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Kate Grenville

Kate Grenville

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Avis sur cet auteur (2)

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    Couverture du livre « Sarah Thornhill » de Kate Grenville aux éditions Points

    Liesel readings sur Sarah Thornhill de Kate Grenville

    Une jolie histoire.
    On se laisse porter par l'histoire d'amour de Sarah pour Jack, fils d'un colon et d'une maori et puis de William Thornhill, le père de Sarah, qui cache un lourd secret.

    Une jolie histoire.
    On se laisse porter par l'histoire d'amour de Sarah pour Jack, fils d'un colon et d'une maori et puis de William Thornhill, le père de Sarah, qui cache un lourd secret.

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    Couverture du livre « Le fleuve secret » de Kate Grenville aux éditions Metailie

    Catherine Demontpion de PAGES D'ECRITURE sur Le fleuve secret de Kate Grenville

    William Thornhill a grandi dans les quartiers pauvres de Londres, à la fin du 18e siècle, des quartiers où "de tous les côtés, on ne voyait que des murs de briques, des cheminées, des pavés et des planches vermoulues au grain marqué par un résidu de badigeon à la chaux (...) Les tanneries,...
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    William Thornhill a grandi dans les quartiers pauvres de Londres, à la fin du 18e siècle, des quartiers où "de tous les côtés, on ne voyait que des murs de briques, des cheminées, des pavés et des planches vermoulues au grain marqué par un résidu de badigeon à la chaux (...) Les tanneries, les abattoirs, les fabriques de glu et les malteries contaminaient l'air de leurs miasmes."

    A la mort de ses parents, William a treize ans. Ses deux frères aînés ayant quitté la maison, c'est sur lui que repose la charge de faire vivre sa famille. Du travail à la manufacture à celui de la tannerie, il sera finalement embauché comme apprenti par Mr Midleton, passeur sur la Tamise. La vie semble enfin lui sourire : ses frères et soeurs peuvent enfin manger à leur faim, il peut emménager dans un lieu de vie moins insalubre. A la fin de ses sept années d'apprentissage, Will deviendra passeur à son tour, propriétaire de deux bateaux. Son mariage avec la fille de Mr Midleton devait être l'aboutissement de ces années d'efforts et la promesse d'une vie meilleure.

    Mais la mort de ses beaux-parents, des hivers rigoureux où la Tamise reste gelée pendant plusieurs semaines, le font plonger à nouveau dans la misère. "Il travailla, jour après jour, pour quiconque voulait embaucher un passeur sans bateau. Il transportait les gens riches d'une rive à l'autre et se mit à les haïr, eux qui étaient bien au chaud dans leurs fourrures, les mains profondément enfoncées dans les poches, les yeux presque invisibles sous leurs chapeaux, les pieds douillettement protégés par de grosses bottes chaudes, alors que les siens, nus, se mouillaient cent fois par jour et gelaient pendant qu'il attendait leur bon plaisir." Jusqu'au moment où, ne pouvant résister à la tentation, William vole un chargement de bois précieux. Pris sur le fait, il est condamné à la pendaison, peine qui sera commuée ensuite en bannissement à vie en Nouvelle-Galles du Sud.

    Il mènera ainsi, dans la colonie de sa Majesté, une vie de bagnard, adoucie cependant par la présence de sa femme et de ses enfants. Amnistié après plusieurs années, il décidera de quitter la ville de Sydney fondée par les colons britanniques pour s'installer au bord du fleuve et cultiver le maïs. C'est ainsi qu'il fera la découverte d'une tribu aborigène installée sur ces terres depuis longtemps. Deux cultures vont se rencontrer, s'opposer, la tension et les animosités de plus en plus palpables au fil des semaines. "La fumée du feu des noirs était visible tous les jours, parfois au-dessus de l'escarpement derrière la case, parfois en aval du fleuve, d'autres fois encore à une petite distance du premier embranchement. Ils étaient tout autour, tout le temps. Mais depuis cinq semaines que la famille Thornhill était là, elle les avait seulement vus le premier jour. S'ils avaient eu l'intention de causer des problèmes, se dit Thornhill, ce serait déjà fait."

    Avec le roman de Kate Grenville, le lecteur s'immerge dans l'histoire, du Londres de la fin du 18e siècle et du début du 19e, à l'Australie coloniale. On y découvre des personnages au fort caractère qui cherche à "changer leur destinée", à quitter la misère qui semble devoir être la leur. Même s'il arrive en Nouvelle-Galles du Sud comme bagnard, William est pourtant bien disposé à considérer cela comme une nouvelle chance, un espoir d'accéder à une autre vie bien meilleure. La confrontation des deux cultures, la violence du colonialisme y sont dépeints d'une écriture précise, sans jugement et sans complaisance.