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Le Spirou de Durieux ; pacific palace

Couverture du livre « Le Spirou de Durieux ; pacific palace » de Christian Durieux aux éditions Dupuis
  • Date de parution :
  • Editeur : Dupuis
  • EAN : 9791034732692
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

Pacific Palace, un hôtel paisible au bord d'un lac qui l'est tout autant. Spirou regrette déjà d'y avoir fait engager à ses côtés Fantasio, viré comme un malpropre du Moustique. Car l'ex-journaliste reconverti en groom n'a vraiment pas la vocation et ne rate pas une occasion de fâcher M. Paul,... Voir plus

Pacific Palace, un hôtel paisible au bord d'un lac qui l'est tout autant. Spirou regrette déjà d'y avoir fait engager à ses côtés Fantasio, viré comme un malpropre du Moustique. Car l'ex-journaliste reconverti en groom n'a vraiment pas la vocation et ne rate pas une occasion de fâcher M. Paul, leur supérieur hiérarchique.
Mais trop tard pour faire machine arrière : un véritable huis clos est décrété et l'hôtel se retrouve sans clientèle et avec un personnel réduit pour accueillir discrètement Iliex Korda, dictateur déchu du Karajan, petit pays des Balkans. Dans ses bagages, d'imposants gardes du corps mais aussi Elena, fille du "Grand Guide" au regard envoûtant, dont Spirou tombe instantanément amoureux.
Alors que Fantasio ne rate pas une occasion de provoquer l'entourage du tyran, Spirou essaie de comprendre l'étrange ballet politicien qui se joue presque sous ses yeux.

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Avis (5)

  • Pacific Palace aux éditions Dupuis est le dix-septième opus de la série « Le Spirou de ...». Cette fois-ci, c’est Christian Durieux qui s’y colle et nous entraîne pour trois jours et trois nuits dans un envoûtant huis-clos ayant pour cadre un hôtel de luxe situé au bord d’un lac tandis que le...
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    Pacific Palace aux éditions Dupuis est le dix-septième opus de la série « Le Spirou de ...». Cette fois-ci, c’est Christian Durieux qui s’y colle et nous entraîne pour trois jours et trois nuits dans un envoûtant huis-clos ayant pour cadre un hôtel de luxe situé au bord d’un lac tandis que le temps semble suspendu et que dehors les éléments se déchaînent. Un dictateur en fuite, des tractations secrètes, tous les ingrédients sont là pour nous embarquer dans une captivante intrigue politico-policière. Ajoutons que pour corser le tout, le despote n’arrive pas seul, mais accompagné de sa femme et de sa ravissante fille …Politique et amour feront-ils bon ménage ?

    Ce n’est plus au Moustic Hôtel mais au Pacific Palace que Spirou officie. Il n’est pas le seul à avoir coiffé le calot puisqu’il a réussi à faire embaucher Fantasio, alors sans emploi, en tant que groom. Cet établissement prestigieux niché entre lac et montagne a été réquisitionné, vidé de tous ses clients et, outre nos deux lascars, le staff « trié sur le volet », réduit au minimum : Le directeur M. Paul, Julia la femme de chambre et le cuisinier M. Reynold. Le parc cependant accueille un important dispositif de sécurité constitué de gendarmes et de tireurs d’élite. Il faut dire qu’on attend la venue d’Iliex Korda alias « Le boucher », dictateur déchu d’un petit pays des Balkans, le Karajan, venu trouver refuge en France et devant rencontrer secrètement un personnage important. Rien ne doit fuiter ! Une bonne raison de tout boucler afin d’éviter toute incursion des journalistes. Seccotine en est réduite à faire le pied de grue devant les grilles fermées. Le tyran arrive, accompagné de ses imposants gardes du corps, sa femme et  …de la fascinante Elena, leur fille. Spirou, subjugué, va plonger dans les yeux verts de la belle, s’y noyer, bref, en tomber immédiatement amoureux… Coups de vent à l’extérieur, coup de foudre à l’intérieur! Coupés de tout, ce petit monde va vivre des journées en apparence banales baignant dans une ambiance feutrée quoiqu’un peu mystérieuse jusqu’au troisième soir – Ah! la sublime scène de la piscine, élément central de l’album – à partir duquel tout va basculer et les évènements se bousculer ...

