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Les voleurs d'innocence

Couverture du livre « Les voleurs d'innocence » de Sarai Walker aux éditions Editions Gallmeister
Résumé:

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Avis (9)

  • Je sors de ma lecture encore toute chamboulée. Imaginez une famille sur laquelle pèse une malédiction et pour laquelle vous savez à l’avance qu’ils vont tous mourir dans le roman, les uns après les autres. Je ne pensais pas avoir envie de e genre de lectures en ce moment et pourtant j’ai été...
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    Je sors de ma lecture encore toute chamboulée. Imaginez une famille sur laquelle pèse une malédiction et pour laquelle vous savez à l’avance qu’ils vont tous mourir dans le roman, les uns après les autres. Je ne pensais pas avoir envie de e genre de lectures en ce moment et pourtant j’ai été happée par la vie de la famille Chapel.
    C’est un roman où l’amour est synonyme de mort et pourtant il y a une attirance irrésistible car l’histoire est belle, un peu poétique et fantastique. Ce roman interroge aussi sur la place des femmes dans la société. J’ai beaucoup aimé la fin et le dénouement de cette histoire.
    Sur certains aspects, ma lecture m’a fait penser à la série BlackWater de Michael McDowell que j’avais beaucoup aimé.
    A lire sans hésiter si les 600 pages ne vous font pas peur :-)

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  • Prenant pour une histoire originale, peu commune.

    Prenant pour une histoire originale, peu commune.

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  • Nous somme dans les années 50 à Bellflower Village, bourgade dans laquelle vivent six sœurs aux prénoms fleuris., leur mère, Belinda, psychologiquement perturbée et leur père qui n'a en tête que la réussite de son entreprise de fabrication d'armes.
    Toute la famille vit au "gâteau de mariage",...
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    Nous somme dans les années 50 à Bellflower Village, bourgade dans laquelle vivent six sœurs aux prénoms fleuris., leur mère, Belinda, psychologiquement perturbée et leur père qui n'a en tête que la réussite de son entreprise de fabrication d'armes.
    Toute la famille vit au "gâteau de mariage", une immense demeure où chacun à son espace.
    La sororité est soudée, inséparable. Jusqu'au jour où Aster, l'ainée, décide de se marier. La vie et l'avenir des filles Chapel basculent.
    Un roman empli de références littéraires qui emporte le lecteur dans un récit mystérieux où la seule issue pour ces jeunes femmes d'échapper à leur famille et s'émanciper est le mariage. Mais à quel prix ?

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  • Je suis dithyrambique sur ce magnifique roman qui propose une intrigue provocante à l'écriture enchanteresse. Une atmosphère enivrante d'un bouquet de fleurs colorées. Une saga familiale touchée par une étrange malédiction intergénérationnelle Une fresque grandiose dessinée dans une ambiance...
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    Je suis dithyrambique sur ce magnifique roman qui propose une intrigue provocante à l'écriture enchanteresse. Une atmosphère enivrante d'un bouquet de fleurs colorées. Une saga familiale touchée par une étrange malédiction intergénérationnelle Une fresque grandiose dessinée dans une ambiance gothique. Une pépite féministe doublée d'une sororité attachiante. Le tout dans un décor victorien aux sonorité d'une Émily Dickinson.
    L'histoire :
    Dans les années 1950 six jeunes filles aux doux prénoms de fleurs – Aster, Rosalind, Calla, Daphne, Iris et Hazel – vivent avec leurs parents dans l’opulence d’une grande bâtisse victorienne. Mais le malheur pèse sur les Chapel. Belinda, la mère à l’esprit torturé, semble pouvoir prédire leur funeste destin.
    Tout commence pourtant bien : par une noce. Mais à peine est-elle mariée, que la sœur aînée meurt mystérieusement, laissant sa famille en état de choc. Puis la deuxième connaît le même sort. La troisième puis la quatrième vont bientôt les rejoindre dans le cimetière familial.

    Ce conte fou d'originalité porte un regard acerbe sur le pouvoir masculin qui enferme les femmes pour mieux les priver de liberté.

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  • Elles sont six, six enfants au prénom de fleurs, un si beau bouquet que pourtant la malédiction familiale menace. Leur mère a perdu sa propre mère lors de sa naissance et celle-ci avait vécu le même sort. Pour cette génération de jeunes filles, le destin frappe beaucoup plutôt, le jour même de...
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    Elles sont six, six enfants au prénom de fleurs, un si beau bouquet que pourtant la malédiction familiale menace. Leur mère a perdu sa propre mère lors de sa naissance et celle-ci avait vécu le même sort. Pour cette génération de jeunes filles, le destin frappe beaucoup plutôt, le jour même de leur mariage. Les prédictions de la mère, que seule Iris, la quatrième de la fratrie semble comprendre, n’y feront rien.

