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Le portrait de mariage

Couverture du livre « Le Portrait de mariage » de Maggie O'Farrell aux éditions 10/18
  • Date de parution :
  • Editeur : 10/18
  • EAN : 9782264083807
  • Série : (-)
  • Support : Poche
Résumé:

Après le triomphe d'Hamnet, le grand retour de Maggie O'Farrell qui nous plonge ici dans un drame historique au coeur de la Renaissance italienne, à la découverte d'une femme libre, rebelle, sensible, incomprise : Lucrèce de Médicis.
" On se perd avec délectation à la cour de Florence. "... Voir plus

Après le triomphe d'Hamnet, le grand retour de Maggie O'Farrell qui nous plonge ici dans un drame historique au coeur de la Renaissance italienne, à la découverte d'une femme libre, rebelle, sensible, incomprise : Lucrèce de Médicis.
" On se perd avec délectation à la cour de Florence. "
Télérama
" Une fresque palpitante. "
Le point
" Sublime. "
Elle
C'est un grand jour à Ferrare. On y célèbre les noces du duc Alfonso et de Lucrèce de Médicis. La fête est extravagante et la foule n'a d'yeux que pour le couple.
La mariée a quinze ans. Rien ne l'avait préparée à ce rôle. Elle n'était que la troisième fille du grand duc de Toscane, la discrète, la sensible, celle dont ses parents ne savaient que faire. Mais le décès soudain de soeur aînée a changé son histoire.

Un chefd'oeuvre de Maggie O'Farrell, l'une des plus grande plume de la littérature étrangère.

" Un roman fascinant qui nous plonge au coeur de la Renaissance italienne. "
L'Express
" On se perd avec délectation à la cour de Florence. Jusqu'à la dernière page, la conteuse Maggie O'Farrell sait faire régner le suspense, non seulement nourri de féminisme, mais aussi d'un indicible romantisme. "
Télérama
" Un merveilleux récit, haletant, instructif et sensuel. "
Le Figaro magazine
" Sublime. "
Elle

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Avis (19)

  • Une littérature historique au coeur de la renaissance Italienne et avec la famille des Médicis.
    Une plume sensible, délicate, descriptif et perspicace de Maggie O'Farrell.
    On découvre la destiné de Lucrèce qui n'était pas la première fille de sa sororité, qui aurait imaginait qu'elle...
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    Une littérature historique au coeur de la renaissance Italienne et avec la famille des Médicis.
    Une plume sensible, délicate, descriptif et perspicace de Maggie O'Farrell.
    On découvre la destiné de Lucrèce qui n'était pas la première fille de sa sororité, qui aurait imaginait qu'elle épouserai Alfonso alors que cette dernière est timide, sensible et discrète, cela s'avèrera un atout au sein du palais.
    Un huis clos qui nous montre la passion de l'art de Lucrèce, les complots, non dit et trahison qui orne la vie au palais mais aussi le quotidien de la duchesse et des servantes, une intrigue captivante, rocambolesque, une héroïne attachante.
    On retrouve de l'émotion, du suspense et une saveur féministe.

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  • Dix ans se sont écoulés depuis la lecture de « l'échange des princesses » de Chantal Thomas, paru en 2013, où l'autrice déjà faisait revivre deux jeunes princesses échangées pour établir une paix fragile entre la France et l'Espagne en 1722. Leur déplacement avec nourrices et duègnes était...
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    Dix ans se sont écoulés depuis la lecture de « l'échange des princesses » de Chantal Thomas, paru en 2013, où l'autrice déjà faisait revivre deux jeunes princesses échangées pour établir une paix fragile entre la France et l'Espagne en 1722. Leur déplacement avec nourrices et duègnes était révélateur de ce qu'elles avaient eu à subir, décrit il y a 10 ans, un siècle semble-t-il ! Ce qui avait été omis ou juste ébauché est ce qui les attendait vraiment une fois mariées, sans leur avis à ces jeunes hommes .
    Dans ce roman écrit par une femme également, on entre de plain-pied dans l'intimité, le «  dur » de leur vie, celle de Lucrèce de Médicis, en 1560 mariée en remplacement de sa sœur décédée à Alfonso d'Este , dix ans de plus qu'elle, désespérément en attente d'héritier pour succéder à son père et garder le trône de son duché !
    Un homme charmant d'apparence, prévenant qui d'un coup, d'un mot, devient l'inverse, brutal et cassant, un homme à qui rien ne résiste et qui agit sans arrière pensée, de la pire des manières ;
    Un livre bien particulier où cette enfant, promise sans son accord bien sur à un avenir incertain, découvrira en un an qu'elle ne vivra pas plus loin que l'année !
    Un livre qui nous fera vivre au plus prés le quotidien de cette enfant, secoués par ses craintes, ses peurs, ses attentes et la réalité qui l'attend, celle de toutes les petites filles de l'aristocratie, monnaie d'échanges entre parents et familles régnantes, passant entre les mains d'hommes plus âgés, rompus et corrompus.
    Un livre nécessaire dont on doit la franchise et le coté violemment cruel aux mouvements pour les droits des femmes qui nous fait sentir dans nos corps de femmes ce que ces enfants ont du éprouver .
    J'ai admiré la plume à la fois fine, acérée, précise et légère de l'auteur dans la description des paysages italiens et la tension qu'elle su mettre dans les descriptions cruelles quand il le fallait, ainsi que l'art consommé de la traductrice, dont le français est aussi parfait que l'original sans doute !

