La romance cartonne auprès des jeunes lecteurs, voici une liste qui les ravira !
Un roman captivant qui nous plonge dans le New York de la fin du XIXe siècle, une époque marquée par l'opulence et la corruption. L'auteur nous offre une fresque familiale et sociétale où se mêlent des personnages hauts en couleur et des intrigues complexes.
L'histoire des Stallworth, une famille fortunée cherchant à asseoir sa notoriété en éradiquant la corruption qui gangrène la ville, est une véritable descente aux enfers. le patriarche, le juge James Stallworth, est un personnage impitoyable qui n'hésite pas à recourir à des méthodes extrêmes pour parvenir à ses fins. Les personnages sont tous très bien développés et chacun apporte sa pierre à l'édifice de cette saga familiale.
L'écriture de Michael McDowell est fluide et immersive, elle nous plonge au coeur de cette époque trouble et violente. Les descriptions sont riches et détaillées, reconstituant avec précision le décor et l'atmosphère du New York de cette époque. L'auteur parvient à nous captiver dès les premières pages et il maintient son suspense jusqu'au dénouement.
"Les aiguilles d'or" est un roman passionnant qui mêle habilement intrigue familiale, luttes de pouvoir et vendetta. Une très bonne lecture !
Un vrai phénomène que cette saga de la famille Caskey « Blackwater" de Michael McDowell. (éditions Monsieur Toussaint Louverture), des livres que je qualifie de « petits bijoux » par leur présentation, chaque tome ayant une couverture spéciale que l’on ne se lasse pas de regarder pour y découvrir tellement de petits motifs surprenants.
Au total, cela se fait sur six tomes. Une chronique de plus qui va s’ajouter aux autres. C’est une « déferlante » et le mot n’est pas trop fort.
L’histoire débute en 1919 à Perdido, une petite ville de l’Alabama.
Dans cette petite ville trois parmi les familles les plus aisées : les Caskey – les Turk et les DeBordenave, qui possédaient chacun une scierie et des entrepôts – le bois de charpente étant l’unique industrie de Perdido.
En fait, ce que j’ai relevé, c’est que l’on suit surtout le personnage d’Elinor, la femme aux cheveux roux - roux comme l’eau boueuse de la Perdido – roux, cette couleur que hait Mary-Love – Elinor au passé trouble, dont le seul dessein semble être de s’immiscer au cœur de la famille Caskey.
Quel tome fluide et agréable à lire ! La découverte de la famille Caskey a été une excellente surprise, avec les dynamiques qui lui sont propres, ses personnalités très différentes, et ses relations complexes.Le surnaturel n’apparait que ponctuellement, avec beaucoup de finesse. C’est plutôt le psychologique qui domine, avec ses jeux d’influences - d’alliances - de manipulations. Que veut vraiment Elinor, sorte de version américaine de la Vouivre ?
A quoi reconnait-on qu’un premier tome est réussi ? C’est quand on n’a qu’une envie, en le refermant : se précipiter sur le volume suivant, ce que j’ai fait !
Rendez-vous avec les prochains tomes.
Un incroyable melting pot, des gratte-ciel toujours plus hauts, un milieu culturel et artistique bouillonnant… mais aussi la délinquance et la violence, les guerres de rue, la prostitution… Vous aurez reconnu New York, la ville de la démesure ! Après l’immense succès de la saga « Blackwater », les éditions Monsieur Toussaint Louverture rééditent « Les Aiguilles d’or », du même auteur américain, Michael McDowell. Une satire aiguisée du monde capitaliste en plein essor, fortement racialiste et très hiérarchisé, face aux quartiers mal famés New York.
Après la guerre de Sécession, la ville de New York est le théâtre d’une confrontation entre deux familles que tout oppose. Dans les beaux quartiers, les Stallworth, un pasteur et de riches avocats aux velléités politiques. Et dans le crasseux Triangle noir, les Shanks, d’ingénieux criminels. Les destins des deux familles s’étaient croisés à la fin de la guerre de Sécession... et s’entremêlent à nouveau lorsqu’une guerre de pouvoir éclate entre elles.
Tous les coups sont permis dans la lutte des classes et des sexes qui ira crescendo pour s’achever tragiquement, dans un bain de sang. Et au passage, Justice, médias, Église en prennent pour leur grade...
