans, commencé, parait-il à 17 ans et magnifiquement lu ! Roman d'une lucidité et d'une maturité incroyable.
    Kiara est une jeune afro-américaine en colère. Elle a des raisons d'être en colère. Livrée à elle-même, son père décédé, sa mère défaillante, son grand frère toujours absent, elle doit se débrouiller seule pour payer le loyer et se nourrir. Sans personne pour l'aider, trop jeune pour travailler, elle ne trouve d'autre solution que de vendre son corps et tombe à la merci de policiers véreux.
    Malgré la noirceur de son quotidien, Kiara est un personnage lumineux auquel je me suis attachée. Sa vie ressemble à celle de nombreuses jeunes filles d’East Oakland près de San Francisco, où vit d'ailleurs Leila Mottley. Comme beaucoup de ces jeunes femmes noires, sa colère la pousse en avant. Mais aussi, elle n'est que tendresse, en particulier pour son petit voisin, Trevor, dont elle se fait un devoir de servir de mère de substitution.
    Un grand bravo à la lectrice, Amelia Ewu, qui semble habitée par le personnage de Kiara et qui m'a fait vibrer tout au long de ce récit.
    Leila Mottley était au festival America de Vincennes 2022 où elle a reçu le prix du roman Page/ America 2022. Je l'avais croisé et m'étais promis de lire Arpentez la nuit, mais le temps passe… Et puis, quelle aubaine ! NetGalley le propose en version audio. Je dois avouer que j'ai mis pas mal de temps pour écouter ce texte car il m'a fallu digérer un propos très fort.
    https://ffloladilettante.wordpress.com/2024/03/18/arpenter-la-nuit-de-leila-mottley/

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    Kiara, dix-sept ans vit avec son frère aîné Marcus dans un immeuble d’East Oakland, en Californie. Leur famille désunie a viré au chaos depuis la mort de leur père et l’emprisonnement de leur mère, accusée d’avoir négligé la surveillance de leur petite soeur. Marcus rêve de...
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    Version audio:
    Kiara, dix-sept ans vit avec son frère aîné Marcus dans un immeuble d’East Oakland, en Californie. Leur famille désunie a viré au chaos depuis la mort de leur père et l’emprisonnement de leur mère, accusée d’avoir négligé la surveillance de leur petite soeur. Marcus rêve de devenir une star du rap et passe son temps dans un studio d’enregistrement, Kiara seule tente de joindre les deux bouts et de payer des factures qui s’amoncellent. Menacés d’expulsion par le propriétaire de l’appartement, leur situation devient précaire. Suite à un malentendu, Kiara rencontre un soir un homme avec qui elle a une relation tarifée, et cet argent qui apparait là comme providentiel lui permet de payer une dette et la prostitution devient à ses yeux le seul moyen de s’en sortir. Elle est loin de se rendre compte de l’enfer qui prend possession de sa vie, jusqu’à un contrôle de police qui tourne mal. L’engrenage fatal se met en place, mettant en danger Kiara et ses proches.

    Leïla Mottley s’est inspirée d’un fait divers survenu à Oakland d’où elle est originaire pour la genèse de ce roman : des policiers ont été interpellés pour avoir loué les services d’une jeune femme mineure et avoir tout fait pour étouffer l’affaire. La violence des faits s’oppose à l’écriture à fleur de peau de l’autrice: Kiara est une jeune femme douce et posée aux airs de lionne qui ne peut se soustraire à la violence du monde pour survivre. J’ai été très sensible au lien d’amour presque filial qui unit Kiara et Trevor, un enfant fragile de 9 ans, le garçon d’une amie. Pour le protéger et lui donner un avenir meilleur que le sordide d’une banlieue violente, elle soulèverait des montagnes mais ses erreurs la rattrapent et Kiara regrette de l’entrainer dans une affaire qu’elle ne mérite pas. J’ai suivi ce récit lu par Amelia Ewu avec intérêt pour le sujet qu’il soulève et la finesse d’analyse de son héroïne, le lecteur ressent une forte proximité avec le personnage de Kiara. L’autrice qui n’a que dix neuf ans s’engage avec brio dans la cause des violences faites aux femmes et dans ce cas précis, les violences racistes faites aux femmes afro-américaines.

