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Sur la dalle

Couverture du livre « Sur la dalle » de Fred Vargas aux éditions Flammarion
  • Date de parution :
  • Editeur : Flammarion
  • EAN : 9782080420503
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

- Le dolmen dont tu m'as parlé, Johan, il est bien sur la route du petit pont ? - À deux kilomètres après le petit pont, ne te trompe pas. Sur ta gauche, tu ne peux pas le manquer. Il est splendide, toutes ses pierres sont encore debout. - Ça date de quand, un dolmen ? - Environ quatre mille... Voir plus

- Le dolmen dont tu m'as parlé, Johan, il est bien sur la route du petit pont ? - À deux kilomètres après le petit pont, ne te trompe pas. Sur ta gauche, tu ne peux pas le manquer. Il est splendide, toutes ses pierres sont encore debout. - Ça date de quand, un dolmen ? - Environ quatre mille ans. - Donc des pierres pénétrées par les siècles. C'est parfait pour moi. - Mais parfait pour quoi ? - Et cela servait à quoi, ces dolmens ? demanda Adamsberg sans répondre. - Ce sont des monuments funéraires. Des tombes, si tu préfères, faites de pierres dressées recouvertes par de grandes dalles. J'espère que cela ne te gêne pas. - En rien. C'est là que je vais aller m'allonger, en hauteur sur la dalle, sous le soleil. - Et qu'est-ce que tu vas foutre là-dessus ? - Je ne sais pas, Johan.

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Avis (29)

  • Ce n'est pas le meilleur polar de Vergas. Ce livre reste poétique, Adamsberg commence pourtant à fatiguer.
    Il y a pourtant de l'intrigue, du suspense, mais je suis un peu déçue. Dommage, car le roman se déroule dans les contrées magnifique de la Bretagne. On s'attendait à mieux.

    Ce n'est pas le meilleur polar de Vergas. Ce livre reste poétique, Adamsberg commence pourtant à fatiguer.
    Il y a pourtant de l'intrigue, du suspense, mais je suis un peu déçue. Dommage, car le roman se déroule dans les contrées magnifique de la Bretagne. On s'attendait à mieux.

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  • Après six ans d’une interruption entrecoupée de deux essais sur le changement climatique, Fred Vargas revient au polar avec un très attendu dixième volet des enquêtes de l’inimitable commissaire Adamsberg. Ni l’homme ni la romancière n’ont perdu la main !

    Un précédent opus avait confronté...
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    Après six ans d’une interruption entrecoupée de deux essais sur le changement climatique, Fred Vargas revient au polar avec un très attendu dixième volet des enquêtes de l’inimitable commissaire Adamsberg. Ni l’homme ni la romancière n’ont perdu la main !

    Un précédent opus avait confronté Adamsberg et sa brigade aux vieilles superstitions et à la méfiance traditionnelle que les horsains rencontrent encore parfois au coeur de la Normandie profonde. Cette fois, c’est la Bretagne, plus précisément le pays de Combourg en Ille-et-Vilaine, qui nous réserve les mystères de lieux chargés d’un long passé, médiéval au travers du fantôme qui fit tant trembler le jeune Chateaubriand, seul la nuit dans sa tourelle du château de Combourg, mais aussi néolithique avec l’aura ésotérique d’un grand dolmen sur la dalle duquel Adamsberg prend l’habitude de venir laisser décanter ses intuitions.

    Une atmosphère un rien chargée de forces occultes accompagne donc l’arrivée en Bretagne du commissaire parisien, appelé en renfort de son homoloque local débordé. En effet, alors que dans la nuit, semblant annoncer quelque malheur prochain, le claudicant fantôme du château de Combourg est revenu frapper de sa jambe de bois le pavé du village fictif de Louviec, Gaël Leven est retrouvé mortellement poignardé. Peu compréhensibles, ses derniers mots semblent incriminer l'homme avec qui il s'est querellé la veille, un certain Josselin de Chateaubriand, bien connu ici pour cultiver sa d’autant plus curieuse ressemblance avec l’auguste François-René qu’il ne descend aucunement de sa famille. Pas convaincu par ce coupable trop évident, Adamsberg se garde de l’arrêter. Commence alors une série de meurtres similaires qui orientent la recherche des enquêteurs vers un faux gaucher signant ses crimes d’un œuf de poule et refilant à son insu des puces à ses victimes… Soulignons à ce propos que les fidèles de Fred Vargas reconnaîtront bien d’autres clins d’oeil encore que ce rappel à la première enquête d’Adamsberg, et en l’occurrence pour ce cas précis, à la thèse d’archéozoologie de l’auteur sur le rôle de la puce de rat dans la transmission de la peste au Moyen Age !

