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Sarah Briand

Sarah Briand

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Avis sur cet auteur (5)

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    Couverture du livre « Les pépins de grenade » de Sarah Briand aux éditions Fayard

    Frederique Letilleul sur Les pépins de grenade de Sarah Briand

    Ce roman est un mixte de faits réels et de romance. Il commence un peu comme le récit d’une amourette de vacances, sur des lieux féeriques : Tunis – Carthage – La Marsa. Les descriptifs des lieux sont brefs car le récit reste focalisé sur la rencontre de Salomé, journaliste française, Andrew,...
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    Ce roman est un mixte de faits réels et de romance. Il commence un peu comme le récit d’une amourette de vacances, sur des lieux féeriques : Tunis – Carthage – La Marsa. Les descriptifs des lieux sont brefs car le récit reste focalisé sur la rencontre de Salomé, journaliste française, Andrew, fonctionnaire dans un ministère américain. Dans la première partie il est question du comportement héroïque d’un soldat français fait prisonnier par les Allemands pendant la guerre 39/45, et dans la seconde, de celui d’un soldat dans une guerre actuelle.
    Quatre-vingts ans séparent le destin de ces deux hommes qui n’hésitent pas à donner de leur personne. L’histoire est un éternel recommencement.
    La narratrice, Salomé, nous fait connaître les tribulations de ces deux personnages avec lesquels elle a des liens de famille pour le premier, et d’amour naissant, pour le deuxième.
    C’est un passé douloureux qui refait surface pour les lecteurs plus que jamais sensibilisés aux tragédies des guerres anciennes et actuelles. Ils assistent ainsi, une fois de plus, à des actes de courage.
    Ce livre se lit avec un grand intérêt, et remplis une belle promesse de lecture
    #lespepinsdegrenade #netgalleyfrance

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    Couverture du livre « Romy, une longue nuit de silence » de Sarah Briand aux éditions Fayard

    Squirelito sur Romy, une longue nuit de silence de Sarah Briand

    « Que ceux et celles
    qui l’ont aimée
    et l’aiment encore
    aient une pensée pour elle »
    Alain Delon

    Romy Schneider s’est éteinte dans la nuit du 28 au 29 mai 1982 en emportant avec elle le secret de ses dernières heures et en laissant pour son public et tous ceux qui l’ont aimée des films...
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    « Que ceux et celles
    qui l’ont aimée
    et l’aiment encore
    aient une pensée pour elle »
    Alain Delon

    Romy Schneider s’est éteinte dans la nuit du 28 au 29 mai 1982 en emportant avec elle le secret de ses dernières heures et en laissant pour son public et tous ceux qui l’ont aimée des films inoubliables. Elle s’est endormie pour rejoindre le monde des étoiles, elle qui fut une star du cinéma. Ce firmament où se retrouvent pour l’éternité les âmes parties de terre et, où peut-être, les êtres chers se rejoignent ; puisse pour Romy avoir pu embrasser à nouveau l’être le plus cher à son cœur, celui qui a été son bonheur et l’une de ses raisons de vivre et de ne plus survivre : son fils David.

    Car derrière cette silhouette, derrière cette voix, derrière la beauté de ce visage, l’éclat du sourire masquait le crépuscule de l’âme, beaucoup d’ombres, trop d’ombres ont plané sur la trop brève vie de Rosemary Albach. De blessures en blessures, d’amours perdues ou retrouvées, s’agitait un cœur excessivement meurtri par la tragédie d’un destin.

    La journaliste Sarah Briand a choisi cet angle pour peindre le portrait de l’actrice en utilisant toutes les palettes possibles des nuances de l’écriture, en maniant la plume comme un pinceau, posant des petites touches délicates et pudiques pour mettre en lumière toute la sensibilité de l’artiste tout en incorporant des ombres scripturales pour permettre au lecteur de saisir la funeste vie d’une femme qui voulait tant aimer et tant donner.

