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Satan était un ange

Couverture du livre « Satan était un ange » de Karine Giebel aux éditions Fleuve Editions
Résumé:

Deux hommes en bout de course qui n'auraient jamais dû se rencontrer se retrouvent dans la même voiture pour vivre ensemble ce qui pourrait bien être leur dernière ligne droite.
Tu sais Paul, Satan était un ange... Et il le redeviendra.



Rouler, droit devant. Doubler ceux qui ont le... Voir plus

Deux hommes en bout de course qui n'auraient jamais dû se rencontrer se retrouvent dans la même voiture pour vivre ensemble ce qui pourrait bien être leur dernière ligne droite.
Tu sais Paul, Satan était un ange... Et il le redeviendra.



Rouler, droit devant. Doubler ceux qui ont le temps. Ne pas les regarder.

Mettre la musique à fond pour ne plus entendre.

Tic tac...

Bientôt, tu seras mort.



Hier encore, François était quelqu'un. Un homme qu'on regardait avec admiration, avec envie.

Aujourd'hui, il n'est plus qu'un fugitif qui tente d'échapper à son assassin. Qui le rattrapera, où qu'il aille. Quoi qu'il fasse.

La mort est certaine. L'issue, forcément fatale.

Ce n'est plus qu'une question de temps.

Il vient à peine de le comprendre.



Paul regarde derrière lui ; il voit la cohorte des victimes qui hurlent vengeance.

Il paye le prix de ses fautes.

Ne pas pleurer. Ne pas perdre de temps. Accélérer.

L'échéance approche.

Je vais mourir.



Dans la même voiture, sur une même route, deux hommes que tout semble opposer et qui pourtant fuient ensemble leurs destins différents.

Rouler droit devant, admirer la mer. Faire ce qu'ils n'ont jamais fait. Vivre des choses insensées. Vivre surtout...

Car après tout, pourquoi tenter sans cesse de trouver des explications ?

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Articles (1)

  • Conversation virtuelle avec Karine Giebel à propos de son roman Satan était un ange
    Conversation virtuelle avec Karine Giebel à propos de son roman Satan était un ange

    Dès son premier roman, Terminus Elicius, Karine Giebel s'est faite remarquée en obtenant le Prix Marseillais du Polar en 2005. Ses romans suivants n'ont pas dérogé à la règle puisqu'ils ont été quasiment primés à chaque fois. Aussi, Karine Giebel est devenue une auteure incontournable du thriller psychologique français et même international puisque ses romans sont traduits en plusieurs langues. Son dernier roman, Satan était un ange qui vient de paraître aux éditions Fleuve noir, est l'occasion pour Sylvie, lectrice passionnée, d'engager une conversation virtuelle avec l'auteure.

Avis (12)

  • Au début de ma lecture je me demandais où Karine Giebel pouvait bien nous emmener. J'ai mis plus de temps que d'habitude à rentrer dans l'histoire et à m'accrocher au personnage, Davin. Et puis la rencontre avec Paul a changé la donne et petit à petit la magie a opéré et je n'ai plus lâcher le...
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    Au début de ma lecture je me demandais où Karine Giebel pouvait bien nous emmener. J'ai mis plus de temps que d'habitude à rentrer dans l'histoire et à m'accrocher au personnage, Davin. Et puis la rencontre avec Paul a changé la donne et petit à petit la magie a opéré et je n'ai plus lâcher le livre.
    Le roman est une course contre la montre, contre la mort mais aussi et surtout l'histoire d'une rencontre. Une rencontre improbable qui hors de ce contexte particulier n'aurait pu avoir lieu. C'est très prenant et très rythmé, une fois qu'on est rentré dans l'histoire on ne décroche plus.
    Encore un excellent moment de lecture.

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  • Deux condamnés à mort embarqué dans la même voiture, dans la même fuite éperdue, tendant d'échapper à un même destin. François est poursuivi par une maladie implacable contre laquelle il ne veut pas se battre. Paul est poursuivi par ses anciens mentors, qu'il a trahi, et par la mémoire de ses...
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    Deux condamnés à mort embarqué dans la même voiture, dans la même fuite éperdue, tendant d'échapper à un même destin. François est poursuivi par une maladie implacable contre laquelle il ne veut pas se battre. Paul est poursuivi par ses anciens mentors, qu'il a trahi, et par la mémoire de ses victimes. Jusqu'où cela peut-il les conduire ? Combien de cadavres laisseront-ils sur le bord du chemin ?

