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Jean Vedrines

Jean Vedrines

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Avis sur cet auteur (4)

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    Couverture du livre « L'enfant rouge » de Jean Vedrines aux éditions Fayard

    catherine a sur L'enfant rouge de Jean Vedrines

    Une belle et douce couverture et un titre qui m'a interpellé : "l'enfant rouge".
    Qui est cet enfant rouge ?
    Au mitan des années 1960, le narrateur avait 10 ans, et ce fut un tournant de son existence. La foi de son enfance commença à se fendiller, comme la foi de son père au même âge.
    Son...
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    Une belle et douce couverture et un titre qui m'a interpellé : "l'enfant rouge".
    Qui est cet enfant rouge ?
    Au mitan des années 1960, le narrateur avait 10 ans, et ce fut un tournant de son existence. La foi de son enfance commença à se fendiller, comme la foi de son père au même âge.
    Son père: Henri Védrines, né en 1911, ouvrier, membre du PC à 20 ans, élu député de Montluçon à la Libération, proche de Thorez qu'il accompagnait à Moscou.
    Fils d'un député communiste, l'auteur se rappelle ses jeunes années à Montluçon, ville ouvrière, cité antique.
    L'auteur-narrateur va nous raconter à hauteur d'enfant, la vie de sa famille et des voisins.
    Il y a le grand-père aviateur, tombé en mission ; les anciens résistants, vivants ou morts, fiers d'être du « parti des fusillés » ; le père, qui côtoie Thorez au Comité central, l'accompagne à Moscou, et dont la parole résonne au Palais Bourbon comme devant les usines occupées.
    Il y a les copains d'école, en particulier, le petit voisin, qui lui va au catéchisme et raconte au petit Jean, la Bible. Les deux enfants vont alors se raconter L Histoire, que ce soient certains épisodes de la Bible ou le passé romain de Montluçon ou les récits familiaux (en particulier la vie du grand père mais aussi le passé de son père pendant la guerre).
    "Les curés, je sais bien, mentent tout le temps. Gagarine, quand il habitait son Spoutnik, leur a cloué le bec une bonne fois : il a eu beau scruter l'espace par le hublot, jamais il n'y a repéré le moindre bon Dieu, ni un seul esprit à auréole planant et tournicotant dans le vide à la façon légère d'un cosmonaute."
    Un roman récit au niveau des questionnements de l'enfant et de belles pages de souvenirs (de vacances, d'attente de son père devant le nouvel immeuble du siège du PCF à Montluçon..). Des questionnements sur certains non dits, mystères (en particulier, cet étrange voyage à Nice où son père est convoqué pour justifier des activités pendant la guerre).
    Un texte au niveau des souvenirs de l'enfant, et j'ai apprécié ces questions de cet enfant face à sa famille, à l'école, aux copains d'école.
    De beaux souvenirs d'enfance à Montluçon, le passé ouvrier de cette région, les souvenirs d'engagement (de belles pages sur les souvenirs des histoires de la nourrice et des légendes de la Région). le souvenir des jeux d'enfants (digne de "la guerre des boutons", des jeux sur les ruines romaines...) et L Histoire qui se faisait. J'ai apprécié aussi les pages sur mai 68 et les réactions de son père communiste et des articles de l'Humanité à l'époque.
    Un beau texte d'un enfant en hommage à sa famille et nostalgique des ces périodes de militance, d'engagement.
    Hasard de mes lectures, c'est le troisième livre que je lis sur des textes d'enfants qui se questionnent sur les engagements politiques de leurs parents, et en particulier, des engagements communistes : avec Fièvres rouges de Judith Rocheman et Enfin libre de Lea Ypi (qui se passe en Albanie).

    #Lenfantrouge #NetGalleyFrance

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    Couverture du livre « L'enfant rouge » de Jean Vedrines aux éditions Fayard

    Matatoune sur L'enfant rouge de Jean Vedrines

    Dans L’enfant rouge, Jean Védrines raconte sa jeunesse à hauteur de l’enfant qu’il était. Décrivant l’univers des militants communistes, il confronte ses souvenirs aux documents qu’il a retrouvés pour comprendre l’histoire à la fois de l’engagement de ses parents, mais aussi de leurs déceptions,...
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    Dans L’enfant rouge, Jean Védrines raconte sa jeunesse à hauteur de l’enfant qu’il était. Décrivant l’univers des militants communistes, il confronte ses souvenirs aux documents qu’il a retrouvés pour comprendre l’histoire à la fois de l’engagement de ses parents, mais aussi de leurs déceptions, au fil du temps.

    Dans la famille Védrines, il y a tout d’abord le grand-père, Jules, pionnier de l’aviation. Celui qui a posé, en 1919, son biplan de toile et de bambou, léger comme une plume, sur le minuscule toit des Galeries Layettes. Mort en héros, pulvérisé dans son engin !

