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Dag Solstad

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Avis sur cet auteur (5)

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    Couverture du livre « Onzième roman, livre dix-huit » de Dag Solstad aux éditions Noir Sur Blanc

    Nathalie Chartier sur Onzième roman, livre dix-huit de Dag Solstad

    Un livre qui me plaisait par sa couverture, son titre intriguant et surtout en raison de l’auteur de la préface très élogieuse, Haruki MURAKAMI.
    Dans un premier temps, j’ai trouvé le texte addictif car remarquablement bien écrit en dépit de l’absence de dialogue et d’un texte aux phrases très...
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    Un livre qui me plaisait par sa couverture, son titre intriguant et surtout en raison de l’auteur de la préface très élogieuse, Haruki MURAKAMI.
    Dans un premier temps, j’ai trouvé le texte addictif car remarquablement bien écrit en dépit de l’absence de dialogue et d’un texte aux phrases très longues.
    Au-delà de la crise existentielle dans laquelle se perd le personnage principal, la lectrice optimiste que je suis, espérait au fil des pages, une lumière, une issue, une décision radicale. En effet, la cinquantaine ne sied guère à Bjam Lansen, le personnage principal bercé par les désillusions personnelles et professionnelles.
    Aucun optimisme, pas d’humour – ou alors très caustique, une suite interminable de constats plus amers les uns que les autres.
    Au final, j’ai terminé déconcertée, voire agacée par le personnage nombriliste et peu attachant.
    Une lecture teintée d’ennui et de tristesse qui n’aura pas réussi à me convaincre, dommage.

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    Couverture du livre « Onzième roman, livre dix-huit » de Dag Solstad aux éditions Noir Sur Blanc

    Pineau A sur Onzième roman, livre dix-huit de Dag Solstad

    Bjorn Hansen a 50 ans, il vient de confesser à son médecin traitant que sa vie est insignifiante. Le roman de Dag SOLSTAD fait 238 pages, à la centième, je suis un peu comme cet anti-héros, au milieu du gué !
    Portée par la préface d’Haruki MURAKAMI qui dit avoir été happé par cette lecture,...
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    Bjorn Hansen a 50 ans, il vient de confesser à son médecin traitant que sa vie est insignifiante. Le roman de Dag SOLSTAD fait 238 pages, à la centième, je suis un peu comme cet anti-héros, au milieu du gué !
    Portée par la préface d’Haruki MURAKAMI qui dit avoir été happé par cette lecture, j’avoue que mes attentes sont grandes.
    Je voudrais que la vie de cet homme, marquée de désillusions, prenne un nouveau tournant, qu’il se passe quelque chose d’extraordinaire, que le rythme devienne haletant !
    À 50 ans, comme au milieu d’un livre, les rêves ne sont-ils pas encore tous permis ?

    Une fois le livre refermé...

    Un petit élément de contexte qui n'est peut être pas un détail... Ce roman de l'écrivain norvégien a été publié dans son pays d'origine en 1992, sa traduction sort en France 26 ans plus tard.

    Bjorn Hansen est un homme d'une cinquantaine d'années, il vit en Norvège. Issu d'une formation en économie sociale, deux ans après la naissance de son fils, il décide de quitter son épouse pour aller vivre avec sa maîtresse, elle-même sortie d'un mariage raté. Changement de personnes, changement de décor aussi. Tous deux quittent Oslo, la capitale, pour Kongsberg, un petit village, Turid Lammers y a hérité d'une maison familiale. Changement d'activités aussi, professionnellement parlant, Bjorn Hansen devient percepteur du village, côté divertissement, tous deux s'investissent dans l'Association théâtrale de Kongsberg. C'est une nouvelle page de leur existence qui s'écrit, pour le meilleur, et pour le pire !

    L'aventure amoureuse des premiers temps montre rapidement ses premiers signes de faiblesse. Avec l'arrivée de Bjorn Hansen à Kongsberg, nous pourrions assister à des moments passionnés, il n'en est rien. Turid Lammers, elle-même, a changé de repères, de la femme citadine que connaissait l'amant, elle mute vers une toute autre identité. Les deux êtres pourraient se sentir libérés des liens sentimentaux d'avant, il n'est est rien non plus. Cette nouvelle expérience paraît bien fade au regard des enjeux qu'elle pouvait véhiculer et un jour, Bjorn Hansen finit par qualifier sa vie "d'insignifiante". Après avoir formulé la chose en posant les mots sur ce qu'il ressent, il s'interroge sur ce qui pourrait mettre un peu de piment dans sa vie et imagine un plan complètement fou. Mais là, ne comptez pas sur moi pour vous le dévoiler, c'est aussi l'originalité de ce roman, et l'auteur sait très bien le garder, et même si vous connaissez son complice, il ne vous sera dévoilé qu'en toute fin de livre.

    Ce roman donne à voir une société norvégienne des années 1990 dont le portrait est brossé en trois dimensions vues par Bjorn Hansen, le personnage principal. Il y a sa propre vie à lui, celle de sa nouvelle compagne et celle encore de son fils, devenu grand, et qui, à 20 ans, propose de retrouver son père. Bjorn Hansen ne fait pas partie des "Incorrigibles optimistes", il est plutôt introverti et voit tous les mauvais côtés de la vie, ce n'est donc pas un roman qui va vous dynamiser et vous donner du baume au cœur. Il est rongé par la solitude.

