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Vincent Van Gogh

Vincent Van Gogh
1853-1890 Vincent Van Gogh est le fils d'un pasteur calviniste et naît à Groot Zundert, un petit village hollandais. Son oncle qui est associé à la galerie d'art Goupil & Cie l'y fait entrer en 1869. Il travaille à La Haye, puis à Londres et à Paris, avant son licenciement en 1876. Il se sent al... Voir plus
1853-1890 Vincent Van Gogh est le fils d'un pasteur calviniste et naît à Groot Zundert, un petit village hollandais. Son oncle qui est associé à la galerie d'art Goupil & Cie l'y fait entrer en 1869. Il travaille à La Haye, puis à Londres et à Paris, avant son licenciement en 1876. Il se sent alors appelé par une vocation spirituelle et commence des études de théologie qu'il abandonne pour devenir prédicateur laïque. Il obtient une mission évangéliste en Belgique, chez les mineurs du Borinage, dans la région de Mons. Elle se solde par un échec mais il gardera l'image de la misère humaine et une partie de son oeuvre montre la condition des plus humbles. Il étudie le dessin à Anvers, se met à l'aquarelle et commence la peinture à l'huile, en 1882. A Nuenem, dans le presbytère paternel, il travaille en extérieur et ses portraits de paysans aboutissent aux "Mangeurs de pommes de terre", oeuvre majeure qui révèle sa sensibilité inquiète et véhémente. A Anvers de nouveau, il est impressionné par les Rubens et a la révélation des estampes japonaises. A Paris, il rencontre Pissaro, Toulouse-Lautrec et Gauguin. C'est une période très fertile où son art s'oriente vers l'impressionnisme mais l'absinthe et la fatigue aggravent son état mental. En 1888, il s'installe à Arles, parcourt la région et peint des paysages, des scènes de moissons et des portraits. Dans la "maison jaune" qu'il a achetée, Gauguin vient le rejoindre. A la suite d'une dispute plus violente que les autres, Van Gogh se mutile l'oreille, en proie au délire. Il décide lui-même d'entrer dans un asile près de Saint-Rémy. Finalement, surveillé par le docteur Gachet, il s'installe à Auvers-sur-Oise et produit pendant deux mois plus de 70 tableaux. Le 27 juillet 1880, il se tire un coup de revolver et meurt deux jours plus tard, inconnu du grand public. En 1885, au moment où paraît Germinal, Van Gogh peint Les Mangeurs de pommes de terre. Passant de ce réalisme sombre au colorisme éclatant des paysages d'Arles, il modèle alors les formes d'une touche fragmentée jusqu'aux volutes intenses. A cette même époque, Zola était critique d'art et Huysmans se rêvait peintre. Le symbolisme, quant à lui, recherchait dans le pouvoir du verbe "l'essence de la poésie c'est-à-dire la poésie pure, celle qui dira comment sont faits l'esprit et le monde en lui révélant la structure idéale de l'univers. (...)le Symbolisme invite la poésie à rejoindre la mystique." (G. Michaud, Message poétique du Symbolisme, Nizet, 1947) La quête de Van Gogh est identique, comme il l'écrit à son frère Théo: "Et dans un tableau je voudrais dire quelque chose de consolant comme une musique. Je voudrais peindre des hommes ou des femmes avec ce je ne sais quoi d'éternel, dont autrefois le nimbe était le symbole, et que nous cherchons par le rayonnement même, par la vibration de nos colorations." Il définit aussi l'art moderne, de l'impressionnisme à l'expressionnisme.

Avis sur cet auteur (2)

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    Couverture du livre « La nuit est une couleur : lettres de laborieux ravissement » de Vincent Van Gogh aux éditions L'orma

    Nicolemotspourmots sur La nuit est une couleur : lettres de laborieux ravissement de Vincent Van Gogh

    La correspondance de Vincent Van Gogh est d'une richesse rare, et c'est d'abord à sa belle-sœur, Johanna Bonger, que l'on doit sa première édition en 1914. Cela valait bien un roman, La veuve des Van Gogh de Camilo Sanchez paru en 2017 et dont je conseille la lecture à tous les amoureux du...
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    La correspondance de Vincent Van Gogh est d'une richesse rare, et c'est d'abord à sa belle-sœur, Johanna Bonger, que l'on doit sa première édition en 1914. Cela valait bien un roman, La veuve des Van Gogh de Camilo Sanchez paru en 2017 et dont je conseille la lecture à tous les amoureux du peintre. Les éditions de l'Orma se devaient d'ajouter cette référence à leur collection de plis et c'est chose faite avec ce titre sublime, La nuit est une couleur.

    Encore une fois, un vrai plaisir de parcourir ces échantillons qui donnent envie de se plonger dans la correspondance complète, mais offrent aussi un aperçu de la façon dont Vincent abordait son travail. Rien n'est tiède dans ses mots, il semble écrire avec son ventre, tout comme il peint d'ailleurs. Les parallèles sont nombreux de sa part entre peinture et écriture, son ambition artistique et esthétique est infinie, quasi obsessionnelle. Si les lettres à Théo sont sans doute les plus connues et citées, Vincent s'adressait aussi à sa sœur, Willemien qui ambitionne d'écrire, et lui prodigue ce conseil à la fois étonnant et tellement rafraîchissant de vivre plutôt qu'étudier... "Quoi qu'il en soit, pour écrire un livre, accomplir une action, peindre un tableau où il y ait de la vie, on doit soi-même être une personne vivante. Et donc, à moins que tu ne veuilles jamais progresser, étudier n'a pour toi aucun intérêt. Amuse-toi autant que tu peux (...) Donne donc un peu plus d'intensité à ta santé, à ta force et à ta vie, c'est ça la meilleure étude (...)."

    Passionnant de découvrir les mots du peintre sur ses tableaux à venir...
    "Je veux maintenant absolument peindre un ciel étoilé. Souvent il me semble que la nuit est encore plus richement coloré que le jour, colorée des violets, des bleus, des verts les plus intenses. Lorsque tu y feras attention tu verras que certaines étoiles sont citronnées, d'autres ont des feux roses, verts, bleus myosotys. Et sans insister davantage, il est évident que pour peindre un ciel étoilé il ne suffise pas du tout de mettre des points blancs sur du noir bleu." (Lettre à Willemien, Arles, septembre 1888 - non corrigée volontairement)

    Je ne vais pas citer toutes ces lettres, mais elles parlent de Vincent autant que de son art et ce Pli n°26 doit absolument figurer dans la bibliothèque des amoureux de l'artiste de génie et pourquoi pas dans une poche lors d'une escapade à Orsay ou à Amsterdam. Must have.

    (chronique publiée sur mon blog : motspourmots.fr)

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    Couverture du livre « Lettres à Théo » de Vincent Van Gogh aux éditions Folio

    danielle Cubertafon sur Lettres à Théo de Vincent Van Gogh

    Intéressant la correspondance de theo à son frère vang gogh ,mais on a du mal à définir leur contact ,trop de longueur, dommage mais à découvrir leur relation très forte quand même est leurs destins tragique à lire quand même

    Intéressant la correspondance de theo à son frère vang gogh ,mais on a du mal à définir leur contact ,trop de longueur, dommage mais à découvrir leur relation très forte quand même est leurs destins tragique à lire quand même

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