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En ces temps perturbés et perturbants de confinement, voilà la lecture indispensable pour vous échapper de la réalité. Un livre qui reprend les codes de l’amitié entre hommes où l’on peu parler de tout et surtout des femmes. Une plume acérée et incisive qui vient reprendre de nombreuses expressions françaises en les remaniant à sa sauce. Certains traits d’humour sont particulièrement savoureux et je me suis surprise moi-même à poser mon livre pour mieux rire. Je ne parlerai pas du scénario qui on est bien d’accord reste léger et pourtant comment expliquer alors la magie des mots qui opèrent avec brio. Entre les surnoms des personnages, leur langage imagé et les tournures de phrases d’un autre temps, il y a de quoi se régaler. D’ailleurs moi qui suis d’une autre génération, je ne connaissais pas l’Almanach Vermot, illustre parution éditée une fois l’an avec une lecture quotidienne où l’on retrouve bons mots, blagues, calembours et illustrations humoristiques. Avec cet ouvrage on retrouve ce qui a fait le succès de cette publication. Un peu de tout pèle mêle sans véritable ordre, on absorbe les informations au fil du courant généré par l’auteur. Avec un fond populaire, misogyne et cocardier. On va suivre le personnage de Jeannot auteur amoureux de la langue française et qui se lance dans l’écriture du prochain chef d’œuvre révolutionnaire. Alors que son meilleur ami a des ennuis avec une bande de tueurs, il va être entraîné et nous avec lui dans la réalité de ce qu’il dénonce. La narration est étonnante et bien souvent l’auteur interpelle le lecteur ce qui n’est pas pour me déplaire mais à chaque fois cela me fait sortir du récit. Un livre surprenant, comme on n’en lit pas souvent et rien que pour cela il devrait venir grossir votre PAL. Bonne lecture.
http://latelierdelitote.canalblog.com/archives/2020/04/27/38193354.html
L’auteur s’amuse et nous distrait sur le thème de l’amitié, apparemment désinvolte, toujours inavouée. On s’aime sans se le dire et, juste avant qu’il ne soit trop tard, on ne l’avoue toujours pas, mais on le démontre. Pudeur.
Burlesque, drolatique, hors-genre, ce roman volontiers caricatural provoque surprise et hilarité, aromatisées d’un brin d’émotion. Une vraie B.D mais qu’avec des mots. Recommandé aux déprimés.
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