    L’on retrouve avec plaisir la poésie et l’humour perchés qui, plus encore que le mystère et le suspense d’enquêtes d’évidence fantaisistes, font tout le charme, autour de personnages aussi décalés qu’attachants, de dialogues souvent lunaires et d’une atmosphère baroque à souhait, des polars vargasiens.

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  • Depuis le dernier roman policier de Fred Vargas, il s’est écoulé six ans. Autant dire que la sortie de Sur la dalle faisait figure d’évènement. J’ai dû attendre longtemps avant de l’emprunter à la médiathèque, attente qui, hélas, n’en valait pas la peine. Mais où est donc le charme des livres de...
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    Depuis le dernier roman policier de Fred Vargas, il s’est écoulé six ans. Autant dire que la sortie de Sur la dalle faisait figure d’évènement. J’ai dû attendre longtemps avant de l’emprunter à la médiathèque, attente qui, hélas, n’en valait pas la peine. Mais où est donc le charme des livres de Fred Vargas ?

    Le commissaire Adamsberg se lie d’amitié avec un de ses homologues bretons et ils sont bientôt appelés à travailler sur la même affaire, une bien curieuse affaire, fantôme compris, forcément, on est chez Vargas. Adamsberg, grâce à son observation aiguë, innocente d’abord un lointain descendant de Chateaubriand qui ressemble comme deux gouttes d’eau à son ancêtre (on est chez Vargas, hein !). Ceci étant fait, il faut quand même trouver le véritable assassin.

    Je n’ai pas retrouvé ce qui fait le charme des livres de Vargas, son atmosphère très particulière. Les péripéties (tout comme les personnages) sont difficilement crédibles. C’est une lecture agréable, rapide malgré les 500 pages, mais pas de celle qui fait rechercher d’autres livres de l’auteur. Un roman policier tout-venant.

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  • Comme je ne suis pas la première à lire ce livre, que vais-je pouvoir ajouter pour départager les pour et les contre?
    J’appréciais et j’apprécie toujours l’autrice pour son flic contemplatif, son « pelleteux des nuages », avec un petit air à la Maigret, son équipe de bras cassés à...
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    Comme je ne suis pas la première à lire ce livre, que vais-je pouvoir ajouter pour départager les pour et les contre?
    J’appréciais et j’apprécie toujours l’autrice pour son flic contemplatif, son « pelleteux des nuages », avec un petit air à la Maigret, son équipe de bras cassés à contre-courant des flics à Miami.
    J’appréciais et j’apprécie encore la culture de Fred Vargas, faisant ressortir les légendes et les gloires locales et sa fantaisie qui imprègne le réel.
    La psychologie de l’équipe est certes un peu ressassée (mais pensons aux nouveaux lecteurs !). Quant à celle des nouveaux personnages, l’autrice cerne à grand traits des caractères fondamentaux qui évoluent rarement, même dans la réalité : la moquerie plus ou moins malfaisante de la différence (le bossu) ou de la ressemblance (le sosie), la superstition exploitée (le boiteux, la sorcière), la violence des petits voyous qui grandissent en restant liés (Robic & Co), etc.

    Il en découle des bizarreries types de la poétique loufoque de Fred Vargas, à savoir : une descendance romanesque et touristique (Chateaubriand), un conflit entre les « ombristes » et les « ombreux » (Joumot), une anomalie physique rarissime (Maël)… Et pour couronner le tout, puisque l’on se trouve en Bretagne un dolmen sur la dalle duquel Adamsberg s’allonge pour « pelleter ses nuages » ! D’où le titre.
    Si je ressens également un certain relâchement dans la composition depuis le dernier rompol que j’ai lu de l’écrivaine (Dans les bois éternels, voir ma critique), j’aimerais bien, comme son protagoniste pouvoir déchiffrer toutes les « bulles » qui émergent à la surface de mon grand lac d’idées…

    anne.vacquant.free.fr/av/

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  • Un roman policier qui emboîte les histoires les unes dans les autres et nous fait découvrir la région de Combourg, chère à Chateaubriand. Une écriture brillante qui, comme toujours avec Fred Vargas, donne la part belle aux personnages secondaires autant qu’aux personnages principaux. A lire...
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    Un roman policier qui emboîte les histoires les unes dans les autres et nous fait découvrir la région de Combourg, chère à Chateaubriand. Une écriture brillante qui, comme toujours avec Fred Vargas, donne la part belle aux personnages secondaires autant qu’aux personnages principaux. A lire absolument !