    La dimension politique
    Cet album est la concrétisation d’un projet imaginé par Christian Durieux en 1993. Que ferait la France si un dictateur avec qui elle a entretenu des liens étroits venait se réfugier chez nous après sa destitution ? Voilà la question que s’est posée l’auteur suite à la chute du mur et des dictatures d’Europe de l’Est.
    Le pitch d’alors? Un huis-clos dans un hôtel, un dictateur déchu, un membre du personnel qui tomberait amoureux de la fille du tyran, une météo épouvantable, des négociations en catimini … Mais cela ne fonctionnait pas jusqu’à ce que lui vienne l’idée de faire de Spirou et son acolyte Fantasio deux héros complémentaires, deux grooms qui seraient  « les deux faces d’une même pièce », Fantasio en deuxième groom mal embouché, ses démêlés avec Spirou, M. Paul et les gardes du corps servant le ressort humoristique de l’histoire. Quant à Iliex Korda, s’il a les traits de Nicolae Ceausescu, dictateur roumain déchu en 1989, on ne peut s’empêcher de faire le rapprochement avec Jean-Claude Duvalier alias Bébé Doc, tyran haïtien, venu se réfugier dans un hôtel de luxe sur les bords du lac d’Annecy en 1986.

    Romance contrariée et tragédie classique 
    Elena est la « dose de romantisme nécessaire à tout bon récit » On a ici affaire à un Spirou plus adulte qui, amoureux, se perd dans ses rêveries mélancoliques et c’est Fantasio qui, tout en se posant en rival, passe à l’action en tentant de découvrir la vérité en vue du scoop qui lui remettrait le pied à l’étrier dans le milieu journalistique.
    Une tragédie classique : Tout comme dans Un enchantement, (Futuropolis- Louvre Editions), on retrouve l’unité de lieu : l’hôtel (le musée), l’unité de temps : 3 jours (une nuit) et l’unité d’action :une histoire d’amour dans un contexte politique trouble.

    Un coloriste hors-pair
    Christian Durieux, Bruxellois installé dans le Bordelais depuis 2008 est un véritable caméléon de l’illustration qui a toujours eu à cœur d’adapter son style à son propos. S’il a collaboré avec différents scénaristes dont, pour ne citer qu’eux, Jean-Pierre Gibrat pour Les gens honnêtes et Denis Lapière pour son incursion dans l’univers jeunesse avec Oscar, il est ici seul aux manettes tout comme il l’avait été pour Un pont, Un enchantement et Benito Mambo. Son découpage cinématographique, ses cadrages léchés, son utilisation de la lumière notamment dans les scènes nocturnes mettent tour à tour en valeur le côté envoûtant du récit et la tension qui règne. Adepte de la couleur directe, sculpteur d’ambiances, il confirme ici son immense talent de coloriste. Les ocres mystérieux et les bleus profonds de cet opus ainsi que les pages muettes sont de toute beauté et illustrent à merveille les différentes atmosphères. En témoignent les deux magnifiques couvertures : la version classique dans les tons bleus évoquant la fameuse scène de la piscine, et la version spéciale dans les tons orangés sur laquelle Spirou et Elena semblent rejouer la scène du balcon de Roméo et Juliette dans les jardins de l’hôtel qui ne sont autres que ceux de « L’année dernière à Marienbad » d’Alain Resnais. L’hôtel lui-même fait référence à des lieux bien réels : sa façade est celle de l’hôtel de l’Esplanade de Zagreb, et son intérieur art déco, notamment la réception, rappelle l’hôtel Métropole de Bruxelles.

    Fin alternative et bande son
    La fin est ouverte mais, pour ceux qui désireraient prolonger encore un peu la magie du récit, le journal Spirou a publié un épilogue inédit « Souvenirs du Pacific Palace » dans le numéro 4317 du 6 janvier.
    Autre bonus : Une bande-son inspirée par l’incontournable scène de la piscine (Eh oui, encore elle !) a été composée spécialement pour l’album par Cocoon, un groupe français. Elena et Spirou nous donnent chacun leur vision de leur amour a priori impossible : Elena dans  « Blue Night » et Spirou dans « Sweet Lena ».

    Un Spirou inspiré. Une atmosphère envoûtante, une intrigue pleine de rebondissements, Spirou touché par Cupidon, des magouilles politiques et un beau jeu de dupes dans un somptueux cadre fin de siècle empreint de mélancolie … autant d’éléments qui font de Pacific Palace un album à part dans l’univers du célèbre groom à savourer sans modération.

