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Objectivisme et volonté(s)

Couverture du livre « Objectivisme et volonté(s) » de Maurice Kamto aux éditions Pedone
  • Date de parution :
  • Editeur : Pedone
  • EAN : 9782233009951
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

Maurice Kamto, universitaire et praticien, réussit avec grand art à mêler un strict positivisme juridique avec une approche critique du droit international qu'on ne saurait étudier comme un univers clos sur lui-même. Sans doute parce qu'il sait que la seconde est vaine sans maîtrise du premier,... Voir plus

Maurice Kamto, universitaire et praticien, réussit avec grand art à mêler un strict positivisme juridique avec une approche critique du droit international qu'on ne saurait étudier comme un univers clos sur lui-même. Sans doute parce qu'il sait que la seconde est vaine sans maîtrise du premier, il part toujours de celui-ci pour, ensuite, exposer sa « doctrine » du droit international. En s'en tenant à l'échantillon des écrits publiés dans ce volume, on notera deux grands axes de réflexion.

D'une part, à partir d'un examen scrupuleux des notions, techniques et mécanismes fondamentaux du droit international, comme l'Etat, le droit des traités, la coutume et sa codification ou encore le contentieux international, Maurice Kamto revisite les notions les plus discutées du droit international que sont le jus cogens, les obligations erga omnes ou encore l'autorité des décisions de la Cour internationale de Justice.

D'autre part, fort de la même méthodologie positiviste, il n'hésite pas à remettre en question certaines idées prétendument fondées sur celle-ci mais en réalité dévoyées, comme le statut juridique des traités signés entre les représentants des puissances coloniales et les chefs africains. On sera également impressionné par les réquisitoires menés contre les principes de souveraineté et d'égalité des Etats qu'il contemple depuis la réalité des faits, en particulier la très grande pauvreté de certains Etats qui ne disposent même pas des outils de base d'une diplomatie internationale. Or, à cette inégalité factuelle, le droit « du » développement et le droit « au » développement n'y ont rien fait en sorte que la mondialisation « pourrait être un terrible malentendu » ...

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