Laurent Obertone

Essayiste et romancier à succès né en 1984, Laurent Obertone est diplômé d'histoire, d'anthropologie et de journalisme. La France Big Brother, avec La France Orange Mécanique et La France Interdite, constitue une trilogie d'enquêtes chocs, au retentissement international.

Avis sur cet auteur (13)

Couverture du livre « La France orange mécanique » de Laurent Obertone aux éditions Ring

C. Souli sur La France orange mécanique de Laurent Obertone

À lire absolument pour réaliser dans quel état est la justice en France, l'absence de volonté de s'attaquer au problème. ..
Indispensable pour ceux qui croient encore qu'il y a une justice efficace.

Couverture du livre « Guerilla Tome 2 » de Laurent Obertone aux éditions Ring

C. Souli sur Guerilla Tome 2 de Laurent Obertone

Suite dans la digne succession du premier. Toujours cette écriture saccadée : chapitres courts, phrases courtes très entrecoupées de virgules souvent inutiles. Un certain talent dans le choix des mots et les descriptions imagée.
On suit beaucoup de personnages, beaucoup de parcours qui souvent se rencontrent. Et on retrouve quelques personnages du 1er tome pour découvrir la suite de leurs déboires.
Dommage qu'il n'y ait pas eu de chapitres decrivants la préservation des sites sensibles, la remise en état du réseau électrique etc... car on a l'impression que vraiment tout est anéanti et subitement on constate qu'une liaison a été maintenue entre Vincennes et certaines unités militaires, que les lignes hautes tension se réparent etc....
Donc voilà, il y a quelques petits ratés comme ça. Quelques incohérences de temps aussi dues au heures données à chaque chapitre et à leur contenu (genre : heure du chapitre 10h54 et dedans on nous dit que le personnage sort aux premières lueurs de l'aube par exemple). Aussi quand on nous dit que Escart veut attendre que l'hivers passe complètement le temps de s'organiser et de laisser la France aller la limite de l'anéantissement total (Pour mieux se présenter en héros incontesté sauver du désastre ), et finalement seulement 27 jours passent, l'hivers est toujours là, et il est déjà prêt et agit.
Obertone révèle assez clairement ses opinions sur l'évolution de ce pays, partagées par nombre d'entre nous. Sa vision noire de l'avenir, même si exagérée, est une des probabilités. Surtout si les décideurs continuent de tout edulcorer à travers le filtre de la bien pensance.

Couverture du livre « Guerilla Tome 1 » de Laurent Obertone aux éditions Ring

C. Souli sur Guerilla Tome 1 de Laurent Obertone

Impressionnant. Obertone a une belle écriture. Il sait faire passer des idées, des images, déclencher des réflexions, avec un vrai talent d'écrivain. De belles formules. Le seul défaut que je lui trouve est de créer des personnages beaucoup trop caricaturaux. Surtout, par exemple, parmis "ses" gauchistes qui continuent de trouver des excuses et d'inverser les responsabilités même sous les coups de leurs bourreaux.
Sinon l'histoire est crédible dans le déroulement des événements, même s'ils sont ici très concentrés. Dans les conséquences de chaque catastrophe prise isolement. Il est évident que la grande majorité de la population étant citadine, complètement coupée de la terre et des gestes basiques de vie, jamais confrontée, depuis des décennies, à la violence et à la mort, cette population serait vite condamnée si tout s'effondrait d'un coup (électricité, commerces, eau courante....).
Après c'est moins crédible dans la mesure où ce qui est décrit suppose quand même une préparation d'attaque généralisée en tout genres, avec de nombreuses cellules attendant le signal dans tout le territoire et particulièrement préparées.
Cela dit de plus en plus de faits divers s'en rapprochent, isolement, et avec une augmentation constante du niveau de gravité. Et si tout arrivait simultanément.... Cette Guérilla pourrait prendre forme.
Rien n'est éternel, même pas les plus grandes civilisations qui sont des géants aux pieds d'argile. Et la notre me semble être devenue bien fragile.
C'est effrayant.

Couverture du livre « Éloge de la force; renverser l'histoire » de Laurent Obertone aux éditions Ring

Bernard Viallet sur Éloge de la force; renverser l'histoire de Laurent Obertone

L’homme moderne est-il vraiment libre ? Ne serait-il pas plus esclave que le serf du Moyen-Âge ne l’était ? Prenons-nous la télé et les médias en général comme des sources d’information honnêtes et objectives ou au contraire pour de formidables machines de propagande au service de Big Brother ? « Tout ce que l’Etat sait faire, c’est dépenser, promettre et parler. Créer des commissions et des numéros verts », nous dit Obertone. Et pour que « civilisé » ne rime pas avec « désarmé, domestiqué et conditionné », il nous propose dix lois : connaître notre faiblesse, détrôner notre peur, déclarer notre indépendance, reprendre le pouvoir, nous enraciner dans la vie, connaître l’ennemi, vaincre le silence, être stratège, occuper le terrain et imposer nos lois.
« Eloge de la force » se présente comme un pamphlet en forme de coup de gueule particulièrement punchy, mais pas forcément aussi efficace que l’auteur l’a sans nul doute espéré. Le fond est difficilement discutable. Le tableau esquissé de nos faiblesses, de la puissance de la pensée unique, de la tyrannie qui s’installe et de l’avenir sombre qui nous attend est d'une cruelle vérité. Mais à cette excellente analyse qui n’étonne pas car venant d’un essayiste de la trempe d'Obertone qui a déjà fait ses preuves avec « La France Big Brother », « La France interdite » et « La France Orange mécanique », l’auteur a voulu proposer des solutions. Son évangile du dissident, ses dix commandements du prophète anti-mondialiste sont une sorte d’ordonnance alignant dix remèdes de cheval. L’ennui, c’est qu’on reste dans le vague, le flou et assez peu dans le concret. Obertone se maintient presque toujours sur le plan théorique, philosophique et moral et pas suffisamment à mon goût sur celui du pragmatisme politique. Il manque une véritable définition de « Big Brother ». Ce ne serait pas le conglomérat de ploutocrates mondialistes du genre Soros, Gates, Schwab, Rockfeller et autres Rothschild, mais nous-mêmes, les gens de rien, les sans-dents qui, par notre passivité et même notre complaisance leur donnerions tout ce pouvoir. Ce tableau très noir et très pessimiste de notre monde peut être contre-productif pour certains, car il peut induire culpabilisation et démobilisation, un comble pour un « éloge » de la force. De plus, l’emploi systématique du tutoiement et le ton accusateur et même virulent de ce texte peut en agacer un certain nombre. Il n’en demeure pas moins que cet opus a le rare mérite de dépeindre avec honnêteté une réalité qui dérange. Il ne peut donc que donner à réfléchir et c’est déjà énorme à notre époque de mensonge triomphant.