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  • Bien réussi.
    Je ne connaissais pas ce dessinateur.
    Son spirou est de très bonne facture avec une ambiance particulière pour cette petite histoire bien conduite.

    Bien réussi.
    Je ne connaissais pas ce dessinateur.
    Son spirou est de très bonne facture avec une ambiance particulière pour cette petite histoire bien conduite.

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  • Parce qu’il appartient à la maison d’édition Dupuis et non aux ayants droits de son créateur (Rob-Vel en 1938), le personnage de Spirou passe d’un dessinateur à l’autre dans sa série mère « Spirou et Fantasio » et surtout dans la collection de one-shots « le Spirou de » dont « Pacific Palace »...
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    Parce qu’il appartient à la maison d’édition Dupuis et non aux ayants droits de son créateur (Rob-Vel en 1938), le personnage de Spirou passe d’un dessinateur à l’autre dans sa série mère « Spirou et Fantasio » et surtout dans la collection de one-shots « le Spirou de » dont « Pacific Palace » est la 17e déclinaison. Christian Durieux qui nous avait déjà envoûtés avec « Geisha, le jeu du Shamisen » ou « Un enchantement » en est l’auteur ; une association qui a priori ne coule pas de source et pourtant ...

    Dans un hôtel de luxe, au bord d’un lac alpin, Spirou regrette d’avoir fait engager à ses côtés Fantasio limogé du « Moustic » car l’ex-journaliste n’a vraiment pas la vocation de groom et multiplie les impairs, faisant enrager M. Paul le directeur de l‘établissement. Mais ce dernier est condamné à faire avec car l’hôtel a été réquisitionné et vidé de sa clientèle pour accueillir discrètement un hôte encombrant : Iliex Korda, dictateur déchu du Karajan accompagné de sa garde rapprochée, sa femme et sa fille Elena aux envoûtants yeux verts…

    « Le petit théâtre de Spirou »

    Durieux déclare que la Bd est souvent comparée au cinéma mais qu’il « la conçoi[t] différemment. Elle a en effet plus à voir avec le théâtre. Chaque case est une petite scène ». Or, on peut voir dans « Pacific palace » une construction et des thématiques qui l’apparentent à ce genre littéraire.
    D’abord dans l’élément humoristique (ADN de la série) qui est introduit grâce au personnage de Fantasio. On rit souvent de ses impairs, de sa naïveté et même du duo qu’il forme avec Spirou et qui n’est pas sans rappeler Laurel et Hardy ; mais plus encore ce caractère virevoltant, vibrionnant, un peu pleutre aussi rappelle le valet de comédie (et donne ainsi un nouveau lustre au costume de groom) tandis que la rivalité amoureuse ou les quiproquos évoquent, eux, le vaudeville.
    Spirou est ici beaucoup plus témoin et spectateur qu’habituellement ; il n’y a pas d’actions bondissantes avec un « super-groom » mais un huis clos qui se déroule sur un peu plus de trois jours et trois nuits. On a une unité de lieu, une unité d’action et un traitement du temps en trois phases qui rappelle celle du drame romantique : exposition (jour 1), le nœud (jour 2) et la catastrophe (jour 3). D’ailleurs l’auteur met des indications de date pour signaler ces trois étapes un peu comme le ferait un dramaturge avec des didascalies. Ensuite, comme l’indique la couverture réservée à l’édition limitée dans laquelle Spirou et Elena semblent interpréter la scène du balcon de « Roméo et Juliette, Durieux reprend la thématique du drame shakespearien de l’amour impossible et celle du drame hugolien de l’amour entravé par la raison d’état. Enfin, il met en scène grâce à cette composition et également à l’aide d’une mise en abyme du « jeu », les faux-semblants qui règnent dans la société et plus particulièrement sur la « scène » politique internationale …

