1936. À peine arrivée à Paris, la Ville Lumière apparaît à Annabelle Blake, jeune infi rmière contrainte de fuir Londres, comme la cité de tous les possibles.
Elle y fait la connaissance d'Étienne, poète en devenir, et de Henri, peintre en quête de reconnaissance. Ensemble, ils passent leurs journées à flirter et à prendre du bon temps. Mais ce Paris bohème n'est pas qu'une fête, d'autant que la guerre civile menace en Espagne...
Deux décennies plus tard, suivant les pas de sa mère, Eugénie, une artiste prometteuse, tombe amoureuse de la capitale sitôt arrivée gare de Lyon. Mais elle ne se doute pas des secrets que son séjour va faire surgir...
Tamara McKinley délaisse le temps d'un roman les paysages sauvages de sa terre natale pour Paris et un Pays basque à feu et à sang, avec le brio qui ont fait le succès de ses grands romans australiens.
Dans le cadre du partenariat avec les éditions de l’Archipel, j’ai reçu le roman de Tamara McKinley Les échos du souvenir.
Couverture du livre « Les échos du souvenir » de Tamara Mckinley aux éditions Archipel
Alors que la guerre civile fait rage en Espagne, de l’autre côté de la Manche, Annabelle, jeune infirmière, essaie de fuir un père et les projets qu’il a pour elle. Elle trouve refuge en France dans la famille de sa mère chez une tante artiste. Elle y rencontre deux jeunes artistes, Etienne le poète et Henri le peintre. Le charme ne tarde pas à opérer entre Annabelle et Henri et cet amour naissant la pousse à partir avec eux prêter mains fortes aux combattants de Franco.
Vingt ans plus tard, Eugénie, la fille d’Annabelle, suit les pas de sa mère et vient s’installer chez sa grande tante pour y suivre des études aux Beaux-Arts mais cette arrivée va lui révéler bien des secrets de famille.
Ce roman historique qui aborde un sujet qui m’est cher puisque mon grand-père a fui le régime de Franco tend plus vers la romance que vers l’histoire mais il ravira les amateurs d’art et de Paris. J’ai pour ma part passé un bon moment de lecture mais aujourd’hui plusieurs semaines après je n’ai que de vagues souvenirs et surtout l’impression que l’autrice s’est appuyé sur des clichés français. Le tableau qu’elle fait du décor parisien avec ses artistes et ponts est un peu trop attendu pour ma part. On sent un peu trop l’idéalisation parisienne par le regard étranger…
En résumé : une histoire d’amour romanesque sur fond de guerre civile.
Avis : PALPITANT
Lire du Tamara McKinley, c’est partir pour deux ou trois heures hors du temps, juste accroché aux mots qui coulent page après page.
Dans Les échos du souvenir, il y a les horreurs de la guerre mais aussi l’enthousiasmant courage des jeunes qui veulent se conduire en héros. Et ces valeurs romanesques sont un atout que l’auteur manie avec succès.
Annabelle Blake doit fuir l’Angleterre, un père despote, une mère ayant choisi la facilité et un amoureux gentil mais qu’elle ne peut payer de retour. Son indomptable fierté et son envie de vivre vont lui donner un destin qu’elle ne pouvait imaginer. Elle rejoint Paris et une tante Aline, bohème et artiste, qui la prend sous son aile. Elle découvrira, grâce à Henri et Etienne, ce qu’est la vie et même si elle se conjuguera avec la mort, elle fera d’elle une femme brave, aimante et responsable.
Il y a du souffle, de l’ambition, de la jeunesse et de la passion ; les ingrédients pour un roman de facture classique mais qui emporte tout sur son passage. La beauté artiste, les rues de Paris si bien croquées, les rencontres et les actes de bravoure sur les terres espagnoles, se suivent et s’enchaînent pour tenir en haleine et nous laisser pantois devant le dénouement que nous n’avions pas envisagé.
La plupart des romans de cette auteure se passent en Australie, sa terre natale ; il est agréable de voir Paris avec ses yeux.
Je remercie #NetGalleyFrance pour le service presse de #LESÉCHOSDUSOUVENIR et les Éditions de l’Archipel avec qui je travaille régulièrement.
Nous sommes dans les années 1930 environ, Annabelle une jeune infirmière anglaise, par des concours de circonstances, doit se rendre à Paris, ville de sa seconde origine. Elle part pour se trouver un travail, mais finalement, devient subjuguée de cette ville magnifique. Ô Paris, ville de l'amour ! Elle ne tardera pas à faire la rencontre d'un bel artiste. Immédiatement, cet amour devient passionnel et franchement, j'ai tellement aimé cette complicité, ce feu ardent qui les prenaient et qui s'intensifiait de jour en jour. On pourrait donc s'attendre à une belle romance d'amour idyllique et sans aucune soucis. On se rend bien vite compte que non.
La guerre. Ils se retrouvent en Espagne, entre bombardement, cadavres et sang. Des vies s'éteignent, mais pas leur amour. Jusqu'à ce qu'un drame se produise et que cette flamme, celle du coeur, s'éteint. Ce ne sont que des échos de souvenirs qui résonnent.
L'écriture de Tamara Mckinley est tout simplement prenante. L'histoire l'est tout autant. J'aurai tant aimé que ce roman soit plus long car je m'étais tellement attaché au personnage d'Henri ainsi qu'Étienne qui ont une amitié juste magnifique.
La fin a été bouleversante et même à la dernière page, j'avais souhaité qu'elle ne finisse pas ainsi, et pourtant je savais qu'au fond de moi c'était peine perdu. Mais, c'était bien ce sentiment qui devait nous prendre : cette boule dans le ventre, ce souvenir qui, au final, appartient au passé d'un nostalgique.
Pour commencer, je tiens à remercier les éditions l’Archipel de m’avoir fait confiance pour lire, avant sa sortie, le dernier ouvrage de Tamara Mckinley.
Quel bonheur de me plonger une nouvelle fois dans un roman de cette auteure! C’est un véritable plaisir de retrouver sa plume distrayante, envoûtante.
Dès les premières pages de ma lecture, je me suis retrouvée mêlée aux souvenirs des protagonistes. De bien fortes émotions furent au rendez-vous.
C’est avec délectation que je me suis plongée dans le Paris des années trente, avant guerre. Puis c’est avec horreur que j’ai découvert les atrocités de la guerre civile espagnole. Pour enfin retrouver de la douceur, à Paris de nouveau, dans les années cinquante, marquée à jamais par les évènements tragiques de l’occupation allemande.
Les personnages sont construits avec brio, ils sont attachants, on comprend leurs forces mais aussi leurs faiblesses et on leur pardonne volontiers. Ils sont tous dotés d’un courage exemplaire et d’une force de caractère admirable.
Dans ce récit, Tamara Mckinley ne suis pas son schéma habituel qui consiste à démarrer l’histoire en Angleterre ou en Irlande pour la terminer en Australie. Ce qui pourrait sembler déstabilisant tant il est sa marque de fabrique. Cela n’enlève toutefois rien à son talent de conteuse, et l’histoire en est tout autant palpitante.
J’ai passé un excellent moment de lecture avec ce roman et vous le recommande les yeux fermés!
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