Passionné(e) de lecture ? Inscrivez-vous gratuitement ou connectez-vous pour rejoindre la communauté et bénéficier de toutes les fonctionnalités du site !  

Monuments par défaut ; architecture et mémoire depuis la Shoah

Couverture du livre « Monuments par défaut ; architecture et mémoire depuis la Shoah » de Zevi Adachiara aux éditions Conference
  • Date de parution :
  • Editeur : Conference
  • EAN : 9791097497064
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

Dans cette réflexion sur l'architecture et la mémoire depuis la Shoah, Adachiara Zevi nous propose une histoire des monuments « par défaut ». La mémoire du pire, observet- elle, peut difficilement s'accommoder des qualités généralement attribuées à la monumentalité - unicité, statisme,... Voir plus

Dans cette réflexion sur l'architecture et la mémoire depuis la Shoah, Adachiara Zevi nous propose une histoire des monuments « par défaut ». La mémoire du pire, observet- elle, peut difficilement s'accommoder des qualités généralement attribuées à la monumentalité - unicité, statisme, hiératisme -, en un mot de l'impassibilité. Toute la question est alors de savoir quelle architecture, quel art inventer devant un tel défi.
Adachiara Zevi s'efforce de montrer que la mémoire est architecture : ainsi la « monumentalité » doit-elle se mettre à l'épreuve de ce qu'elle commémore, et ouvrir l'espace éthique de l'introspection et du souvenir. Il faut permettre à la mémoire de répondre à deux impératifs essentiels : n'être pas inerte et comme à distance de nous, et, par suite, respecter et interroger le passé pour y puiser la forme du présent.
L'auteur décrit et analyse comment cette mémoire s'est incarnée depuis la fin de la Deuxième Guerre mondiale.
L'ouvrage, richement illustré, conduit le lecteur dans les mémoriaux et les Musées de la Shoah du monde entier - de Rome à Jérusalem, de Washington à Paris, de Berlin à Turin ou à Milan, et jusque sur les Stolpersteine, ces « pierres d'achoppement » enfoncées dans le sol devant les derniers domiciles des victimes du nazisme.
Cette histoire de l'architecture contemporaine en lien avec l'après-Shoah éclaire d'un jour inédit les différentes étapes de ce que Raul Hilberg, le grand historien de la destruction des Juifs d'Europe, appelait « la politique de la mémoire ». Il propose ainsi une remarquable interprétation de tendances majeures de l'art contemporain.

Donner votre avis