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James Sallis

James Sallis
Poète, traducteur. essayiste et auteur de nouvelles. James Sallis vit actuellement à La Nouvelle-Orléans. Le faucheux (1997). La mort aura tes yeux (1999). Papillon de nuit (2000). Le frelon noir (2001). L'Œil du criquet (2003), Bluebottle (2005) et Bête à bon dieu (2005) ont tous paru aux Éditio... Voir plus
Poète, traducteur. essayiste et auteur de nouvelles. James Sallis vit actuellement à La Nouvelle-Orléans. Le faucheux (1997). La mort aura tes yeux (1999). Papillon de nuit (2000). Le frelon noir (2001). L'Œil du criquet (2003), Bluebottle (2005) et Bête à bon dieu (2005) ont tous paru aux Éditions Gallimard.

Avis sur cet auteur (17)

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    Couverture du livre « WILLNOT » de James Sallis aux éditions No Exit

    Good Books Good Friends sur WILLNOT de James Sallis

    Le point de départ de ce roman est la découverte de plusieurs corps près de la ville de Willnot.
    À partir de là, on pourrait s'attendre à une enquête policière mais ce n'est pas là que nous emmène James Sallis.

    De cette découverte et de la réapparition mystérieuse d'un ancien Marine en...
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    Le point de départ de ce roman est la découverte de plusieurs corps près de la ville de Willnot.
    À partir de là, on pourrait s'attendre à une enquête policière mais ce n'est pas là que nous emmène James Sallis.

    De cette découverte et de la réapparition mystérieuse d'un ancien Marine en ville, il tire un récit centré sur Lamar, le médecin de Willnot et sur la ville elle-même.

    De James Sallis, j'ai retrouvé les ellipses. Inutile d'être trop curieux, on ne saura pas tout, certains détails resteront dans l'ombre. Mais cette histoire, c'est une histoire de personnes avant tout, de liens entre elles, de connexions et c'est cet aspect qui m'a plu avant tout.
    Le rythme et la temporalité floue participent à ce sentiment de huis-clos, comme si en dehors de Willnot, rien n'existait vraiment.

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    Couverture du livre « Sarah Jane » de James Sallis aux éditions Rivages

    Fanfan Do sur Sarah Jane de James Sallis

    Dès les premières lignes j'ai trouvé une ambiance comme j'aime, très américaine. Cette atmosphère de bled paumé, dans un environnement un peu désertique me faisait même imaginer des buissons secs qui roulent avec le vent dans un décor aride, une enseigne suspendue qui grince sous une légère...
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    Dès les premières lignes j'ai trouvé une ambiance comme j'aime, très américaine. Cette atmosphère de bled paumé, dans un environnement un peu désertique me faisait même imaginer des buissons secs qui roulent avec le vent dans un décor aride, une enseigne suspendue qui grince sous une légère brise, un réservoir d'eau, une éolienne...

    Sarah Jane est une étrange personne, avec parfois des pensées métaphysiques.
    Par ailleurs, ses descriptions des choses et des gens sont extrêmement scrutatrices, allant jusqu'à imaginer les motivations profondes de ce que chacun peut afficher de soi.

    Elle va droit devant elle, toujours. Elle se pose, un certain temps, vit des expériences, professionnelles, estudiantines, des amitiés, des amours, puis repart et se pose de nouveau.

    L'écriture est belle mais ce qui m'a déroutée, c'est qu'on passe d'une période à une autre sans transition et il m'a fallu un petit temps d'adaptation.
    J'ai beaucoup aimé l'histoire de cette espèce de fuite en avant, de cette fille sans attache. Je trouve ça tellement américain de partir comme ça, en un claquement de doigts, de changer de vie sur un coup de tête, plusieurs fois par vie, d'avoir plusieurs vies en une - militaire, cuisinière, policière - sans jamais vraiment s'attacher aux lieux... de pouvoir changer de région, de maison, sans état d'âme.

    Cette histoire est aussi une galerie de portraits, tous passionnants, qui donne le sentiment que l'Amérique est le pays de tous les possibles, que la réussite est à portée de tous.
    Par ailleurs, l'auteur fait montre d'une grande acuité dans l'observation de ses contemporains, vus à travers l'esprit féminin de Sarah Jane.