    Si vous ne l'avez déjà fait, foncez !

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  • Décidément, le mariage ne porta pas bonheur aux filles de Cosme 1er de Médicis, maître de Florence pendant la Renaissance. Isabelle fut assassinée par son mari, et si Marie et Lucrèce semblent avoir succombé, l’une à la malaria, l’autre à la tuberculose, la légende colporta une version bien...
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    Décidément, le mariage ne porta pas bonheur aux filles de Cosme 1er de Médicis, maître de Florence pendant la Renaissance. Isabelle fut assassinée par son mari, et si Marie et Lucrèce semblent avoir succombé, l’une à la malaria, l’autre à la tuberculose, la légende colporta une version bien moins naturelle de leur mort, survenue lorsqu’elles n’avaient respectivement que dix-sept et seize ans. L’aînée s’apprêtait alors à épouser Alphonse II, le puissant duc de Ferrare. La plus jeune venait de le faire à sa place. Les rumeurs de leur assassinat ont inspiré deux romans parus presque concomitamment : Marie est au centre de l’intrigue du passionnant Perpective(s) de Laurent Binet, Lucrèce est la tragique héroïne du nouveau livre de Maggie O’Farrell, impatiemment attendu après le succès de Hamnet.

    De fait, en dehors des festivités qui soulignèrent de leur exceptionnelle somptuosité le mariage de Lucrèce et d’Alfonso, et aussi du portrait de la jeune épousée par le Bronzino, l’on ne sait pas grand-chose de cette éphémère duchesse de Ferrare. Mariée à treize ans à un homme du double de son âge pour servir d’amples enjeux politiques, elle connaît le sort habituel des filles de familles illustres, élevées dans le seul but d’au plus vite rendre fertile le jeu des alliances de pouvoir. Alors, fallait-il lui consacrer tout un roman ?

    Reprenant à son compte la rumeur d’empoisonnement dont Richard Browning s’est fait l’écho en 1842 dans son poème My Last Duchess, Maggie O’Farrell l’imagine en épouse innocente et naïve à peine sortie de l’enfance, sa spontanéité juvénile et ses élans affectifs bientôt douchés par la peur croissante que lui inspire un époux autoritaire et cruel sous le vernis des bonnes manières. Semant le doute dans l’esprit du lecteur quant aux réelles intentions d’Alfonso, l’intrigue se resserre en un huis clos inquiétant, partagé entre l’imposant château d’Este, retranché entre ses douves et ses tours défensives en plein centre de Ferrare, et une austère forteresse isolée en bordure de forêt, à des jours d’inconfortable et malaisé voyage du riant palais florentin qui abrita l’enfance insouciante de Lucrèce.

    Hélas, la belle écriture fluide et l’imagination de l’écrivain ont beau fouiller personnages et décors pour parer la narration des reflets chamarrés de la Renaissance italienne, le roman peine à trouver la consistance suffisante pour épargner l’ennui à son lecteur. Non seulement le scénario d'un romanesque presque mièvre accumule les invraisemblances, mais l’ensemble trahit un regard beaucoup trop moderne pour ne pas engendrer une vague mais persistante sensation d’anachronisme. Reste une jolie fantaisie historique, réussie dans la reconstitution de ses décors et de son contexte, mais trop superficielle sur le fond pour convaincre aussi bien que le précédent succès de Maggie O’Farrell.

