Passionné(e) de lecture ? Inscrivez-vous gratuitement ou connectez-vous pour rejoindre la communauté et bénéficier de toutes les fonctionnalités du site !  

Pierre Seron

Pierre Seron
Né le 9 février 1942 à Chénée, Pierre Seron suit les cours de beaux-arts de Saint-Luc à Liège et sera un temps décorateur au Grand Bazar de cette ville, avant de devenir successivement assistant-décoriste de Dino Attanasio (“Signor Spaghetti”, “Modeste et Pompon”) et Mittéï (“Indésirable Désiré&r... Voir plus
Né le 9 février 1942 à Chénée, Pierre Seron suit les cours de beaux-arts de Saint-Luc à Liège et sera un temps décorateur au Grand Bazar de cette ville, avant de devenir successivement assistant-décoriste de Dino Attanasio (“Signor Spaghetti”, “Modeste et Pompon”) et Mittéï (“Indésirable Désiré”, “Ric Hochet”). Sous le pseudonyme de Foal, il collabore aussi à la “Prudence Petitpas” de Maurice Maréchal. Une fois rodé, il se présente à SPIROU où il lance en 1967 sa propre série, “Les Petits Hommes”, dans un style très influencé par Franquin. Son style se personnalise graduellement et il entreprendra d'écrire seul les scénarios de ses récits à partir des années 80, après avoir bénéficié dans ce domaine de la collaboration du journaliste Albert Desprechins, puis de Mittéï (sous le pseudonyme Hao). Dessinateur particulièrement productif, il se glisse à PIF-GADGET où il anime de 1973 à 1976 “La Famille Foal” sous le masque de Foal; une série dont deux albums sortiront ultérieurement chez Soleil-Productions dans une version rebaptisée “La Famille Martin”. Soucieux de se diversifier, il s'allie au scénariste Stephen Desberg pour proposer dans SPIROU à partir de 1978 les aventures des “Centaures Aurore et Ulysse”, qui obtiendront un honnête succès d'estime en albums chez Dupuis d'abord, puis chez Soleil Production, mais l'exigence du grand public se porte essentiellement sur ses “Petits Hommes” qui poursuivent imperturbablement leur carrière en exploitant tous les thèmes et genres où l'on peut confronter le monde des “grands” et celui des “petits”. D'album en album, Seron se livre par ailleurs à des débauches d'effets graphiques ou de mises en pages, ainsi qu'à des innovations ingénieuses, comme “La Planète Ranxérox” à tenir dans un sens très particulier pour le lire, voire “Le Trou blanc” qui alterne astucieusement personnages coloriés et délavés. Il est d'ailleurs le seul auteur moderne de chez Dupuis qui ait un jour imaginé de proposer une histoire en 49 planches pour une formule d'albums standards limitée à 48 pages. Sa propension à la SF l'amène parfois à concrétiser un sens artististique joyeusement délirant, mais la technique actuelle d'impression n'est pas encore toujours capable de le suivre !

Avis sur cet auteur (1)

  • add_box
    Couverture du livre « Les Petits Hommes Tome 1 : l'exode » de Pierre Seron aux éditions Dupuis

    Claude Stas sur Les Petits Hommes Tome 1 : l'exode de Pierre Seron

    Cette bande dessinée de Seron m’a toujours étonné. Pourquoi dans ce premier tome, ne nous explique-t-on pas clairement les conditions responsables du rapetissement de tout un groupe d’hommes et de femmes ? Oui, bien sûr, en quelques vignettes sur les pages de garde, tout était expédié, mais de...
    Voir plus

    Cette bande dessinée de Seron m’a toujours étonné. Pourquoi dans ce premier tome, ne nous explique-t-on pas clairement les conditions responsables du rapetissement de tout un groupe d’hommes et de femmes ? Oui, bien sûr, en quelques vignettes sur les pages de garde, tout était expédié, mais de manière tellement insuffisante. Bref, il faut avaler un postulat de base plutôt improbable : une météorite réduit tous ceux qui la touchent. Pire, le simple contact avec un des petits hommes suffit au phénomène de miniaturisation. Tous recréèrent une ville à leur taille dans les citernes désaffectées du château d’Eslapion.
    Ce premier album (publié en 1974) nous raconte l’exode de tous les petits hommes à cause d’une inondation de leur ville d’Eslapion. Grâce au docteur Joachim Hondegger, certains, dont Régis Renaud, retrouvent une taille normale et transportent tous les petits hommes dans des valises. Ce qui entraîne une série de gags, de quiproquos, de situations décalées à l’humour assez bon enfant. Le but est de trouver un lieu, loin de tout et de tous, pour construire Eslapion 2.
    Seron est un dessinateur, à l’époque, clairement sous l’influence de Franquin. Il suffit de comparer Régis Renaud et Gaston Lagaffe pour s’en rendre compte. Et le scénario plutôt planplan reste bien gentillet, mais sans jamais être lassant. Cette aventure semble correspondre à une idée de la bande dessinée destinée aux enfants, humoristique sans être choquante ou grossière. Si bien qu’elle peut encore être lue aujourd’hui sans problèmes, elle reste plaisante mais n’est guère mémorable par manque d’aspérités marquantes.

Discussions autour de cet auteur

Il n'y a pas encore de discussion sur cet auteur

Soyez le premier à en lancer une !