    Certes le propos est sombre et pourtant on est rapidement happé par cette histoire qui renvoie à la manière d’un conte à une réflexion sur le sort des femmes, au coeur du vingtième siècle. N’est-ce pas une sorte de petite mort que de se retrouver confinée entre quatre murs, fussent-ils richement garnis, pour œuvrer dans l’ombre des homme s qui accomplissent leur destin, délestés des charges du quotidien ?


    J’ai aimé les portraits de ces jeunes filles et l’ambiance parfois à limite du fantastique.

    La deuxième partie est très différente, tant dans le contenu que la forme. Il est sans doute difficile de terminer une telle histoire. Mais le propos reste intéressant.

    C’est un récit très féministe, dont la tendance est d’accuser le monde masculin de tous les maux que subissent les femmes, au point de ne leur reconnaître qu’une utilité accessoire

    « Je n'ai jamais laissé beaucoup de place aux hommes dans ma vie, mais il est utile d'en avoir dans les parages lorsqu'il faut porter les objets lourds »

    Belle découverte que ce roman écrit à la manière d’un conte, dont le décor rend racine dans notre passé récent.

    Merci à l'équipe des Bibliomaniacs pour leur podcast consacré à ce roman, et qui m'a donné envie de le découvrir


    624 pages Gallmeister 24/08/2023
    Traduction Janique Jouin-de Laurens

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  • C'est l'heure d'aller (encore) à contre-courant ! Que de promesses sur cet ouvrage à côté duquel je suis totalement passée, m'ennuyant ferme jusqu'à me forcer pour le terminer, résistant pour ne pas l'abandonner. Maso, moi ? Rien qu'un peu. Une quinzaine de jours avec le sentiment d'un énorme...
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    C'est l'heure d'aller (encore) à contre-courant ! Que de promesses sur cet ouvrage à côté duquel je suis totalement passée, m'ennuyant ferme jusqu'à me forcer pour le terminer, résistant pour ne pas l'abandonner. Maso, moi ? Rien qu'un peu. Une quinzaine de jours avec le sentiment d'un énorme gâchis de temps précieux quand d'autres livres méritaient bien plus mon attention.

    Ici, le féminisme se décline en une brochette de clichés bien lourds. Les 50's c'est sexy et glamour, il paraît. Et ce, même à travers une malédiction “trop gothique”. C'est cela, oui. Malédiction ne tenant qu'en une phrase très spontanée qui a fait rire et sourire mes proches : Voir le loup, tue. Tout est dit. Des descriptions dans le moindre détail à n'en plus finir pour chaque mariage, rencontre, shopping etc. - journal ou pas - cela fait beaucoup de remplissage, sans oublier les incohérences vu que c'est écrit 60 ans plus tard. Personnage hypermnésique ? Tout cela pour "apprendre" que pour survivre en tant que femme dans la famille Chapel, il vaut mieux préférer les femmes. L'amour peu importe sa forme, ses contours, et sa profondeur, c'est ok pour moi. La diabolisation comme dans ce livre, alors là pas du tout !

    En 2023, j'attends autre chose de récits imaginaires prétendument féministes, loin des excès, loin des extrêmes, loin des métaphores lourdingues (On en parle du symbole phallique des armes ?), loin d'une propagande poussive, à diaboliser, cliché (on les aura vraiment tous eu), et qui ne chemine en aucun cas vers l'équité ou l'évolution des mentalités.

    J'ai beau recadré avec l'époque, la quête d'émancipation etc., je reste convaincue qu'il y avait de quoi faire la part belle à des personnages d'envergure et marquants d'une bien meilleure façon et d'une bien plus belle écriture avec des femmes capables de se réaliser par et pour elles-mêmes - d'autres autrices savent exploiter cette époque et ses codes de manière bien plus intéressante (lessons in chemistry adaptée en série par ex, et on comprend pourquoi, je me pencherai sur le roman également). Bref, merci mais non merci. Je conseille, par ailleurs, la chaîne youtube Virago qui nous présente des portraits historiques de femmes admirables, et souvent peu connues, ayant marqué leur époque.

    Lu dans le cadre du pumpkin autum challenge - l'esprit indomptable de Jo March (Femme, sororité, indépendance, écrivaine...).