    Je remercie Audiolib et Netgalley pour cette écoute.

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  • Quelle ne fut pas ma surprise en découvrant que ce livre avait été écrit par une jeune femme de 19 ans et qu’elle en avait commencé la rédaction à l’âge de 17. Cette histoire si douloureuse ce n’est pas la sienne et pourtant on aurait pu le croire tellement on voit qu’elle y a mis ses tripes....
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    Quelle ne fut pas ma surprise en découvrant que ce livre avait été écrit par une jeune femme de 19 ans et qu’elle en avait commencé la rédaction à l’âge de 17. Cette histoire si douloureuse ce n’est pas la sienne et pourtant on aurait pu le croire tellement on voit qu’elle y a mis ses tripes. Une histoire douloureuse inspirée d’un fait divers mettant en cause la police d’Oakland soupçonnée d’avoir été impliquée dans l’exploitation sexuelle d’une jeune femme et d’avoir tenté d’étouffer l’affaire.
    Leila Mottley dans ce livre a voulu montrer la vulnérabilité d’une jeune femme livrée à elle-même, abandonnée par les siens n’ayant d’autre choix pour survivre que de tomber dans la prostitution et d’être abusée par ceux-là même qui sont censés la protéger. Sans jamais tomber dans la vulgarité, même quand elle décrit l’innommable elle dépeint l’invisibilité et l’absence de protection de cette jeune fille avec poésie et bienveillance.
    D’habitude ce n’est pas le genre d’histoire que j’aime lire, la cruauté du monde est déjà trop visible dans les médias et quand je me plonge dans une lecture j’aime rêver, m’évader, pas me retrouver dans le sordide, pourtant je dois admettre que ce genre de fiction témoignage est nécessaire et il est ici d’une poésie qui dénonce bien plus que des images chocs.

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  • C'est un immeuble de l'East Oakland où on trouve une piscine remplie de crottes de chiens et où les rires de Dee fracassent le silence de la nuit.
    C'est un immeuble où vivotent Kiara, 17 ans et son frère aîné Marcus. Depuis la mort de leur père et le drame qui a frappé leur mère, ils sont...
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    C'est un immeuble de l'East Oakland où on trouve une piscine remplie de crottes de chiens et où les rires de Dee fracassent le silence de la nuit.
    C'est un immeuble où vivotent Kiara, 17 ans et son frère aîné Marcus. Depuis la mort de leur père et le drame qui a frappé leur mère, ils sont livrés à eux-mêmes. Marcus se plonge dans ses rêves de gloire, persuadé qu'il a une carte à jouer dans le monde du rap, comme son oncle.
    Kiara tente de survivre. Elle cherche des heures pour payer leur loyer, s'inscruste à des enterrements pour manger avec sa meilleure amie, Alé.
    Et puis, un jour, elle sombre dans la prostitution. Débute alors une longue descente aux enfers. Kiara se noie mais reprend pied grâce à Trevor, son voisin de 9 ans, abandonné par sa mère.
    Mais peut-on vraiment échapper à l'enfer du dehors?

    J'ai eu la chance d'assister à la rentrée Littéraire Albin Michel et ce livre avait été présenté comme un des plus attendus.

    Dès les premières pages, j'ai été emportée par la voix de Kiara. Son regard sur les autres et sur ce qui l'environne. Sa manière d'arpenter les rues d'Oakland et de nous livrer une cartographie intime de sa ville, entre lumière et ombres. Sa façon de prendre en charge les autres. Comme si, du haut de ses 17 ans, elle se sentait investie d'une mission salvatrice. Quitte à s'oublier et se perdre. Comme ces nuits où elle suit des hommes qui l'exploitent.