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    Couverture du livre « Sarah Jane » de James Sallis aux éditions Rivages

    Musemania sur Sarah Jane de James Sallis

    « Sarah Jane » est l’exemple parfait du roman noir américain. Son auteur, James Sallis, dresse le portrait d’anonymes, comme on peut en rencontrer des milliers et que, pourtant, nous oublierons une fois que nous nous seront retournés. Il leur donne un brin de lumière à ces gens, oubliés de tous....
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    « Sarah Jane » est l’exemple parfait du roman noir américain. Son auteur, James Sallis, dresse le portrait d’anonymes, comme on peut en rencontrer des milliers et que, pourtant, nous oublierons une fois que nous nous seront retournés. Il leur donne un brin de lumière à ces gens, oubliés de tous. On est bien loin des strass et des paillettes des grandes villes américaines. Au contraire, on se retrouve dans un petit bled, que même sur les cartes, on peut difficilement trouver par hasard.

    Le personnage de Sarah Jane est comme celui du chat, elle a neuf vies. Avant de devenir officier de police dans cette petite ville paumée, elle en a connu des aventures et surtout, des déceptions et des fuites. En arrivant à Far, elle se lie d’amitié avec le shérif, Cal qui disparait mystérieusement. Bien entendu, elle ne peut laisser cette disparition sans explication.

    C’est une lecture attrayante par ce style si singulier qu’a James Sallis de conter son histoire. Pour toutes ses phrases, c’est comme si chacun des mots avaient été savamment étudiés, pensés, réfléchis. Jamais, un terme ou une phrase ne seront de trop. Bien au contraire, je suis restée sur ma faim, tant je m’y plaisais. Non que ce ne soit une histoire facile, mais c’est une atmosphère qu’on ne trouve pas forcément dans beaucoup de bouquins et parfaitement décrite.

    Au travers des failles de son héroïne, James Sallis en décrit une femme combattive qui, malgré les écorchures de la vie, ne baissera pas les bras et continuera ses « combats ». Ponctué de nombreuses digressions ainsi que de flashbacks, ce livre donnera l’impression au lecteur de se trouver face à un journal, celui de Sarah Jane.

    Depuis début novembre, je me rends compte que mes lectures ont souvent en commun ce type de personnages, désabusés, éreintés par la vie et pourtant si forts. Je m’aperçois que je m’y attache encore plus facilement et qu’ils apportent une part non négligeable à mon appréciation des bouquins. Le fait qu’ils soient pour la plupart à la première personne du singulier permet une immersion encore plus intense à l’histoire.

    Deux éléments m’ont, cependant, frustrée : celui de la brièveté du récit ainsi que celui de l’absence, parfois, d’un fil conducteur plus manifeste. Malgré ces contrepoints, ce fût une lecture prenante et je ne manquerai pas de lire d’autres oeuvres de James Sallis.

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    Couverture du livre « Sarah Jane » de James Sallis aux éditions Rivages

    Good Books Good Friends sur Sarah Jane de James Sallis

    Sarah Jane a été militaire, cuisinière, elle a quitté sa famille pour vivre sa vie ; elle a vécu cent vies avant d'arriver à Farr où elle commence à travailler pour le shérif. Lorsque celui-ci disparait, Sarah Jane assure l'interim tout en enquêtant sur la disparition de son mentor.

    Adepte de...
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    Sarah Jane a été militaire, cuisinière, elle a quitté sa famille pour vivre sa vie ; elle a vécu cent vies avant d'arriver à Farr où elle commence à travailler pour le shérif. Lorsque celui-ci disparait, Sarah Jane assure l'interim tout en enquêtant sur la disparition de son mentor.

    Adepte de la fuite et dotée d'un bel instinct de survie, Sarah Jane traine derrière elle un passé souvent douloureux, des rencontres qui ont laissé leur empreinte. C'est un personnage d'une belle épaisseur qui ne laisse pas indifférent et j'ai beaucoup aimé la suivre.

    James Sallis excelle également à croquer des scènes de vie, ou des anonymes au travers des personnes que Sarah Jane croise, et avec qui elle va partager un bout de chemin.

    « Je m’appelle Mignonne mais je ne le suis pas. Je ne l’ai jamais été, je ne le serai jamais. De toute façon, ce n’est pas non plus mon vrai nom, juste le surnom que me donne Papa. Il disait toujours, “la véritable beauté est intérieure”, alors à six ans je me suis gratté le bras jusqu’au sang pour vérifier. La cicatrice est encore visible."

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