    Une fable politique

    Nous voilà donc bien éloigné des aventures ludiques de Spirou ! L’album permet alors une réflexion politique à la manière des « Spirou » d’Emile Bravo. Christian Durieux portait ce projet depuis … 1993 quand les dictatures d’Europe de l’Est tombaient en cascade après la chute du Mur. Il se demandait ce que ferait la France si un dictateur avec lequel elle aurait entretenu des liens étroits s’y réfugiait une fois destitué. Mais Si c’est Ceausescu, le dictateur roumain surnommé le « Génie des Carpates » ou « le Danube de la pensée » qui a servi de modèle à Durieux pour Korda, l’auteur ne dote pas son personnage de la destinée du sanglant dirigeant qui finit devant un peloton d’exécution en compagnie de sa femme. Non, il lui donne plutôt celle de « Bébé doc », Jean-Claude Duvalier, tyran haïtien, qui fut accueilli en France, tiens tiens, dans un palace au bord du lac d’Annecy en 1986. Durieux fait donc de son album une fable politique sur les compromissions du pouvoir et cet aspect caustique ne s’applique pas qu’à la seule figure du potentat déchu…
    Tout cela est subtilement amené. Le décor devient ainsi personnage à part entière ; l’auteur en soigne les détails en s’inspirant de lieux réels ce qui nous donne des clés de lecture. Son bijou architectural Art déco est ainsi un mix du Crillon et du Métropole tandis que la piscine est empruntée au Résidence Palace. Ce n’est sans doute pas un hasard que ces deux derniers établissements soient un fleuron de l’hôtellerie de Bruxelles … capitale européenne ! Le lieu fonctionne alors comme une métonymie mais aussi comme une métaphore : ses couloirs, et ses pièces vides et les jardins déserts contribuent à créer une atmosphère oppressante de fin de règne. Ceci est amplifié par le déchaînement météorologique.

    « Un enchantement »

    Le dessinateur ne cherche nullement à se départir de sa patte originale pour coller au style de la série. On reconnaît les personnages de l’œuvre, Spirou, Fantasio et Seccotine mais loin de faire du « Marcinelle », il est beaucoup plus dans l’esprit ligne claire. Il dessine des personnages à la Hergé avec des points à la place des yeux et des sourcils à géométrie variable mais ceux-ci sont toujours très expressifs. On a comme une quintessence de tous les styles différents de Durieux dans cet album. Les personnages sont parfois réalistes, parfois ronds ou élastiques. Ils peuvent même être cartoonesques et sauter à la manière d’un personnage de Tex Avery !
    Et puis bien sûr il y a ses couleurs qui sautent aux yeux. Le dessinateur n’a pas son pareil pour créer des ambiances différentes grâce à ses couleurs directes. Le livre s’ouvre sur une ambiance bleue qui annonce la scène centrale (et inoubliable) de la piscine, puis des camaïeux d’ocre et d’orangé qui créent une ambiance feutrée pour le palace et ses jardins et enfin se clôt sur le jaune-vert de la tempête. Tout cela est mis en valeur par des cadrages variés et un découpage ciselé. L’auteur joue des cases, s’en affranchit parfois, crée des médaillons qui sont autant de tête de chapitres, multiplie les vignettes strips, les cases verticales et les grandes vignettes; il joue en virtuose de la page et variant ainsi le rythme du récit surprend sans cesse le lecteur.



    Christian Durieux signe un « Spirou » extrêmement personnel, un récit bien plus adulte qui permet de drainer un nouveau lectorat (dont moi !). A la lecture de la fin alternative qu’il fit paraitre dans le premier numéro de l’année du journal, on mesure la différence de tonalité avec les productions habituelles. Cet épilogue inédit est bien davantage dans la « ligne du parti » : joyeux, optimiste, léger, digne d’une comédie sentimentale à la Capra. Dans « Pacific Palace », le ton est nettement plus désabusé, à la Renoir … Au début de l’album, Durieux dresse la playlist des chansons qu’il a écoutées lors de la composition de « Pacific Palace » dont les titres du groupe Cocoon de Marc Daumail . Je me permettrai, à mon tour, de vous donner des conseils de morceaux à écouter pour décupler votre plaisir de lecture : « Sweet Lena » et « Blue Night » composés spécialement par Cocoon. Vous y retrouverez des bribes de dialogues et la délicieuse petite musique mélancolique de « Pacific Palace ». L’ensemble vous trottera longtemps dans la tête.

    #Netgalley France #Pacific Palace

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  • Le Pacific Palace, un sublime hôtel niché à proximité des montagnes et en bordure d’un lac, s’apprête à recevoir le dictateur déchu du Karajan, l’immonde Iliex Korda, son épouse et leur fille Elena.

    Pour assurer le bon fonctionnement du palace, M. Paul, son directeur, a réquisitionné une...
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    Le Pacific Palace, un sublime hôtel niché à proximité des montagnes et en bordure d’un lac, s’apprête à recevoir le dictateur déchu du Karajan, l’immonde Iliex Korda, son épouse et leur fille Elena.