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  • Je viens de finir SUR LA DALLE, comme beaucoup j'attendais avec impatience le retour des personnage qui ont fait le succès des romans de Fred Vargas, tels que Adamsberg, Danglard, Retancourt,etc...
    L'histoire est tortueuse et plus qu'improbable, quelques clichés sur la Bretagne, d’ailleurs on y...
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    Je viens de finir SUR LA DALLE, comme beaucoup j'attendais avec impatience le retour des personnage qui ont fait le succès des romans de Fred Vargas, tels que Adamsberg, Danglard, Retancourt,etc...
    L'histoire est tortueuse et plus qu'improbable, quelques clichés sur la Bretagne, d’ailleurs on y met que les orteils puisque cela se passe entre Rennes et Saint Malo.
    Adamsberg est le personnage central, voir trop,...alors que Danglard reste à Paris et intervient peu et les autres sont plus qu'admiratifs et surprotège leur supérieur.
    On a le sentiment que le roman à été écrit pour faire plaisir aux lecteurs en manque de ces personnages mais cela ne marche pas tout à fait.
    J'ai quand même pris plaisir à lire ce roman car j'aime le style de Fred Vargas et le coté vaporeux d'Adamsberg me charme toujours.

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  • Que je l'attendais, ce retour du commissaire Adamsberg, ce doux rêveur, ce contemplatif à l'esprit dit lent mais si incisif !

    Cette fois, la vie l'entraîne en Bretagne. Direction Combourg, son château et ses meurtres qui seraient dus à un fantôme boiteux. Sa vision et son approche décalées...
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    Que je l'attendais, ce retour du commissaire Adamsberg, ce doux rêveur, ce contemplatif à l'esprit dit lent mais si incisif !

    Cette fois, la vie l'entraîne en Bretagne. Direction Combourg, son château et ses meurtres qui seraient dus à un fantôme boiteux. Sa vision et son approche décalées des crimes sont demandées sur le terrain.
    Là, il rencontre un descendant-sosie de l'écrivain Châteaubriand et se heurte à un meurtrier insaisissable.

    Ne ménageons pas le suspense, cette fois, la sauce n'a pas pris.

    À quoi est-ce dû ?

    Manque de rythme ?
    Personnages superficiels ? Caricature des habitants de la Bretagne (dont je fais partie!) ? Intrigue qui tire quelques ficelles ? Un peu de tout cela.

    Pourtant, la patte de l'autrice est là, bien présente, ses dialogues à double sens, ses réparties inattendues, son attention pour les détails, qui d'habitude font sa force et noient le lecteur mais pas son commissaire si unique qui dénoue la pelote et nous livre la solution sur un plateau (là, une dalle).
    Pour un non-aficionados de l'écrivaine, ce polar tient la route. Pour qui connaît ses ouvrages précédents, celui-ci manque un peu de souffle à mon goût. Quelques hasards miraculeux pour clore l'enquête décrédibilise un peu le récit.

    Bon, parlons des bretons.
    Les auteurs de polar se sont-ils donné le mot cette année ?
    Niko Tackian, Valentin Musso, Fred Vargas...
    Avec le réchauffement climatique, c'est vrai qu'on est bien en Bretagne!

    Oui, nous sommes attachés à nos légendes celtique et à nos mégalithes.
    Mais, dans cet opus d'Adamsberg, les bretons sont si caricaturaux... Non, ils ne sont pas nécessairement taiseux, têtus, rancuniers ni adeptes d'histoires légendaires presqu'idiotes et ne passent pas (tous) leur temps au comptoir.
    La modernité est bel et bien arrivée jusqu'à nous.
    On a même la fibre, c'est dire !

    Chauvine, moi? Mais non, voyons!

    À noter au fil des pages l'intérêt remarquable de l'autrice pour la cause climatique. Pendant six ans, point de roman, mais un travail non-stop pour la recherche dans ce domaine. Alors elle parsème, ci-et-là, son texte d'informations tout sauf anodines visant à alerter le lecteur sans pour autant le culpabiliser. Une chaleur anormale, des moustiques hors-saison... Oui, même en Bretagne, je confirme !

    Un rendez-vous manqué donc. En attendant l'éventuel prochain roman, je m'en vais relire les autres.

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  • J’ai aimé le lire …mais comme les avis précédents , je l’ai trouvé très compliqué, donc parfois difficile à lire ….
    Une enquête soit …mais quand elle est avec autant de rebondissements et d’affaires liées , cela devient presque trop !!

    J’ai aimé le lire …mais comme les avis précédents , je l’ai trouvé très compliqué, donc parfois difficile à lire ….
    Une enquête soit …mais quand elle est avec autant de rebondissements et d’affaires liées , cela devient presque trop !!

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