Un roman graphique exceptionnel qui raconte l'incroyable parcours de George Lucas, le créateur de Star Wars
Résultats peu probants, coûts trop élevés, manque de rentabilité…Le département V est sur la sellette. On a décidé en haut lieu que Carl Mørk et son équipe grevaient le budget de la police à mauvais escient. A charge pour eux de prouver le contraire…
L’occasion leur est donné de faire leurs preuves quand un chauffard se met à renverser et tuer des jeunes filles au hasard dans les rues de Copenhague. A priori, rien de bien passionnant pour le département V, spécialisé dans les cold cases. Mais quand une arme allemande de la seconde guerre mondiale est utilisée lors d’un braquage, Mørk peut entrer en action. Le passé, c’est son affaire et souvent il sert à expliquer le présent. Malheureusement, son équipe est privé d’un de ses membres les plus actifs. L’efficace, énergique et excentrique Rose va très mal. Une séance d’hypnose a fait remonter en elle des souvenirs d’enfance qu’elle aurait préférés oublier à jamais.
Si on lit les enquêtes du département V pour l’intrigue policière, c’est surtout l’équipe qui fait le sel de ces polars. On aime Assad, ses proverbes, son bon sens, sa fausse naïveté. On aime aussi Carl, son cynisme, sa fidélité en amitié, ses déboires sentimentaux. Et bien sûr, on aime la folie de Rose. L’auteur se délecte à faire mijoter son lecteur, ne distillant les informations sur le passé de ses personnages qu’au compte-goutte. Cette fois, pourtant, il a décidé d’en dire plus sur Rose et on comprend enfin ses failles et ses mécanismes de défense.
Néanmoins, il y a une enquête. Celle-ci est, comme toujours, emberlificotée et à multiples facettes. Adler Olsen en profite pour égratigner la société danoise, s’amusant cette fois à brosser le portrait d’une jeunesse nourrie à la télé-réalité, qui rêve de célébrité et d’argent facile, tout en profitant du système social en attendant la gloire. Le volet ‘’cold case’’ n’est pas négligé avec une incursion dans le passé nazi du pays.
Au fil de ces romans, Jussi Adler Olsen est devenu une valeur sûre dans le monde du polar. A chaque opus, il régale ses lecteurs grâce à ses intrigues loin d’être simplistes et à ses personnages hauts en couleur. A lire sans modération et dans l’ordre, de préférence.
Prologue – Copenhague – Novembre 1985
Nete et Andreas participent à une soirée. Nete décide de quitter la soirée avec son mari, car elle se sent menacée par un certain Curt Wad.
Novembre 2010 – L’inspecteur Carl Morck accompagné d’Assad et Rose doit enquêter sur plusieurs disparitions qui ont toutes eu lieu le même jour en 1987. D’apparence rien de les relient. Il va croiser sur route le désagréable Curt Wad gérant du parti politique très controversé Rene Linier.
Encore une suite à la hauteur des précédents tomes. Les 3 personnages principaux Morck, Rose et Assad sont attachants, si différents mais si complémentaires.
On rit, pleure, on a peur. On ressent de la colère face à des destins brisés, suite à l’innocence de certains, la lâcheté d’autres et la haine et supériorités d’autres.
La fin est explosive !
Écrivain danois, " Jussi Adler-Olsen " livre dans ce tome quatre de la série du Département V, une plongée dans les atrocités commises par les hommes par le biais de la politique et la conjoncture du début du XXe siècle, pour mettre en pratique une théorie visant à améliorer l'espèce humaine fondées sur la génétique : l'eugénisme. Avec évidemment l'équipe de choc habituel : l'inspecteur Carl Mørck, l'inénarrable Rose et l'inquiétant Assad.
Début de l'intrigue, une femme agressée et arrosée de soude caustique, obligera son frère (ancien de la police) de sommer son ancien collègue Mørck afin qu'il trouve l'agresseur et le neutralise. Ainsi débute une – banale – affaire criminelle, qui débouchera bientôt sur une cold case et un rappel d'une vérité historique, que l'auteur instrumentalise pour dénoncer les conditions de milliers de femmes ayant subi le joug du patriarcat et de la dérive idéologique de certains hommes au nom d'une " race pure ".
Je me suis penché sur cette période de l'histoire danoise, peu reluisante bien sûr, mais quel pays peut se targuer de n'avoir pas décider et fermer les yeux sur de sombres, tragiques et malheureux pans de leur histoire. Or donc, l'île de Sprogø a hébergé un centre d'internement pendant la période de 1922 à 1961. Incarcérant des femmes enceintes célibataires, inadaptées aux mœurs de l'époque et de ce fait considéré comme débiles, asociales, etc... Ces femmes étaient le plus souvent maltraitées et avait comme unique porte de sortie, la signature d'un acte pour être stérilisées !
Le roman aborde également le danger que ces idées, via de ténébreux partis politiques, s'emparent de celles-ci et en face leur paradigme. Ce danger a existé mais vraisemblablement perdurera toujours ; inéluctable bêtise humaine qui ignore toujours les leçons du passé.
Un roman sans temps mort, avec de multiples rebondissements sur les péripéties de nos policiers mais surtout sur les pistes de réflexions concernant l'absence d'égalité sociale ainsi que la noria de périls extrémistes aux portes de notre société – a-t-on le droit de trier les êtres humains ? – . À lire sans retenu et sans modération.
Sans doute ce huitième épisode des aventures de l'équipe du Département V est-il le plus palpitant, le plus émouvant aussi. Mais je recommande vivement de lire toute la série sachant que dix volumes sont prévus et que le neuvième est déjà sorti en Poche. Le dixième se fait un peu attendre.
Chaque tome est un peu long, plusieurs histoires se déroulant en parallèle mais ils se lisent bien et je suis ravie d'avoir découvert cette série.
Il n'y a pas encore de discussion sur cet auteur
Soyez le premier à en lancer une !
Un roman graphique exceptionnel qui raconte l'incroyable parcours de George Lucas, le créateur de Star Wars
Auteur et traducteur de son roman en « FALC », Fabien Clavel nous explique en quoi consiste cette méthode et à qui elle s’adresse
Vincent vit seul, envahi par ses interrogations existentielles, jusqu'au jour où une jolie jeune femme se présente à lui
Inspiré de la vie de l'autrice, un récit qui nous questionne sur la part du biologique et du culturel dans la filiation