    Le récit alterne entre la description de la terrible nuit du 29 mai 1982, et des jours suivants, et la progression cinématographique de l’actrice autrichienne, de ses premiers pas dans ce rôle de Sissi qu’elle a toujours détesté jusqu’à son dernier film tiré de l’œuvre de Joseph Kessel « La passante du sans-souci », là où intervient cette déchirante scène avec le jeune acteur Wendelin Werner, où ce n’est pas « Elsa qui pleure mais Romy ».Sans oublier le fil conducteur, le personnage qui vit toujours dans les pas de Romy Schneider : Alain Delon, sans oublier pour autant l’un des autres hommes de sa vie, Daniel Biasini.

    Une narration qui laisse le lecteur dans une singulière émotion. Emotion par le destin brisé d’une actrice aux mille sensibilités, émotion par le parcours à coups de succès et de drames, émotion par la disponibilité d’Alain Delon à raconter à l’auteure ce qu’il n’a jamais révélé jusqu’à présent, émotion par l’écriture d’une délicatesse inouïe de Sarah Briand, comme si chaque mot était une note dans un long hommage en forme d’adagio.

    Le premier ouvrage de la journaliste sur Simone Veil était une révélation d’élégance et d’atticisme pour dépeindre l’une des femmes les plus emblématiques du vingtième siècle. Ce nouvel opus sur Romy Schneider poursuit le même chemin et fait honneur à ces femmes hors du commun.

    https://squirelito.blogspot.com/2019/06/une-noisette-un-livre-romy-une-longue.html

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    Couverture du livre « Simone, éternelle rebelle » de Sarah Briand aux éditions Points

    Les Ô grimoiriens sur Simone, éternelle rebelle de Sarah Briand

    Cette courte biographie nous présente la vie de Simone Veil, qui ressemble, par de nombreux côtés, aux montagnes russes : elle a du affronter le pire, et a su s’élever jusqu’aux plus hautes fonctions de l’état. Et cette lecture provoque la même sensation chez nous, lecteurs, puisque nous passons...
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    Cette courte biographie nous présente la vie de Simone Veil, qui ressemble, par de nombreux côtés, aux montagnes russes : elle a du affronter le pire, et a su s’élever jusqu’aux plus hautes fonctions de l’état. Et cette lecture provoque la même sensation chez nous, lecteurs, puisque nous passons de l’admiration à la rage, des larmes au sourire, de la mort à la vie…

    Même lorsque l’on connaît quelques détails sur la jeunesse de Simone Veil, et notamment le fait qu’elle a survécu à la déportation, ce livre nous fait plonger dans l’horreur des camps de la mort, face à la monstruosité des bourreaux. On se demande comment cette adolescente a pu trouver la force de lutter, de résister et de vivre…

    Ce que j’aime beaucoup chez cette grande dame, c’est qu’elle ne veut pas que l’on s’apitoie sur son sort de déporté, ni sur la malédiction qui rôde autour de sa famille, alors qu’elle n’a pas été épargnée par le deuil.

    Son ascension dans les plus hautes sphères politiques, elle la doit à son travail et à son perfectionnisme… Jamais elle ne s’est servie de son passé pour avancer, elle a toujours répondu de façon calme à ses détracteurs – rappelons quand même qu’un ministre d’extrême droite dira au sujet de sa déportation que les nazis « n’ont pas réussi à avoir la mère Veil… ».

    Au fil des pages, on retourne avec Simone et les siens à Auschwitz, et l’on imagine à quel point cela a dû être une épreuve pour elle, mais aussi une absolue nécessité pour partager l’incommunicable ; dans son discours d’accueil à l’Académie française, prononcé par l’inénarrable Jean d’Ormesson, on puise de nouvelles raisons de préserver la mémoire, mais aussi un rappel que l’amour doit toujours triompher ; mais on sourit aussi, en imaginant cette femme pleine d’amour et très complice avec son mari, mais faisant parfois s’abattre sur lui toutes les foudres du monde !