    Récit d'apprentissage à rebours où les possibilités de l'héroïne se rétrécissent au fil des pages. Même si l'espoir persiste. Un espoir permis notamment grâce à la construction en boucle de la narration.

    Roman social qui parle de tous ceux qui tentent de survivre à Oakland et qui dresse un tableau noir sur fonds de drogue, de corruption et de prostitution. Le danger rôde. Et tout peut basculer en un instant dans cet univers de précarité.

    Portrait d'une jeune femme marquante. Qui retranscrit son expérience à la fois avec un style dur, cru et en même temps, si poétique.

    Arpenter la nuit est un peu tout ça. Et même plus encore. J'ai aimé me perdre au creux de ses pages, notamment lors des si belles séquences entre Kiara et Trevor ou Kiara et Alé.

    Bref, vous l'aurez compris : je ne peux que vous conseiller ce si fort roman. C'est fou de se dire que Leila Mottley l'a écrit à 17 ans. Quel talent!

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  • Pendant trois jours, j’ai vécu à Oakland avec Kiara. J’ai respiré son air, j’ai suffoqué avec elle de sa situation inextricable, marché sur les mêmes routes cabossées menant à d’inévitables impasses. J’ai ressenti l’injustice, le désespoir, la violence et aussi l’amour, envers et contre...
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    Pendant trois jours, j’ai vécu à Oakland avec Kiara. J’ai respiré son air, j’ai suffoqué avec elle de sa situation inextricable, marché sur les mêmes routes cabossées menant à d’inévitables impasses. J’ai ressenti l’injustice, le désespoir, la violence et aussi l’amour, envers et contre tout.

    Kiara a dix-sept ans lorsque la rue et ses trottoirs s’imposent à elle comme unique moyen de survie. On sent venir la chute et pourtant, un piège encore plus grand se referme sur elle.
    Et même quand son corps ne suffit plus, elle continue de lutter pour sauver son frère Marcus et Trevor, cet enfant de neuf ans livré a lui-même.

    Que dire si ce n’est que ce roman est grand, malgré le jeune âge de son autrice. Dix-sept ans. Et pourtant la maturité qui se dégage de son récit est absolument édifiante.
    Son tour de force, c’est de réussir à nous faire sombrer dans la nuit la plus profonde tout en réussissant, par la sincérité de son héroïne, à l’illuminer de quelques étincelles de bonté et de tendresse.

    En refermant ce livre, je me suis sentie toute petite face à la violence et l’injustice de ces destins que personne ne choisit et qui pourtant existent.
    Kiara restera pour moi une lumière dans la nuit qu’elle arpente, guidée avec brio par Leila Mottley.

