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Les villes assassines

Couverture du livre « Les villes assassines » de Alfred Alexandre aux éditions Archipel
  • Date de parution :
  • Editeur : Archipel
  • EAN : 9782359050134
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

Evane habite un quartier sordide où règnent la violence et la drogue, un quartier où les rêves sont écrasés sous la misère. Il est épris d'une jeune prostituée qui danse tous les vendredis soirs chez Slack, caïd du quartier faisant régner la terreur sous l'accord tacite des autorités. Evane aime... Voir plus

Evane habite un quartier sordide où règnent la violence et la drogue, un quartier où les rêves sont écrasés sous la misère. Il est épris d'une jeune prostituée qui danse tous les vendredis soirs chez Slack, caïd du quartier faisant régner la terreur sous l'accord tacite des autorités. Evane aime une femme sans rien avouer, terrorisé par l'influence de cet homme sans morale qui s'est déclaré « propriétaire » des femmes qu'il exploite. Un matin, la jeune Winona demande à Evan de l'emmener voir la mer. Commence alors une relation secrète. Un nouveau rêve se forme, celui d'une autre vie, à deux, ailleurs. Dans une langue en perpétuelle invention, Les Villes assassines raconte l'histoire de cette tentative d'amour au sein d'un monde violent, sale, et corrompu. Une écriture sans détours, une véritable poésie du désespoir.

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Avis (6)

  • Ce roman décrit la descente aux enfers de deux amants, Evane et Winona, dans un quartier marginal de Fort-de-France en Martinique.

    Dans une ambiance urbaine et violente, où règne la loi du plus fort, où domine la drogue, où coule le sang dans l’indifférence générale, où souffrent des femmes...
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    Ce roman décrit la descente aux enfers de deux amants, Evane et Winona, dans un quartier marginal de Fort-de-France en Martinique.

    Dans une ambiance urbaine et violente, où règne la loi du plus fort, où domine la drogue, où coule le sang dans l’indifférence générale, où souffrent des femmes soumises et objetisées, nos deux héros aspirent pourtant à s’évader vers un espace de liberté et de douceur. Mais tout est là pour nous rappeler que ce quartier est une prison dont on ne peut pas s’échapper, et où le rêve n’a pas sa place. De la description de l’espace, organisé autour de 4 rues aux noms évocateurs (comme Sans-Retour ou Fièvre), aux scènes de violence ordinaire dépeintes avec précision par l’auteur, en passant par son style oral et saccadé, tout concourt à créer une ambiance oppressante et cruelle.

    Malgré l’issue fatale qui les guette, nos deux héros, animés par une rage de vivre et d’aimer, réussiront tout de même à picorer quelques rares instants de bonheur, laissant entrevoir un mince rayon d’espoir dans cet univers assassin.

    Un roman bouleversant, plein de douleur et de beauté.

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  • Une écriture terriblement urbaine, violente, et particulièrement colorée raconte la Martinique contemporaine, très très loin des cartes postales idylliques. Là-bas, la misère, l’ennui, les villes y assassinent l’amour, c’est excessif mais efficace

    Une écriture terriblement urbaine, violente, et particulièrement colorée raconte la Martinique contemporaine, très très loin des cartes postales idylliques. Là-bas, la misère, l’ennui, les villes y assassinent l’amour, c’est excessif mais efficace

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  • ce livre est tout simplement bouleversant
    et vous amène un regard si éclairé pour celui qui sait le recevoir
    il vous transporte il vous saisit vous êtes tenu en haleine
    un merveilleux livre que je n'aurai jamais eu l'occasion de connaître
    merci à ce prix orange de nous donner ces belles...
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    ce livre est tout simplement bouleversant
    et vous amène un regard si éclairé pour celui qui sait le recevoir
    il vous transporte il vous saisit vous êtes tenu en haleine
    un merveilleux livre que je n'aurai jamais eu l'occasion de connaître
    merci à ce prix orange de nous donner ces belles opportunités

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  • Les villes assassines
    d’Alfred Alexandre (Ecriture)

    Martinique. Département français. Rue Fièvre, rue Sans-Retour, rue Vieille-aux-Morts. Zones perdues de Fort-de-France. Zones qui «n’aiment pas qu’on dise qu’elles sont belles.»
    Là survivent Evane le siphonneur d’essence, Winona gogo girl,...
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    Les villes assassines
    d’Alfred Alexandre (Ecriture)