    Pour assurer le bon fonctionnement du palace, M. Paul, son directeur, a réquisitionné une équipe restreinte composée de M. Reynold le cuisinier, Melle Julia la femme de chambre, ainsi que Spirou et Fantasio, les grooms qui font également office d’hommes à tout faire.

    Pendant quatre jours, dans un lieu coupé du monde extérieur, va se jouer l’avenir de ce dictateur et de sa famille, entre tractations diplomatiques avec un ministre dépêché par l’Etat et enquête menée par les deux compères Spirou et Fantasio qui veulent en découvrir plus sur cette affaire mais également sur la jolie Elena, qui fait battre leurs cœurs.

    Quel plaisir de découvrir cet album truffé de clins d’œil qu’ils soient visuels, le dictateur est la copie conforme du dictateur roumain Nicolae Ceaucescu ou verbaux « le grand timonier » est devenu « le grand chaudronnier », Elena était également le prénom de la femme du « génie des Carpathes ».

    Les personnages de Spirou et Fantasio sont proches l’un de l’autre mais l’arrivée de la jolie Elena perturbe également la relation entre les deux héros, tout en les faisant grandir puisque de héros asexués, ils deviennent deux jeunes hommes, avec des sentiments et attirés par la même jeune femme.

    Les dessins sont magnifiques, particulièrement les planches avec les camaïeux de bleus utilisés pour la piscine Art déco de l’hôtel dont les reflets de l’eau sont criants de vérité.

    Une très belle découverte que ce monde de Spirou vu par Christian Durieux.

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    • Claire @fillefan2bd le 03/03/2021 à 18h07

      Merci beaucoup Romain, quoi de mieux que d'associer ses lectures avec un fond sonore adapté. Une relecture s'impose alors avec cette nouvelle optique.
      Dommage que je n'ai pas eu vent de cette info plus tôt, je l'aurais citée, en même temps que son informateur, dans ma chronique sur Instagram.

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    • Romain Ambrosini le 03/03/2021 à 06h55

      Hello @Claire,

      L'album est très beau (j'adore les couleurs utilisées), je ne l'ai pas encore entamé, mais il est dans ma pile, au côté de l'Age d'or, du château des animaux, d'Aldobrando, du cerveau d'Einstein, de Bolchoï Aréna, d'Emanon, d'Asadora...
      Aaaahhh, beaucoup trop de choses géniales à lire. Ça va pas du tout :(.

      Pour l'anecdote sur ce Spirou, j'ai découvert que Mark Daumail, le chanteur de Cocoon était également un grand fan de Bd.
      Il a créé 2 singles autour de l'album Pacific Palace, dont voici Blue Night, que je trouve magnifique. Une illustration sonore en quelque sorte...

      https://music.youtube.com/watch?v=_IUDwRF4qzk&feature=share

      Jugez par vous même :)

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  • Le fait d’introduire Fantasio, donne une touche humoristique très plaisante. Pour créer le personnage du président Korda, Durieux s’est inspiré à la fois de Nicolae Ceausescu, dictateur roumain déchu en 1989, et de Jean-Claude Duvalier, Bébé Doc, tyran haïtien, venu se réfugier dans un hôtel en...
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    Le fait d’introduire Fantasio, donne une touche humoristique très plaisante. Pour créer le personnage du président Korda, Durieux s’est inspiré à la fois de Nicolae Ceausescu, dictateur roumain déchu en 1989, et de Jean-Claude Duvalier, Bébé Doc, tyran haïtien, venu se réfugier dans un hôtel en France après sa chute en 1986. Avec la fille de Korda, Elena, il ajoute la dose de romantisme au récit.

    L’hôtel lui-même apparaît comme un personnage principal avec ses murs témoins de tout ce qu’ils ont vu, où les couloirs résonnent des pas de ceux qui les ont arpenté.

    Le scénario est dense, sans temps morts, permettant une lecture agréable. Les personnages sont très réalistes et ont un goût très actuel, avec la reprise du contexte actuel ainsi que certains faits historiques. On ne peut s’empêcher de penser à ces dictateurs « amis » de le France…

    Spirou entre les mains de Durieux, se dévoile amoureux, et plein d’humour au côté d’un Fantasio loufoque mais attachant.

    Le dénouement est assez intéressant également et apporte une certaine réflexion et des interrogations… Mais pour les connaître, il vous faudra découvrir cet opus…

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