    Il y a aussi sa mère, originaire de la Haute Loire. Et son père, véritable Lénine des luttes à Montluçon. Et, lui, le petit qui raconte sa jeunesse au cours de trois périodes, ses 6/8 ans, puis vers 11 ans, puis au début de son adolescence.

    La chaise à Cachin, la fédé et aussi Maurice au bon sourire (Thorez, pour ceux qui n’auraient pas trouvé ! ), il y a aussi le massacre de Charonne et toujours les défilés des luttes, toujours les manifs !

    Alors, du haut de ses six ans, Jean Védrines sème ses souvenirs en y mélangeant son ressenti d’adulte. Lorsque l’adulte essaye de prendre position, devant l’idolâtrie du parti, par exemple, il est rattrapé par le môme de six ans qui admire tellement la figure paternelle, même si elle lui fait peur et même s’il ne comprend pas tout. Le monde de l’enfance est revisité, ou inversement, par l’adulte qui écrit !

    La génération des parents est celle de la mort, omniprésente, ceux de la dernière guerre déjà, mais aussi ceux des luttes de l’après où la violence est au coin de la rue. Alors, l’enfant exprime avec poésie tout ce monde passé par son attirance pour la Place des Poteries, surnommée celle du Colonel Fabien, où il ressent l’onde des morts du charnier romain qui y demeurent.

    Jean Védrines décrit le rêve, le jeu, l’instant présent de l’enfance, ses préoccupations métaphysiques pour comprendre le monde, ou du moins, pour tenter de l’appréhender et de l’apprivoiser.

    La suite ici
    https://vagabondageautourdesoi.com/2023/03/03/jean-vedrines-lenfant-rouge/

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    Couverture du livre « La belle étoile » de Jean Vedrines aux éditions Fayard

    gabala sur La belle étoile de Jean Vedrines

    La belle Etoile raconte l’histoire de l’arrivée d’un metallo italien et sa famille en France. Cheville ouvrière du PC, le père voulait oublier ses années de combats perdus. Mais à force de se nourrir à la maison de Lénine, Staline et Gramsci, les enfants vont reprendre le flambeau avec la...
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    La belle Etoile raconte l’histoire de l’arrivée d’un metallo italien et sa famille en France. Cheville ouvrière du PC, le père voulait oublier ses années de combats perdus. Mais à force de se nourrir à la maison de Lénine, Staline et Gramsci, les enfants vont reprendre le flambeau avec la découverte des grèves comme travaux pratiques.
    La pureté de leur pensée révolutionnaire est saisissante au même titre que leur souci d’irréprochabilité.
    Que restera-t-il dans quelques années de leurs idoles et de leurs utopies ? Jean Védrines nous passe le message selon lequel les révoltes sont éternelles comme les étoiles dans le ciel.

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    Couverture du livre « La belle étoile » de Jean Vedrines aux éditions Fayard

    (M.) Dominique Léger sur La belle étoile de Jean Vedrines

    La belle Étoile est un livre subtil et paradoxal, je pèse son commentaire au trébuchet. Son thème est la révolution, au sens du Grand Soir ; on pense alors à un récit de sang dans une prose de feu. C’est tout le contraire qui coule en vous dès les premières pages : un roman de tendre humanisme...
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    La belle Étoile est un livre subtil et paradoxal, je pèse son commentaire au trébuchet. Son thème est la révolution, au sens du Grand Soir ; on pense alors à un récit de sang dans une prose de feu. C’est tout le contraire qui coule en vous dès les premières pages : un roman de tendre humanisme écrit d’une plume lumineuse. Le narrateur est Giovan, un jeune garçon timide, son père communiste s’est battu dans la Résistance en Italie, a tenté la révolution en 46-47 contre la bourgeoisie italienne. Un courageux, un dur, un héros… Puis la famille a émigré en France « chez les Bourbons » dans l’Allier une terre de rouges, ouvrier métallurgiste. La flamme révolutionnaire est en veilleuse, elle renaît provisoirement en 68, elle se transmet au grand fils Pierre (Pietro) en qui elle se ré-allumera pour un destin tragique en Chemise rouge. Mais ne voilà que les extrémités de l’histoire, le cœur du livre dit la noblesse du père, sa reconnaissance de rital adopté par les camarades bourbons, sa fierté d’ouvrier au métier impeccable, sa tendresse pour la famille la mère effacée toujours inquiète et les deux garçons dont l’aîné frémissant d’intelligence et bouillant de tempérament, ses valeurs qu’il leur transmet par une éducation sévère. Le livre est alors poème d’amour à la défunte classe ouvrière : comment leur rendre un plus belle hommage qu’en les faisant “bien” parler ? Le bonheur du livre est dans cette langue classique subtilement relevée de parler populaire et d’idiome maternel rémanent, il est aussi dans la nostalgie de la fin de cette histoire-là sur le continent européen. Mais ne se poursuit-elle pas ailleurs ?

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