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Nombreuses sont les collections publiques françaises à abriter une ou plusieurs oeuvres du peintre Théodule Ribot (1823-1891).
Toutefois, son inscription si particulière dans la peinture de son temps restait à écrire. Aussi, cet ouvrage offre-t-il une plongée dans l'oeuvre de Ribot, à l'aune de la peinture de quelques-uns de ses contemporains et en regard de modèles anciens.
Peintre autodidacte, affranchi et solitaire, Ribot n'était pas moins au coeur de la scène artistique de son temps, dont il partagea l'essentiel des Salons et des expositions provinciales. Beaucoup d'artistes, parmi lesquels Boudin, Roll, Fantin Latour, Gervex, Monet ou Raffaëlli, furent, du vivant de l'artiste, sensible à sa peinture, marquée par une forme éminemment singulière de réalisme.
Le goût pour les traditions populaires, l'attention portée aux petites gens, la simplicité austère des objets et des lieux représentés, le choix d'une peinture ténébriste au puissant clair-obscur, sont quelques-unes des caractéristiques de sa peinture.
L'artiste partage aussi avec certains de ses contemporains le refus de théâtraliser, une forme de réserve, de retenue bien caractéristique, qui dessine un point d'accord remarquable entre son oeuvre et sa vie, toutes deux également discrètes.
L'ouvrage met aussi en lumière le lien qui relie les peintres réalistes à la tradition. Les grandes toiles religieuses de Ribot, ses portraits et ses natures mortes, tout comme sa manière de peindre - ces effets contrastés de lumière sur un fond sombre, ces rehauts vigoureux imprimés dans une pâte épaisse - témoignent de l'influence des maîtres espagnols sur son oeuvre.
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