Passionné(e) de lecture ? Inscrivez-vous gratuitement ou connectez-vous pour rejoindre la communauté et bénéficier de toutes les fonctionnalités du site !  

Colin Thibert

Colin Thibert
Franco-suisse né en 1951 à Neuchâtel, Colin Thibert est écrivain, graveur et scénariste. Lauréat du Prix polar SNCF pour Royal Cambouis, en 2002, il a publié aux éditions Héloïse d'Ormesson, Torrentius, en 2019, couronné par le prix Roland de Jouvenel, décerné par l'Académie française, Mon frère,... Voir plus
Franco-suisse né en 1951 à Neuchâtel, Colin Thibert est écrivain, graveur et scénariste. Lauréat du Prix polar SNCF pour Royal Cambouis, en 2002, il a publié aux éditions Héloïse d'Ormesson, Torrentius, en 2019, couronné par le prix Roland de Jouvenel, décerné par l'Académie française, Mon frère, ce zéro en 2021, et enfin La Supériorité du Kangourou en 2022.

Avis sur cet auteur (15)

  • add_box
    Couverture du livre « Une saison à Montparnasse » de Colin Thibert aux éditions Heloise D'ormesson

    Isa Pouteau sur Une saison à Montparnasse de Colin Thibert

    Issue d’une famille de « soyeux » de Lyon, Gabrielle ne s’intéresse nullement à la fabrique de la soie et elle laisse à ses deux frères, au décès de leur père, les rênes de l’entreprise familiale qui prospère après la première guerre mondiale.

    Passionnée d’Art, elle fait figure de mouton noir...
    Voir plus

    Issue d’une famille de « soyeux » de Lyon, Gabrielle ne s’intéresse nullement à la fabrique de la soie et elle laisse à ses deux frères, au décès de leur père, les rênes de l’entreprise familiale qui prospère après la première guerre mondiale.

    Passionnée d’Art, elle fait figure de mouton noir pour cette famille bourgeoise et décide de partir à Paris pour y étudier la peinture.

    C’est dans le quartier de Montparnasse où se côtoient les artistes, que Gabrielle s’installe et s’épanouit, étudiant l’Art dans des ateliers et vivant une existence libre et joyeuse auprès de sa compagne Marcelle.

    Mais ses frères ne voient pas d’un bon œil sa nature invertie et décident de la placer, à 32 ans, dans un établissement psychiatrique en Suisse pour tenter de la « soigner de ses perversions ».

    Ce roman de Colin Thibert nous fait passer des années d’insouciance du milieu des artistes de Montparnasse, aux années d’isolement et de privation dans cette « maison de santé spécialisée » de Neuchâtel.

    Une histoire très soft qui survole ces deux mondes diamétralement opposés sans vraiment les approfondir et si l’on n’y voit ni la misère, ni les mauvais traitements, on prend aisément fait et cause pour cette jeune femme de caractère que son homosexualité et son talent ont mise en décalage avec son époque.

    Un joli roman qui nous fait traverser cette période folle des années 30 avec légèreté et nous rappelle qu’il faudra encore attendre plusieurs dizaines d’années pour voir la société accepter enfin les personnes gays et ne plus les traiter comme des malades.

    Réjouissons-nous de cette évolution, même tardive, que certains pays rêveraient d’avoir et régalons-nous de ce roman positif que j’ai trouvé très agréable à lire.

  • add_box
    Couverture du livre « Le chevalier fracassé » de Colin Thibert aux éditions Heloise D'ormesson

    Henri-Charles Dahlem sur Le chevalier fracassé de Colin Thibert

    L'aventurier, l'inventeur et la Révolution

    Dans ce nouveau roman historique Colin Thibert nous propose de suivre les tribulations d'un neuchâtelois monté à Paris à la veille de la Révolution. Son audace va lui permettre de grimper les échelons, mais l'entreprise n'est pas sans...
    Voir plus

    L'aventurier, l'inventeur et la Révolution

    Dans ce nouveau roman historique Colin Thibert nous propose de suivre les tribulations d'un neuchâtelois monté à Paris à la veille de la Révolution. Son audace va lui permettre de grimper les échelons, mais l'entreprise n'est pas sans risques.

