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Rene Fregni

Rene Fregni
Né le 8 juillet 1947 à Marseille, René Frégni a déserté l'armée après de brèves études et vécu pendant cinq ans à l'étranger sous une fausse identité. De retour en France, il a travaillé durant sept ans comme infirmier dans un hôpital psychiatrique avant de faire du café-théâtr... Voir plus
Né le 8 juillet 1947 à Marseille, René Frégni a déserté l'armée après de brèves études et vécu pendant cinq ans à l'étranger sous une fausse identité. De retour en France, il a travaillé durant sept ans comme infirmier dans un hôpital psychiatrique avant de faire du café-théâtre et d'exercer divers métiers pour survivre et écrire. Depuis plusieurs années, il anime des ateliers d'écriture dans la prison d'Aix-en-Provence et celle des Baumettes. Il a reçu en 1989 le prix Populiste pour son roman Les chemins noirs (Folio n° 2361), le prix spécial du jury du Levant et le prix Cino del Duca en 1992 pour Les nuits d'Alice (Folio n° 2624), le prix Paul Léautaud pour Elle danse dans le noir (Folio n° 3576) en 1998, et le prix Antigone pour On ne s'endort jamais seul (Folio n° 3652) en 2001.

Avis sur cet auteur (35)

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    Couverture du livre « Minuit dans la ville des songes » de Rene Fregni aux éditions Gallimard

    nathalie vanhauwaert sur Minuit dans la ville des songes de Rene Fregni

    Que je suis heureuse d'avoir lu ce livre et d'être allée à la rencontre de René Frégni, par les mots et en vrai à l'initiative de la Librairie Claudine de Wavre qui l'a invité dernièrement.

    Ce roman est magnifique, poétique. René se raconte à nous sans filtre, il nous raconte l'enfant qu'il...
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    Que je suis heureuse d'avoir lu ce livre et d'être allée à la rencontre de René Frégni, par les mots et en vrai à l'initiative de la Librairie Claudine de Wavre qui l'a invité dernièrement.

    Ce roman est magnifique, poétique. René se raconte à nous sans filtre, il nous raconte l'enfant qu'il était, lui qui détestait l'école et trainaît dans les rues de Marseille. Lui qui a eu un destin chaotique, déserteur à l'armée, rêveur, voyageur, enfermé en prison, où paradoxalement il a trouvé la liberté dans ce qui lui semblait être une torture enfant. C'est là qu'il a découvert le pouvoir des mots, grâce à Ange-Marie...

    Pendant toute mon enfance et mon adolescence, les livres et les cahiers avaient été des machines de torture, ils devenaient brusquement des machines d'évasion.

    La vie ne tient parfois qu'à un fil, son destin aurait peut-être être tout autre si le regard des autres, ces fichues lunettes épaisses qu'il ne voulait pas porter enfant, qui lui empêchait de découvrir les mots.
    Les mots qu'il aimait pourtant quand sa maman - pour qui on ressent l'immensité de son amour à travers le récit - lui lisait les trois romans qu'ils possédaient.

    C'est "Colline" de Giono, son premier livre lu qui lui apprend le pouvoir des mots, l'évasion,

    Par quel tour de magie cet homme m'emportait dans le Sud brûlant où j'avais grandi. Mon corps était traversé de bruits, d'odeurs, de silences, de souvenirs, d'émotions... La journée précédente avait duré cinq ans, celle-ci avait filé comme la lumière et le vent. Chaque mot que j'avais lu avait aboli, les barreaux, les murs, la cour de la prison.

    A partir de ce moment il va continuellement être un livre et un carnet rouge à la main. Il sera en fuite, se réfugiera en Corse pour une des plus belles années de sa vie, la description de la nature est juste magnifique. On ressent la mer, l'odeur des fleurs, du maquis, on visualise les magnifiques paysages décrits. Une plume poétique et enchanteresse.


    René nous partage sa vie et l'importance des livres toujours en toutes circonstances, et comment il est devenu écrivain. C'est un merveilleux conteur, en toute simplicité et humanité. Une plume à découvrir absolument.

    Ma note : Immense coup de ♥♥♥♥♥

    https://nathavh49.blogspot.com/2023/12/minuit-dans-la-ville-des-songes-rene.html

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    Couverture du livre « Minuit dans la ville des songes » de Rene Fregni aux éditions Gallimard

    ddannso sur Minuit dans la ville des songes de Rene Fregni

    C'est un livre qui ne peut que ravir un lecteur. René Frégni y fait à travers le récit de sa vie l'éloge des livres.

