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Le sabot de Vénus précédé de implorations minuscules

Couverture du livre « Le sabot de Vénus précédé de implorations minuscules » de Francoise Vignet aux éditions Alcyone
  • Date de parution :
  • Editeur : Alcyone
  • EAN : 9782374050959
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

Recueil accompagné de deux photographies.

Françoise Vignet est née en 1949 à Saint-Etienne. Devenue professeur de lettres, elle a aimé transmettre, tout en voyageant en Europe et en Extrême-Orient. Le commerce des poètes l'a accompagnée tout au long de sa vie ainsi que la pratique,... Voir plus

Recueil accompagné de deux photographies.

Françoise Vignet est née en 1949 à Saint-Etienne. Devenue professeur de lettres, elle a aimé transmettre, tout en voyageant en Europe et en Extrême-Orient. Le commerce des poètes l'a accompagnée tout au long de sa vie ainsi que la pratique, confidentielle, de l'écriture. Retirée dans la grande campagne, elle a fondé en 2011 Vous prendrez bien un poème ? - feuille poétique qui diffuse des poètes contemporains à près de 150 lecteurs, poursuivant ainsi le partage.

Elle a collaboré à la revue Les Cahiers de la rue Ventura et participé, à partir de collages de Ghislaine Lejard, au livre d'artistes Voyage autour d'un collage, à une Riche Enveloppe (2016) et à un Livre Pauvre (2021). Ses poèmes ont paru dans les revues Arpa, Décharge, Friches, Interventions à Haute Voix, La Grappe, Les Cahiers de la rue Ventura, Poésie/première & Verso.

En 2017 paraît aux Editions Alcyone Journal de mon talus, « une belle méditation fusionnelle avec la nature au fil des saisons », selon Jean-Marie Alfroy ; ce recueil, nominé au Prix du poème en prose Louis Guillaume 2018, inspira à Claudine Goux un livre d'artiste avec douze aquarelles.

Lorsque l'existence brutalise, l'écriture, nécessaire de survie, se resserre. Implorations minuscules évoque la disparition d'un être cher :
« Chante, vif invisible, chante à pleine gorge ce qui me noue la gorge. ».
Le Sabot de Vénus, dédié au bien-aimé, s'essaie à explorer l'affliction, notamment cette réclusion singulière qu'elle engendre :
« Me voici sur le chemin de crête, le regard sur chaque versant, celui des morts où tu es allé, celui des vivants où je suis restée. Sensation d'étrangeté. », ainsi qu'à inventorier la perte, source de rêves, objet de constats :
« Ta mort donne à notre vie, désormais scellée, son relief singulier, sa brillance unique. » .
Au cours de ce qui devient un hommage à l'être aimé, « trésor à jamais perdu » :
« Te rencontrer fut un enchantement, bientôt glissé dans la trame des jours. ».

De temps à autre cependant, tu apparais, passant mystérieux quoique familier, dans mes rêves.
Il y a peu, cavalier à cheval, tu t'élançais dans les airs lumineux du haut d'une falaise abrupte jusqu'au profond de la mer étincelante.
Echappée vers l'éternité ?
Plus récemment, tu regagnais la maison, à la main un tapis d'Orient, chatoyant, de soie blanche et bleue.
Offrande de frontalier.

Françoise Vignet, extrait de Le sabot de Vénus

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