    C'est dans les environs de Neuchâtel, alors prussienne, que Colin Thibert choisit de situer les premières scènes de ce savoureux roman. Alexandre-Joseph Martinet-Dubied a le malheur de croiser le père d'une jeune fille, féru des Écritures, qui lui demande réparation après qu'il ait joyeusement «déshonoré» cette dernière. Une balle entre les deux yeux de l'importun suffira à régler ce différend. Le jeune homme a beau pouvoir se targuer d’avoir agi en légitime défense, il choisit de fuir. Avec une cargaison de livres séditieux imprimés par son père, il part pour Paris.
    En quelques semaines, l'intrépide fuyard réussira à se faire une petite place dans la capitale sous le pseudonyme d'Alessandro Vesperelli. L'ironie de l'histoire veut que ce soit avec l'aide des autorités, qui n'ont pas tardé à repérer ce fanfaron. Engagé comme espion à la solde du lieutenant général de police, Alessandro est chargé de lui rapporter ce qui se dit dans les salons. Une tâche dont il s'acquitte fort bien. C'est ainsi que chez madame de Vaupertuis, il croise Mesmer, le médecin viennois qui fait fureur avec son traitement par les fluides. Alexandre-Joseph, qui sent le bon coup, va parvenir à le persuader de l'embaucher comme assistant. Mais la fortune qu’il attend de cet emploi tarde à venir. Qu’à cela ne tienne ! Dans le tourbillon d'idées nouvelles qui électrisent Paris à la fin du XVIIIe siècle, il va vite trouver un autre moyen de réussir. Il a en effet fait la connaissance d'un homme féru de sciences, le marquis de Faverolles, qui le fascine par ses trouvailles. À ses côtés, il découvre certaines applications dans le domaine de l’optique et s'imagine déjà riche en développant une invention propre à déplacer les foules, sorte d'ancêtre de la photographie, mêlant art et lumière. Avec son nouveau protecteur et amant, il imagine un bâtiment circulaire qui, éclairé de manière ciblée, donnerait littéralement au visiteur l'impression d'entrer dans le décor. La construction de ce qu'il nomme Panthéome va alors occuper toutes ses journées. Il va trouver artistes et architectes de renom, maître d'œuvre, maçon et charpentier afin d'ériger cet édifice révolutionnaire. Ce dernier qualificatif va toutefois faire capoter le projet. Car les ouvriers délaissent le chantier pour aller détruire un autre édifice. Nous sommes le 14 juillet 1789 et la prise de la Bastille marque le début de la Révolution française.
    Notre aventurier ne voit toutefois dans cet assaut qu’un fâcheux contretemps et décide de mettre à profit cette parenthèse pour exercer ses talents d'espion à Londres. Une activité lucrative, car il en profite de ses traversées pour faire de la contrebande. Incidemment, il entend parler du Panorama et se dit que son Panthéome y ressemble furieusement. Soupçonnant le plagiat, il va voir toutes ses illusions et ses rêves de gloire s'envoler lorsqu’il remet les pieds en France.
    Comme dans Torrentius, Colin Thibert mêle avec bonheur le romanesque et l'Histoire. Fort bien documenté, il nous entraîne avec gourmandise dans cette époque frénétique où les idées volent aussi vite que les têtes, où l'aristocratie voit s'envoler tous ses pouvoirs et où les rêves de gloire s'envolent en fumée. Le style est allègre, le rythme entraînant, l’humour dispensé avec finesse. Alors même le drame prend des allures de joyeuse épopée !
    https://urlz.fr/lns3

  • add_box
    Couverture du livre « Le chevalier fracassé » de Colin Thibert aux éditions Heloise D'ormesson

    L'atelier de Litote sur Le chevalier fracassé de Colin Thibert

    Un roman historique porté par un jeune héros dont nous suivrons les errances avec délectation. Alexandre-Joseph, quitte son père et ses frères pour fuir un geste malheureux ayant entraîné une mort accidentelle. Dès lors le jeune homme quitte sa Suisse natale pour la France, nous sommes à la fin...
    Voir plus

    Un roman historique porté par un jeune héros dont nous suivrons les errances avec délectation. Alexandre-Joseph, quitte son père et ses frères pour fuir un geste malheureux ayant entraîné une mort accidentelle. Dès lors le jeune homme quitte sa Suisse natale pour la France, nous sommes à la fin du XVIIIe siècle et la révolution française ne va pas tarder à éclater. Avec son visage d'ange, le jeune homme charme tous ceux qu'il rencontre notamment un vieux marquis qui va devenir son protecteur et l'anoblir. On sent une grande liberté dans ses mœurs puisqu'il est capable d'aller vers les filles comme vers les garçons. C'est donc affublé de titre de chevalier qu'il se lance dans la grande aventure de la vie avec comme projet d'y faire fortune. Il ne s’embarrasse pas de grands principe et n'hésite pas à faire feu de tout ce qui peut lui être profitable. Et tant pis si pour cela il devra laisser derrière lui le marquis à son triste sort.
    Un roman court et intense qui tient le lecteur en haleine car on se prend vite d'affection pour ce jeunot un rien candide à la folle ambition. Avec un style adapté à l'époque, Colin Thibert nous offre sa vision de cette période de l'histoire troublée et riche en découvertes qui passionnèrent les foules de l'époque comme celle du docteur Mesmer sur le magnétisme ou encore « les panoramas ». Ces installations impressionnantes immersives qui permettaient de projeter les spectateurs dans un monde en trompe l’œil. En s'appuyant sur des fait réels et en les intégrants à son intrigue, l'auteur nous offre un condensé original de ce qui se faisait à cette époque. Sans oublier des dialogues enlevés et la touche d'humour bienvenue qui vient alléger certaines situations qui aurait pu alourdir le récit. On reste sur sa faim quand à la triste destinée du chevalier fracassé, une suite peut-être ? Bonne lecture.

  • add_box
    Couverture du livre « Le bâtard de l'espace » de Colin Thibert aux éditions Thierry Magnier

    Kryan sur Le bâtard de l'espace de Colin Thibert

    "Une opération comme nous les aimions : investissement minimum, des masses de fric à la clé. Tout portait à croire que le public était mûr pour faire un triomphe à notre projet."

    4 femmes.
    4 hommes.
    Dans un espace clos.
    Nouveau programme télévisé.
    C'est du déjà-vu.
    Mais pas dans une...
    Voir plus

    "Une opération comme nous les aimions : investissement minimum, des masses de fric à la clé. Tout portait à croire que le public était mûr pour faire un triomphe à notre projet."

    4 femmes.
    4 hommes.
    Dans un espace clos.
    Nouveau programme télévisé.
    C'est du déjà-vu.
    Mais pas dans une station orbitale.
    Space-Loft !


    Un recueil jubilatoire et exubérant de dix nouvelles de science-fiction.

    Lu en mâchonnant un chewing-gum (clin d'œil à l'imprimerie).