    Ces livres qu'il va découvrir en prison militaire, grâce à un ami et un aumônier bienveillant : ces livres qui lui donnent chaque jour l'évasion, ces livres qui lui font...
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    C'est un livre qui ne peut que ravir un lecteur. René Frégni y fait à travers le récit de sa vie l'éloge des livres.

    Ces livres qu'il va découvrir en prison militaire, grâce à un ami et un aumônier bienveillant : ces livres qui lui donnent chaque jour l'évasion, ces livres qui lui font oublier là où il est, ces livres qui feront que jamais aucune journée ne ressemblera à la première :
    « La journée précédente avait duré cinq ans, celle-ci avait filé comme la lumière et le vent. Chaque mot que j'avais lu avait aboli les barreaux, les murs, la cour de la prison.»

    Il chante la liberté, la révolte, la non-obéissance. Il chante aussi la nature, celle du Sud, écrasée par le soleil en été, parfois glaciale sous le mistral en hiver, si douce quand le printemps revient, celle où il fait si bon marcher. Celle qui lui permet aussi d'organiser ses pensées, de trouver les mots qu'il écrira ensuite sur une petite ligne violette.

    Il raconte aussi sa mère, celle qui lui évita sans doute de finir aux Baumettes, minot, celle qui a toujours envers et contre tout cru en lui, celle dont il a fait blanchir les cheveux, celle qui a été si fière le jour où il a été publié, qu'elle est restée une journée à contempler le livre de son fils dans une vitrine.
    « Ce livre, dans la vitrine d'une librairie, un jour de septembre, c'était une façon de dire ce que l'on n'ose plus, quand on est devenu un homme, dire tout simplement « je t'aime plus que tout, maman », comme on le faisait, chaque jour, quand on était enfant.»

    Un livre comme un hommage aux mots par celui qui a lu un livre presque chaque jour de sa seconde vie, qui commença dans une cellule de Verdun. Par celui qui même devenu écrivain célèbre se revendique avant tout lecteur :
    « Je fais partie de ce peuple anonyme des lecteurs. Chacun de nous est assis dans sa chambre, un livre à la main, et nous voyageons dans un immense train qui n'existe pas.»

    Restons encore un peu dans ce train avec vous , monsieur Frégni.

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    Couverture du livre « Minuit dans la ville des songes » de Rene Fregni aux éditions Gallimard

    Fanny C. sur Minuit dans la ville des songes de Rene Fregni

    lecture très agréable de cette biographie de Rene Fregni.
    Avec poésie et un rythme rapide,l'auteur raconte
    des épisodes de son existence mouvementée de rebelle dans les années 68, son entrée en lecture puis en écriture.Il rend aussi un vibrant hommage à sa mère , une femme protectrice, qui...
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    lecture très agréable de cette biographie de Rene Fregni.
    Avec poésie et un rythme rapide,l'auteur raconte
    des épisodes de son existence mouvementée de rebelle dans les années 68, son entrée en lecture puis en écriture.Il rend aussi un vibrant hommage à sa mère , une femme protectrice, qui fait confiance à son fils déserteur , fière de lui quand il publie son premier roman Les chemins noirs.

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    Couverture du livre « Je me souviens de tous vos rêves » de Rene Fregni aux éditions Gallimard

    sylvie adam sur Je me souviens de tous vos rêves de Rene Fregni

    Le narrateur aime la nature. Nature qu'il décrit de chez lui ou lors de ses nombreuses promenades. Celles-ci sont pour lui l'occasion de faire des rencontres de personnes parfois insolites et donc de nous résumer leurs vies. En même temps, c'est l'occasion de réfléchir sur les mots, leur...
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    Le narrateur aime la nature. Nature qu'il décrit de chez lui ou lors de ses nombreuses promenades. Celles-ci sont pour lui l'occasion de faire des rencontres de personnes parfois insolites et donc de nous résumer leurs vies. En même temps, c'est l'occasion de réfléchir sur les mots, leur importance, leur signification, mots qu'on pense, qu'on échange, qu'on entend, qu'on lit, qu'on écrit... Et l'écriture est pour notre narrateur primordiale : il est toujours accompagné de son cahier. On a l'impression que l'auteur ne nous mène nulle part, on erre avec lui parmi les mots.

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