En dépit de l’absence d’éléments fantastiques, « Les Aiguilles d’or » ne manque pas de points communs avec « Blackwater ». On y retrouve l’importance de la matriarche dans l’intrigue, la figure féminine puissante et incontournable dans le cours des événements. Et bien sûr, on se délecte de ces 500 pages comme on avait dévoré les six tomes de la saga : avec un appétit irrépressible.
Il faut dire que les ingrédients de l’intrigue ne manquent pas de piquant : l’ingéniosité dans la cruauté, la corruption et le gore sont au rendez-vous ! Âmes sensibles s’abstenir !
Nombreux seront ceux qui se délecteront de la maîtrise de l’auteur dans les descriptions imagées, offrant des scènes presque cinématographiques (il est bon de noter que Michael McDowell était d’ailleurs scénariste de « Beetlejuice » par Tim Burton). Mention spéciale pour la scène d’ouverture, des premières pages qui donnent le ton d’une lecture enthousiasmante à plein d’égards. Le roman démarre en effet avec une description de l’enfer social à la Dickens, avant de continuer avec cette histoire de vengeance à la Monte-Cristo, références assumées par l’auteur.
Enfin, la signature de la maison d’édition est bien là, comme pour chaque publication : la beauté du livre en tant qu’objet, avec une couverture dorée et gaufrée qu’on repère immédiatement sur l’étagère... qui n’a pas fini d’accueillir les ouvrages de Michael McDowell et Monsieur Toussaint Louverture.
Un roman d'ambiance plus que de terreur mais qui parvient - avec un élan romanesque à la Dickens - à capturer toute l’horreur sociale née d'un capitalisme sauvage qui engendre des inégalités d'une rare violence. On peut y voir une relecture littéraire de chair et de sang de la lutte des classes. 40 ans après, c’est toujours aussi jouissif et d’actualité ! On en redemande !
Une rivière et son lot d'histoire....
Perdido est submergé par les flots qui ont fais déborder les rivières Perdido et Blackwater. La famille Caskey, fais de son mieux pour aider les habitants de cette petite ville, quitte à y aller en barque.
C'est ce qu'Oscar, le fils bien aimé qui s'en charge avec leur serviteur Bray.
Quand ils trouvent la belle et mystérieuse Élinor dans un hôtel, ils sont loin d'imaginer la place qu'elle va prendre au sein de leur vieet surtout à ce qu'il va tous leur arriver...
Bon ben, encore une fois je suis tombé sur un roman dont je ne comprends pas compris la hype. En effet, ici j'ai trouvé que nous étions plus
dans un historique avec une touche de fantastique plutôt que l'inverse.
Alors certes j'ai beaucoup aimé me retrouver durant la période de l'esclavage en Amérique, l'auteur ici ne s'attarde pas sur leur condition de vie.
Ici il et question de la condition de la femme à cette époque, les luttes de pouvoir entre riches, manigances et secrets font partie intégrante
du récit. A ce demander si nous n'étions pas dans une série télévisée à l'américaine style Dallas.
L'atmosphère de ce roman est tout de même tendue et troublante et ce dès les premières pages. Mais une fois à la fin du roman, on se demande où est réellement ce côté horrifique car malgré 1 ou 2 scènes sanglantes, ce roman ne fais pas spécialement peur.
J'ai trouvé qu'on tournais autour du pot et que la fin ici se suffit à elle-même. C'est bien dommage quand on sais que c'est une saga de 6 tomes,après si on garde juste le côté fantastique mystérieux ce roman est plutôt sympa à lire.
La plume et plutôt poétique, nous entraîne bien dans les tréfonds de Perdido avec entrain. Malheureusement elle ne cherche pas à développer plus que cela ses personnages pour pouvoir s'attacher à eux, et elle ne donne pas non plus les clefs pour la suite.
Alors peut-être que je continuerai cette saga pour avoir le fin, mais ce sera toujours en LC histoire de ne pas abandonner en cours de route.
En bref, un roman qui ne mérite pas un tel engouement (de mon point de vue) mais que je continuerai tout de même afin de parfaire mon avis. Dommage
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