Pour un poète, les mots sont des fleurs d'où suintent la joie de vivre et qui souffrent sous l'effet d'un tourbillon de sentiments. Des mots viennent alors y chanter ce qu'ils n'auraient pu que bégayer sans grâce, sans l'effusion d'un coeur prêt à se confondre avec le chant de l'intériorité. Dans ces moments d'extase, les mots deviennent ce qu'ils sont depuis le début du monde : l'acte d'une lumière qui les dépasse. Ils tremblent, ils n'osent que vivre dans le secret de leur propre abîme. Ce sont des fleurs qui chantent, des baisers plus somptueux que les mets les plus savoureux. La gastronomie du coeur !
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