    Disons-le tout de suite, l'histoire est fort peu crédible, même située en 2000. et la fin hautement improbable. Mais cela a finalement assez peu d'importance. Le roman vaut surtout par la confrontation des deux personnages, que tout semble opposer, qui sont rarement d'accord sur la conduite à tenir, mais qui deviennent très vite inséparables, liant définitivement leur destin. Les autres personnages ne sont que des faire-valoir, présent pour donner du corps à l'intrigue et surtout exacerber les réaction des deux héros.

    J'ai beaucoup aimé la première moitié du livre, digne d'un coup de coeur : l'écriture est incisive, rapide, nerveuse. Les actions s'enchaînent, entraînant le lecteur de rebondissement en rebondissement. On n'a pas envie de quitter la lecture. La seconde moitié m'a un peu déçu. Ce n'est pas le fait de l'écriture, plutôt l'intrigue qui s'amollit, perd en rythme, donne parfois le sentiment de tourner en rond, ou de sombrer dans une psychologie un peu basique... Dommage.

    Néanmoins, un bon roman noir et un très bon moment de lecture.

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  • Ce roman nous fait croiser le destin de François, atteint d'une tumeur au cerveau, qui refuse les traitements et pour qui la seule solution est la fuite en avant et celui de Paulo, un jeune auto-stoppeur que François embarque dans son road movie tout d'abord vers Marseille puis vers une...
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    Ce roman nous fait croiser le destin de François, atteint d'une tumeur au cerveau, qui refuse les traitements et pour qui la seule solution est la fuite en avant et celui de Paulo, un jeune auto-stoppeur que François embarque dans son road movie tout d'abord vers Marseille puis vers une destination qui leur importe peu à tous les deux. La destination finale est plutôt la Vie … la Mort…
    Alors, autant j'ai dévoré les précédents romans de K. Giebel avec énormément d'appétit, surtout le « Purgatoire des innocents » ou encore « Meurtres pour rédemption » et « Terminus Elicius », romans que je trouve fantastiques, autant celui-ci m'a laissé un gout amer. Pourquoi ? Parce qu'on sait parfaitement comment cela ne va pas manquer de finir et ça, ça m'a beaucoup gênée car cela m'a démotivée en quelque sorte. « L'issue est forcément fatale. Ce n'est qu'une question de temps ». Même si la totalité de ses romans finissent « mal » ou « bien et mal », il y a toujours un suspense qui ne se dément pas au fil de la lecture ; par contre celui-ci est définitivement sans aucuns espoirs. Moins violent, plus humain, ce récit est néanmoins attachant et l'on est d'autant plus navré du final. Entraîné chez elle dans une spirale toujours plus violente, plus choquante et plus noire on ressent donc une petite déception, c'est même le roman que j'aime le moins pour le moment chez elle , mais ne soyons pas excessif, c'est tout de même très bien ! (7 sur une échelle de 10 tout de même!!)

    Plus d'avis sur mon blog: https://christinehoussin1.wixsite.com/bouquinista
    Ma page Facebook: https://www.facebook.com/bouquinista/

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  • L'un court après le temps,
    L'autre fuit le temps d'avant,
    Le temps est compté pour l'un,
    L'autre veut gagner du temps.
    Leur course est infernale.
    Et mes yeux halètent.
    Karine Giebel parsème la terreur et le suspense. On n'aurait beau imaginer l'issue, on se met le doigt dans l'oeil, ou le...
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    L'un court après le temps,
    L'autre fuit le temps d'avant,
    Le temps est compté pour l'un,
    L'autre veut gagner du temps.
    Leur course est infernale.
    Et mes yeux halètent.
    Karine Giebel parsème la terreur et le suspense. On n'aurait beau imaginer l'issue, on se met le doigt dans l'oeil, ou le pistolet sur la tempe.

    Sa plume tue, sans vergogne. Pas de quartier ni de pitié pour les dommages collatéraux. Ils n'avaient qu'à pas être là, à traîner dans les pages.
    Satan était un ange. Karine Giebel aussi. Démoniaque elle est, démoniaque elle reste !

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  • J adore Karine Giebel,mais là j'était déçue du livre,pas facile après le purgatoire des innocents de réitérer un tel niveau. Karine Giebel évite toutefois l’écueil de la répétition en nous proposant un roman noir certes bien punchy mais qui pourra peut-être décevoir ses fans par son côté...
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    J adore Karine Giebel,mais là j'était déçue du livre,pas facile après le purgatoire des innocents de réitérer un tel niveau. Karine Giebel évite toutefois l’écueil de la répétition en nous proposant un roman noir certes bien punchy mais qui pourra peut-être décevoir ses fans par son côté prévisible,bon chaque livre écrite par Giebel est différend ,j'ai moins aimer celui-là .