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  • Un roman coup de point, qui nous renvoie dans la réalité de la vie, nous sommes loin de la part de fiction de cette histoire, c'est un roman d'une noirceur extrême, l'auteure avec une grande dextérité nous dépeint la dureté de la vie, le quotidien d'une vie avec son lot de malheur, un univers...
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    Un roman coup de point, qui nous renvoie dans la réalité de la vie, nous sommes loin de la part de fiction de cette histoire, c'est un roman d'une noirceur extrême, l'auteure avec une grande dextérité nous dépeint la dureté de la vie, le quotidien d'une vie avec son lot de malheur, un univers nauséabond. L'auteure entraîne ses lecteurs ,dans ce monde où la misère est l'élément précurseur, C'est l'histoire de Kiara, jeune fille de 17 ans , qui n'est pas née avec une cuillère en argent, mais dans un milieu loin de la normalité , elle subit la mort de son père, une mère emprisonnée,et un frère qui vie dans ses rêves, devenir un star reconnue. Là voila seule avec Marcus, comment faire face à cette grande précarité, sur le point d’être expulsé, Son frère ne semble pas remarquer ce désastre,
    Kiara , trouve le moyen , peu respectable, mais qui peut ouvrir une porte de sortie dans son malheur, elle décide de vendre son corps , Elle subit violence, manipulation, tous les aléas de la vie nocturne. Elle se lie d'amitié de Trévor, âgé de 9 ans, qui est livré à lui même, sa mère le laisse seul, et à d'autres priorités dans la vie, Il devient le rayon de soleil, une source de bonheur pour la jeune fille
    Elle se voit devenir la marionnette, des forces de l'ordre, qui abusent d'elles , elle n'a pas le choix et doit accepter, aucun moyen pour elle de se sortir de ce carcan,Rien ne lui est épargnée. Nous assistons à sa descente dans les méandres de la folie, de la destruction physique et psychologique.
    Une jeune femme noire, âgée de 17 ans , prostituée, tout pour l'enfoncer, tout pour l’humilier, une rage de ma part, des hommes sans état d’âmes qui sortiront blanchis, suite à un procès.
    L'auteure décrit en profondeur la psychologie de Kiara, un personnage attachant, dégageant de l’empathie, une envie de rallumer la flamme qui s'est éteinte,, la reconduisant dans cet univers anxiogène, glauque, oppressant , angoissant,Un histoire qui m'a chamboulée, Un roman qui peut-être une ode à la vie à l'amour, un espoir que nous gardons au plus profond de notre âme, L'auteure nous a attiré dans son monde du début jusqu'au final, une fin imprévue, et qui m'a pris aux tripes,
    Un premier roman, magistrale.

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  • Kiara et son frère Marcus vivotent dans un appartement de l’East Oakland. Pour pallier l’absence de ses parents, Kiara a dû quitter les études. Mais le loyer va augmenter et avec lui la menace d’expulsion. Entre Marcus qui ne vit que pour devenir une star du rap, aveugle à leur détresse sociale,...
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    Kiara et son frère Marcus vivotent dans un appartement de l’East Oakland. Pour pallier l’absence de ses parents, Kiara a dû quitter les études. Mais le loyer va augmenter et avec lui la menace d’expulsion. Entre Marcus qui ne vit que pour devenir une star du rap, aveugle à leur détresse sociale, et Trévor le petit voisin de neuf ans dont Kiara s’occupe, elle n’a plus le choix, elle doit trouver un job. Un soir, à la faveur d’un malentendu, Kiara décide de vendre son corps. C’est le début de l’enfer.

    Cette histoire tirée de faits réels présente la violence de la rue dans ce qu’elle a de plus cru. Nous assistons à la détresse de l’héroïne, prise malgré elle dans une spirale infernale, engluée jusqu’au cou dans une situation qui la dépasse.

    Ce roman est le premier ouvrage de Leila Mottley, qui n’a que 17 ans au moment de l’écriture. Sa langue, à la fois emprunte d’une poésie enfantine et terriblement mature, est un véritable coup de poing stylistique. Avec une finesse et une justesse incroyables, l’auteure dépeint la société d’Oakland dans ce récit à la fois bouleversant et dérangeant. Ça grince, accroche et met mal à l’aise. Pour mieux nous appeler à nous rebeller à ses côtés et voir le monde à travers les yeux de l’héroïne.

    Car celle-ci, en dépit des coups (au sens propre comme figuré) ne se lasse pas de distribuer de l’amour à toutes les personnes qui gravitent autour d’elle. Fidèle à ses valeurs, intègre, malgré un choix qui ne cesse de lui être reproché, elle tient la barre, brave et courageuse. Jamais elle ne s’effondre. Cette manière qu’elle a de se dissocier de son propre corps pour subsister… Glaçant !

    Si tout le récit m’a portée d’un souffle, j’ai trouvé quelques longueurs dans la 2ème partie et, surtout, j’ai été surprise par l’absence de fin qui m’a désorientée ! Une fin rapide, tranchante. Je n’oserais pas le terme « bâclée » tant j’ai d’admiration pour marathon que représente l’écriture d’un roman, mais surprenante.

    Malgré cela, ce premier roman est à découvrir sans hésitation ! La naissance d’une grande auteure, c’est certain !

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