    Pour autant, j'ai aimé les passages sur le théâtre, cette discipline artistique que Bjorn Hansen et Turids Lammers pratiquent ensemble au sein de l'association mais à des niveaux différents, lui est comédien amateur, elle est professeur d'arts dramatiques. Après les opérettes, populaires, il y a le projet de mettre en scène "Le canard sauvage" de Henrik IBSEN. Il y a l'évolution de la compagnie et le jeu de chacun à l'intérieur.

    [...] Turid Lammers, avait purement et simplement trahi la représentation en optant pour un jeu individuel au lieu d’un jeu collectif, au détriment du reste de la troupe. P. 70

    Il y a aussi une très belle expression du lien père-fils. En littérature, celle mère-fille est particulièrement explorée, côté genre, nous ne sommes pas forcément à égalité. Dag SOLSTAD apporte sa contribution pour y remédier. J'ai lu une jolie phrase que je partage avec vous.

    Ce jeune homme faisait à son père une forte impression. Parce qu’il était son fils. P. 123

    J'aurais aimé vibrer comme Haruki MURAKAMI à la lecture de ce roman. Malheureusement, je n'ai pas ressenti de profonde émotion. Par contre, ce que je sais, c'est qu'il m'interroge, il me questionne sur ma propre perception des hommes. J'ai aujourd'hui pitié pour celles et ceux qui sombrent dans la nostalgie, dont la vie ressemble à celle de Bjorn Hansen.

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    Couverture du livre « Onzième roman, livre dix-huit » de Dag Solstad aux éditions Noir Sur Blanc

    DUPREZ sur Onzième roman, livre dix-huit de Dag Solstad

    dag solstag a obtenu trois fois le prix de la critique norvegienne!! sincerement j ai eu du mal a rentrer dans l'histoire écrit apr le romancier,
    il livre le portrait d'une société sur la crise existentielle, arrivé a la page 100 on attend l étincelle qui va éveiller le lecteur, car on s...
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    dag solstag a obtenu trois fois le prix de la critique norvegienne!! sincerement j ai eu du mal a rentrer dans l'histoire écrit apr le romancier,
    il livre le portrait d'une société sur la crise existentielle, arrivé a la page 100 on attend l étincelle qui va éveiller le lecteur, car on s ennuie vraiment au debut du roman. Notre heros , arrivé à la cinquantaine , cherche sa voix et nous aussi

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    Couverture du livre « Onzième roman, livre dix-huit » de Dag Solstad aux éditions Noir Sur Blanc

    La roulotte de Margotte sur Onzième roman, livre dix-huit de Dag Solstad

    Chronique :

    Bjørn Hansen vient de quitter sa femme pour sa maîtresse. Il s'installe dans une nouvelle ville où il trouve un poste de percepteur. Dag Solstad, en dressant le portrait d'un homme ordinaire dénonce les travers de nos sociétés contemporaines.

    Je m'attendais à un livre atypique...
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    Chronique :

    Bjørn Hansen vient de quitter sa femme pour sa maîtresse. Il s'installe dans une nouvelle ville où il trouve un poste de percepteur. Dag Solstad, en dressant le portrait d'un homme ordinaire dénonce les travers de nos sociétés contemporaines.

    Je m'attendais à un livre atypique puisque la préface a été rédigée par Haruki Murakami dont l'univers littéraire est singulier. Je reste assez dubitative suite à cette lecture.
    Le style de l'auteur est inimitable et original, mais très déconcertant. En effet, il utilise la troisième personne du singulier. Les répétitions sont légions et le texte est construit d'un seul bloc, sans paragraphe ni retour à la ligne. Ce choix ne m'a permis d'apprécier pleinement le récit, car j'ai trouvé la lecture difficile.
    C'est un roman assez contemplatif, il ne s'y passe pas grand-chose. Le personnage a des préoccupations très autocentrées et s'interroge sur sa propre existence tout au long du livre.

    Ce n'est pas un livre qui a fait appel à mes sentiments, je suis restée très à l'écart de la vie de ce personnage. Je n'ai ressenti aucune empathie pour lui car il est difficile d'être touchée par cet homme égocentrique.
    Je pense que l'auteur a voulu, à travers l'existence banale de son personnage, traiter de nos vies contemporaines, de la solitude et fustiger la société de consommation. Il pose la question de notre place dans la société et la façon de donner sens à sa vie. Il s'interroge sur la façon de réussir et s'accomplir dans sa vie professionnelle et personnelle. Si sur le fond l'idée était intéressante, j'ai eu du mal avec la forme.
    C'est un livre qui m'a permis de sortir de ma zone de confort et de découvrir la littérature nordique à laquelle je suis peu habituée (hormis les «polars»).


    Rendez-vous de la page 100 :

    Bjørn Hansen est un homme marié. Il a un enfant en bas âge et travaille dans un ministère à Oslo. Il fréquente régulièrement une femme qui est sa maîtresse et quand celle-ci doit déménager dans sa ville natale, il décide de quitter sa femme et de la suivre.
    Dans sa nouvelle vie, il a trouvé un emploi de percepteur et participe au club de théâtre de la petite ville dans laquelle il vient d’emménager avec sa nouvelle fiancée.
    Le style de l'auteur est très singulier. Il y a beaucoup de répétitions. L'emploi de la troisième personne me met à distance. J'ai du mal à entrer dans cette histoire où il ne se passe pas grand-chose.
    Le roman est écrit d'une traite sans aucune pause ni retour à la ligne, ce qui ne facilite pas la lecture.
    Le personnage est égocentrique et de ce fait m'est assez antipathique.
    L'auteur souhaite, à priori, à travers ce roman aux allures kafkaïennes traiter de l'existence banale d'un personnage dans notre société contemporaine.

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