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  • Ce sera le début d'un road-movie étonnant et effrayant, François, Paul, la Mort et quelques autres voyageurs peu recommandables...

    J'ai achété ce livre suite à ma rencontre avec Karine Giebel à Saint Maur en poche , suite aussi à ma lecture de son livre juste une ombre celle ci disait que le...
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    Ce sera le début d'un road-movie étonnant et effrayant, François, Paul, la Mort et quelques autres voyageurs peu recommandables...

    J'ai achété ce livre suite à ma rencontre avec Karine Giebel à Saint Maur en poche , suite aussi à ma lecture de son livre juste une ombre celle ci disait que le thriller s’était imposait à elle et en lisant son précédent livre je me suis dis que c’était un bon choix .

    En lisant le résumé ayant lu autre chose d'elle je m'attendais pas à ce genre de livre que j'ai trouvé plus centré sur une histoire d'amitié . Celui ci se lit facilement mais ne surprends guere et la fin m'a laissé comme un gout d'inachevé .

    Le lire pour l'histoire d'amitié

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  • Depuis qu’il se sait condamné par la médecine à très court terme, l’avocat d’affaire lillois François Davin à pris le volant et fonce vers le sud, pied au plancher, sans réel but : rouler pour rouler, rouler pour oublier, pour accepter. Dans la banlieue de Lyon, il prend Paul en stop, une...
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    Depuis qu’il se sait condamné par la médecine à très court terme, l’avocat d’affaire lillois François Davin à pris le volant et fonce vers le sud, pied au plancher, sans réel but : rouler pour rouler, rouler pour oublier, pour accepter. Dans la banlieue de Lyon, il prend Paul en stop, une vingtaine d’année, un peu mystérieux et un peu inquiétant. Paul fuit lui aussi, mais quelque chose de bien réel qui va les rattraper tous les deux. Une fois n’est pas coutume, je n’ai pas été emballée, transportée, bouleversée par ce dernier Karine Giebel. Dans la forme c’est toujours très bien écrit, percutant, à base de chapitres équilibrés et de phrases courtes (certaines sans verbe !), avec une tension qui va crescendo, vers toujours plus de violence, de noirceur et de cadavres. Mais sur le fond, je n’ai pas réussi à m’attacher réellement aux deux personnages, j’ai trouvé leur psychologie plus sommaire que d’habitude et la toile de fond (le grand banditisme, le proxénétisme et le trafic de drogues), çà m’intéresse moyen. Je crois que c’est surtout cela qui m’a un peu déçu. Une histoire d’amitié quasi filial entre un homme psychologiquement ébranlé et un gamin violent, une histoire d’amitié dont on sent rapidement qu’elle tourne à l’affection père-fils mais à laquelle on a parfois du mal à croire ! C’est noir et un peu sordide mais bien moins que d’habitude avec Giebel, et la fin (quand on connait son style) étonne un peu. C’est violent aussi, d’une violence assez crédible, puisque la toile de fond de cette histoire, de ce « road-roman » (l’équivalent de road-movie !) c’est le banditisme d’aujourd’hui, de celui qui fait régulièrement la une des journaux. Mais les personnages de Paul et François n’ont pas la force, le charisme d’un Raphaël (« Purgatoire des innocent » ») ou d’une Marianne (« Meurtre pour rédemption »), ils sont un peu moins bien dessinées, un peu plus binaires, un peu moins fouillés, beaucoup moins attachants. Et puis le peiti message écolo en filigrane parait, comme dire… un peu « à la mode ». Giebel a placé la barre haut, très haut avec ces deux monuments précités, elle est donc condamnée à nous décevoir un petit peu parfois, c’est logique. Dans mon petit palmarès personnel, je le place juste devant celui que j’ai le moins aimé de tous : « Chiens de sang ». Mais ce n’est pas ce tout petit bémol qui va me détourner de son travail, elle m’a trop scotché par le passé !

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  • Très déçue par ce livre qui est pour moi très en dessous de ce qu'elle a écrit précedemment. Le style est là , mais le livre est moins noir que ce que l'on a pu connaitre avec Terminus Elicius ou le purgatoire des innocents. Vite vite un autre roman pour que je ne reste pas sur une mauvaise...
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    Très déçue par ce livre qui est pour moi très en dessous de ce qu'elle a écrit précedemment. Le style est là , mais le livre est moins noir que ce que l'on a pu connaitre avec Terminus Elicius ou le purgatoire des innocents. Vite vite un autre roman pour que je ne reste pas sur une mauvaise impression

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