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  • Laissez vous captiver et envouter par le destin des sœurs Chapel serait une accroche parfaitement appropriée pour évoquer Les voleurs d'innocence de Sarai Walker aux Editions Gallmeister.
    En effet, ce roman qui met en scène six sœurs aux prénoms fleuris nous emporte dans les années 50 à...
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    Laissez vous captiver et envouter par le destin des sœurs Chapel serait une accroche parfaitement appropriée pour évoquer Les voleurs d'innocence de Sarai Walker aux Editions Gallmeister.
    En effet, ce roman qui met en scène six sœurs aux prénoms fleuris nous emporte dans les années 50 à Bellflower Village, bourgade dans laquelle vit cette sororité entourée d'une mère, Bellinda, psychologiquement perturbée et d'un père distant, totalement voué à la réussite de l'entreprise familiale de production d'armes.
    Cette famille dysfonctionnelle vit dans une immense demeure bourgeoise appelée, le gâteau de mariage, dans laquelle les filles très proches et inséparables ont leur propre appartement et tentent d'oublier les cris déchirants et nocturnes de leur mère.
    Mais lorsque Aster la plus âgée décide de se marier, la vie et l'avenir des filles Chapel basculent...Une étrange malédiction semble planer sur elles.
    Ce roman est, à bien des égards, vénéneux, troublant et fascinant avec des personnages singuliers et énigmatiques et j'ai été totalement fascinée par cette histoire de sororité au destin tragique.
    Tout à la fois, conte macabre, roman gothique, expérience mystique, Les voleurs d'innocence est également la critique d'une société patriarcale, la dénonciation d'un monde dans lequel seul le mariage permet à une femme de s'émanciper de sa famille, de sa condition...mais à quel prix ?
    Pour étoffer son propos et enrichir son texte, Sarai Walker n'hésite pas à convoquer les figures féminines et tutélaires qu'elle admire telles que Georgia O'Keeffe, Emily Dickinson ou Sylvia Plath et à travers cet opus, elle rend un bel hommage aux sœurs Brontë dont l'influence et l'inspiration sont indéniables.
    Ces références artistiques, littéraires ainsi que l'omniprésence des évocations florales et botaniques ont également contribué à ce que je me sente emportée par ce récit mystérieux et si prenant ...et quelques jours après avoir refermé ce roman, il plane toujours un peu des sœurs Chapel dans mon esprit.
    Mymy
    https://www.facebook.com/photo/?fbid=833674978761583&set=a.542095317919552

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  • 1950, dans le Connecticut, dans une énorme bâtisse victorienne, six sœurs de 11 à 19 ans vivent avec leur mère Belinda, que tout le monde considère comme folle sauf Iris, la cinquième sœur, la narratrice et un père qui se désintéresse de sa famille et ne s'occupe que de son entreprise...
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    1950, dans le Connecticut, dans une énorme bâtisse victorienne, six sœurs de 11 à 19 ans vivent avec leur mère Belinda, que tout le monde considère comme folle sauf Iris, la cinquième sœur, la narratrice et un père qui se désintéresse de sa famille et ne s'occupe que de son entreprise florissante de fabrication d'armes. Un sort semble s'acharner sur les jeunes filles ; aussitôt mariées, elles meurent le lendemain dans une crise de folie. Iris refuse ce destin.
    Ce roman foisonnant nous emporte dans une atmosphère gothique, tendue, angoissante, dans un conte macabre assez allégorique. Toutes les sœurs veulent échapper à la maison-prison, à l'atmosphère délétère de leur famille et le seul moyen que la plupart d'entre elles trouve est le mariage ou du moins un homme qui les emmène loin. La mort après le mariage, comme la mort en couches des aïeules des sœurs, sont le symbole de la mort de la liberté des femmes. Seule Iris, qui choisit l'art comme mode d'expression, aura une vie de femme libre mais à quel prix!
    L'art et la nature sont très présents dans ce livre et le personnage d'Iris, en particulier quand elle s'installe au Nouveau-Mexique, m'a fait penser à la peintre Georgia O'Keeffe (1887-1986) connue, en particulier, pour ses représentations en gros plan, très détaillées de fleurs, évoquant le corps de la femme. Seule la rose bénéficie d'un traitement spécial; normalement symbole de beauté, son parfum est, ici, vénéneux, annonciateur de malheurs.
    Autre thème important : le contact intime et doux avec les défunts, le sentiment qu’ils accompagnent ceux qui les ont aimés, le sentiment de leur présence et que la mort permettra de les rejoindre. Le diagnostic de la folie permet de rejeter celles qui vivent cette proximité dans le domaine de la médecine, de l’enfermement pour ne pas se poser de questions sur ce que l’on ne comprend pas. Le roman n’apporte, d’ailleurs, aucune réponse définitive sur ce qui a causé la mort brutale et inexpliquée des sœurs mais ce n’est pas ce qui importe vraiment.
    Les 624 pages de ce roman vous saisissent et ne vous lâchent plus malgré quelques longueurs qui ne gâchent cependant pas la lecture ; nous vivons avec les sœurs, avons peur pour elles, souffrons avec celles qui restent, l’atmosphère de cette maison-tombeau nous oppresse.
    Une belle découverte.

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