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À mourir de rire. Très proche de l'esprit du " malade imaginaire ". On s'amuse beaucoup de la naïveté des patients...et de la franche incompétence du docteur.
Savoureux.
Lecture de fin d'adolescence. J'avais vu le film avant et j'ai lu tout le livre avec Louis Jouvet en surimpression sur le texte.
Drole, voir même satirique, un petit bonheur de lecture.
Knock, habile, diplomate, fin psychologue est autant homme d’affaire que médecin.
Qui ne connait pas la fameuse réplique « ça vous grattouille ou ça vous chatouille ? » ou « Tout bien portant est un malade qui s’ignore ».
Et l’image de Louis Jouvet vient aussitôt à l’esprit.
Une satire des médecins, écrite en 1923, qui se lit très vite, qui n’a absolument pas vieilli, qui se relit avec grand plaisir.
Il est difficile d'imaginer une autre personne dans le rôle-titre que Louis Jouvet, ce serait comme la nouvelle vague sans Jean-Pierre Léaud, ou encore Anna Karina sans le Jean-Luc Godard des débuts. Il a tellement vampirisé la pièce qu'il en est l'emblème à lui tout seul, n'en déplaise à l'auteur Jules Romain.
Jules Romain met en scène un médecin de province, le docteur Parpalaid, qui revend son cabinet à un confrère au parcours atypique pour cette profession, le très étrange docteur Knock.
D'ailleurs, le premier acte est un bel exemple de ce que pouvait être la différence entre les gens de la ville et ceux de la campagne dans les années 1920, les intérêts divergent fortement.
L'homme rural préfère le contact humain alors que le citadin pense tout d'abord au profit, dans le cas de Knock c'est uniquement dans le but d'étendre le règne de la médecine à tout un chacun.
Commencer par des consultations gratuites afin d'amener les patients à soi est un argument commercial imparable, une chose que l'on a, pour ainsi dire, quasiment jamais vu dans le domaine médicale.
Il préfigure, ici, ce que sera l'industrie pharmaceutique après la seconde guerre mondiale, c'est-à-dire, dans le contexte de la pièce : l'industrialisation médicale.
Quant aux dialogues, ils sont plaisants, savoureux et même très bien écrits.
On comprend pourquoi cette pièce de théâtre est devenue, grâce notamment aux différentes adaptations cinématographiques dont celle de Guy Lefranc en 1951, incontournable.
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