    C’est court, c’est bien écrit, ça se lit très rapidement, et je pense qu’on devrait tous lire ce petit récit pour ne jamais oublier les avancées que l’on doit à Simone Veil. Merci madame Veil, merci pour cette leçon de vie et de courage.

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    Couverture du livre « Simone, éternelle rebelle » de Sarah Briand aux éditions Points

    Pineau A sur Simone, éternelle rebelle de Sarah Briand

    Simone VEIL s'est éteinte le 30 juin 2017.

    J'ai choisi la plume de Sarah BRIAND pour aborder sa biographie, une pure merveille.

    Tout commence avec l'extrait du discours de réception de Simone VEIL à l'Académie Française prononcé par Jean d'Ormesson, nous sommes en 2010, mais ce moment de...
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    Simone VEIL s'est éteinte le 30 juin 2017.

    J'ai choisi la plume de Sarah BRIAND pour aborder sa biographie, une pure merveille.

    Tout commence avec l'extrait du discours de réception de Simone VEIL à l'Académie Française prononcé par Jean d'Ormesson, nous sommes en 2010, mais ce moment de consécration ne saurait cacher son passé douloureux dont elle s'est attachée à assurer la mémoire. Le numéro 78651 figure sur son bras à l'encre bleue, il fut longtemps sa seule identité. Déportée alors qu'elle n'avait que 16 ans, Simone VEIL a survécu à la Shoah.

    Le 22 décembre 2004, par un froid glacial, elle retrouve le camp d'Auschwitz Birkenau, elle est accompagnée de ses enfants et petits-enfants, un moment d'une très grande intensité.

    Simone a toujours été rebelle, c'est peut être ce qui lui a permis de survivre à l'indicible et à mener une existence toute entière dédiée à la défense de causes d'intérêt général.

    Elève brillante, Simone va suivre les conseils de sa mère : faire des études.

    Elle ne sait pas encore que l'homme qu'elle épouse en 1946 s'opposera à sa volonté, mais c'est sans compter sur la personnalité de Simone, rebelle, elle l'est, y compris dans son propre foyer.

    En 1957, elle entre au Ministère de la Justice, elle est magistrate. Elle travaille à la direction de l'Administration pénitentiaire, elle doit inspecter les prisons françaises. Son indignation devant l'état des geôles va la pousser à faire valoir les droits des prisonniers notamment en matière de santé. C'est d'ailleurs pour ce ministère qu'en 1974 le tout nouveau Premier Ministre Jacques Chirac la nommera.

    Sa carrière politique ne fera que commencer, elle sera sur le devant de la scène le 26 novembre de la même année pour prononcer son discours en faveur de la légalisation de l'interruption volontaire de grossesse, l'un des engagements de campagne pris par le Président de la République, Valéry Giscard d'Estaing.

    Ces éléments biographiques sont largement relatés depuis une quinzaine de jours dans les médias, mais ce qui m'a beaucoup intéressée dans cette version de Sarah BRIAND, c'est le côté profondément humain de cette femme qui avait un charisme à toute épreuve. Simone était une épouse, elle fut également une mère, une grand-mère et même une arrière-grand-mère. J'ai adoré les passages sur sa tribu et notamment l'imaginer préparer le déjeuner du samedi devenu un rituel.

    Cette femme n'a pas été épargnée par les épreuves de la vie, il y a eu des décès d'êtres chers. Depuis le tout dernier, celui de son mari, elle ne sortait plus pour des événements publics.

    Sarah BRIAND a su montrer une femme "ordinaire" avec ses forces, elle en avait beaucoup, et ses faiblesses.

    J'ai adoré les passages sur sa complicité avec Marceline LORIDAN et Paul SCHAFFER, ses deux amis connus en déportation avec lesquels elle entretiendra une relation incommensurable.

    C'est un portrait pluriel que nous brosse Sarah BRIAND. Magnifique biographie.

    http://tlivrestarts.over-blog.com/2017/07/simone-eternelle-rebelle-de-sarah-briand.html

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