    Martinique. Département français. Rue Fièvre, rue Sans-Retour, rue Vieille-aux-Morts. Zones perdues de Fort-de-France. Zones qui «n’aiment pas qu’on dise qu’elles sont belles.»
    Là survivent Evane le siphonneur d’essence, Winona gogo girl, Doppy son père qui «la regarde, les yeux pleins d’envie triste, remuer son corps chaque vendredi et samedi soir, en string ou en body.», Manuel le petit boutiquier du coin recruteur de dealers, Venaton «géreur des associatifs», Big Time le DJ et sa sono TNT, et puis, et puis, y’a Slack au surnom qui siffle comme une lame de rasoir, le terrifiant Slack, «une main sur la crosse du revolver ou le manchon de son coutelas.». Slack et son gang de «macouts».
    Une vrai cour des miracles !
    Ici bas, entre la rue Fièvre et la rue Sans-Retour, règne Slack.
    Ici, très bas, s’étend le territoire autorisé de Slack : drogues, magouilles en tout genre...jusqu’aux femmes...jusqu’à Winona.
    Tout passe entre ses mains. Slack, le maître du monde.
    Et dans cette violence désespérée Evane et Winona vont se rencontrer et oser espérer.
    Mais comment s’en sortir sans se faire ratrapper ?
    Comment aimer sans illusions ?
    Un roman noir. Très noir. Hanté de chimères.
    Une rue sans retour.
    Un roman parfaitement maîtrisé par Alfred Alexandre.


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  • Étonnante confrontation entre deux romans, Les Heures silencieuses et Les Villes assassines, qu’un bon hasard m’a fait lire le même jour : courts l’un et l’autre, écrits par des auteurs inconnus, une même musique (1,2 - 1, 2, 3, 4) dans chacun des deux titres – les heures silencieuses, les...
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    Étonnante confrontation entre deux romans, Les Heures silencieuses et Les Villes assassines, qu’un bon hasard m’a fait lire le même jour : courts l’un et l’autre, écrits par des auteurs inconnus, une même musique (1,2 - 1, 2, 3, 4) dans chacun des deux titres – les heures silencieuses, les villes assassines –, et prose sublimée par la poésie, celle des Heures silencieuses qui joue sur la délicatesse, celle des Villes assassines sur la violence. Mon analyse les situe au même (bon) niveau littéraire… Lequel préfère-je ? Mon "feeling" personnel va à la délicatesse mais la noirceur est ce que je cherche en littérature. Dans le premier elle se retient derrière la délicatesse, dans le second : sous la violence urbaine l’innocence de l’amour. Lequel préfère-je ?

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  • Alfred Alexandre nous plonge dans les bas fonds d’un quartier de Fort de France et une population de recalés de la vie, reconnaissables à leurs crânes rasés et leurs tatouages. L’histoire est pourtant universelle et en rouge et noir.
    Rouge comme le string des reines de la nuit, les...
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    Alfred Alexandre nous plonge dans les bas fonds d’un quartier de Fort de France et une population de recalés de la vie, reconnaissables à leurs crânes rasés et leurs tatouages. L’histoire est pourtant universelle et en rouge et noir.
    Rouge comme le string des reines de la nuit, les lumières de la ville sous la pluie, le sang qui circule ou encore comme la bouche brûlée à l’acide ou l’œil imbibé d’alcool.
    Noire comme la plage couverte d’algues et de bois mort ou comme la messe.
    L’auteur décrit avec acuité la vie des deux principaux personnages, dont l’équilibre tient à un fil. Un nouveau départ sera-t-il possible ou le mur tissé par le chef de bande constitue-t-il une prison immuable ?.
    Ces enfants de la rue ont déjà tout appris de la vie ou presque. La désespérance et la magie amoureuse sont les deux plateaux de la balance.
    Si rouge est une des couleurs de la palette d’Alfred Alexandre, il est permis d’imaginer qu’il rougisse de plaisir sous les compliments tant sa plume est riche en sentiments, visages et lumières.

    Si l’on quitte Les villes assassines avec ses amours mortes au champ d’honneur, vivement d’autres amours dans un prochain roman

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