Astrid Houssin signe ce récit sur la douleur et la reconstruction
« Je ne peux pas dire, quand je suis arrivé en ce mois de Février 1942, le deux pour être précis : s'il faisait beau, s'il pleuvait, neigeait, tombait des hallebardes. Je ne me suis pas renseigné sur le climat de ce jour. Je sais, par contre, que c'était le jour de la Chandeleur : la fête des crêpes. Je sais aussi que ma mère a perdu ses "eaux" à 17 heures, derrière son comptoir, au milieu des corbeilles de pain.
Il a fallu faire fissa et je n'ai pas fait de "résistance" pour me pointer. J'avais envie de collaborer. Il paraît que j'étais pressé de dégringoler. Ça doit venir de ce jour, j'ai passé ma vie à être pressé. Vous me direz, il y a pire que moi : certains n'ont pas attendu les neuf mois, d'autres sont arrivés : pas finis. Dans mon cas, il n'en fut pas ainsi. (...) J'étais sensé arriver dans le baluchon d'une cigogne. En ces temps lointains, il fallait être précautionneux, les cigognes ne voulaient pas être vues par les autres enfants. » Aquarelle de Jean-Claude Fauché
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