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  • Maggie O'Farrell s'est librement inspiré du destin tragique de Lucrèce de Médicis (1545-1561), mariée à 13 ans au duc de Ferrare, une dizaine d'années plus âgé, dont l'unique objectif était d'avoir un héritier mâle. Lucrèce est morte à 16 ans, probablement de maladie bien que la rumeur ait...
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    Maggie O'Farrell s'est librement inspiré du destin tragique de Lucrèce de Médicis (1545-1561), mariée à 13 ans au duc de Ferrare, une dizaine d'années plus âgé, dont l'unique objectif était d'avoir un héritier mâle. Lucrèce est morte à 16 ans, probablement de maladie bien que la rumeur ait circulé que son mari l'avait assassinée car elle ne lui donnait pas d'héritier.
    Elle a pris des libertés avec les dates (elle fait naître Lucrèce en 1544, elle la marie à 15 ans, les prénoms des personnages historiques ont été changés, la fin du roman est porteuse d'optimisme....).
    L'auteure nous restitue, avec réalisme, la vie et les mœurs des familles nobles italiennes pendant la Renaissance avec ces immenses châteaux glaciaux, les hordes de serviteurs, les mariages de convenance pour renforcer la puissance familiale, l'éducation des garçons et la préparation des filles à leur rôle exclusif d'épouse et de mère.
    Le personnage de Lucrèce est l'archétype de la jeune fille qui n'a jamais eu le choix: liberté brisée, spontanéité bridée, mariage forcé. Son corps est en cage dans des vêtements trop lourds, ses mouvements sont limités à quelques pièces, toujours accompagnée de gardes, de femmes de compagnie. Son seul espace de liberté réside dans la peinture de miniatures de très grande qualité. Son destin est à rapprocher métaphoriquement de la tigresse que son père a fait venir pour sa ménagerie, dont la noblesse, la beauté se retrouvent enfermées dans une cage dans les sous-sols d'un château. Les animaux sont d'ailleurs très présents dans ce roman comme le symbole de la vie libre, sans entrave, d'une part animale en Lucrèce : oiseaux, fouine, sangliers, marcassins....
    L'écriture de l'auteure est belle, évocatrice, parfois poétique mais ce roman aurait mérité d'être plus ramassé et les descriptions moins longues.

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  • En plein cœur de la Renaissance italienne, le roman de Maggie O’Farrell s’étale de l’enfance de Lucrèce à l’après mariage. Un contenu très dense, au rythme lent auquel il a fallu que je m’accroche pour ne pas frôler la rupture. Le travail de l’autrice quant aux détails historiques est...
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    En plein cœur de la Renaissance italienne, le roman de Maggie O’Farrell s’étale de l’enfance de Lucrèce à l’après mariage. Un contenu très dense, au rythme lent auquel il a fallu que je m’accroche pour ne pas frôler la rupture. Le travail de l’autrice quant aux détails historiques est remarquable mais peut-être un peu trop fouillé à mon goût.

    Le personnage de Lucrèce m’a beaucoup touché. Cette jeune femme si discrète, si sensible, qui n’est finalement que le dommage collatéral entre deux gros bonnets devient une passionnée d’art, indomptable, indépendante.

    Le roman historique est un exercice difficile : il faut intéresser le lecteur sans jamais le perdre. C’est donc une lecture en demi-teinte pour moi.

    http://www.mesecritsdunjour.com/archives/2024/01/24/40183138.html

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  • J'avais adoré Hammet, j'ai tout autan adoré Le portrait de mariage!
    Ce roman raconte l'histoire de Lucrèce, 3e fille de Cosme de Medicis.

    Dans la Florence du XVIe siècle, nous suivons la vie des Medicis et de Lucrèce.
    Avoir visité le palazzo vecchio et Florence est un must, mais pas...
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    J'avais adoré Hammet, j'ai tout autan adoré Le portrait de mariage!
    Ce roman raconte l'histoire de Lucrèce, 3e fille de Cosme de Medicis.

    Dans la Florence du XVIe siècle, nous suivons la vie des Medicis et de Lucrèce.
    Avoir visité le palazzo vecchio et Florence est un must, mais pas indispensable

    Un petit bijou !

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  • Comme elle l'a fait avec son précédent roman « Hamnet », Maggie O'Farrell s'est emparé d'un personnage historique pour en faire une figure de fiction construite en mêlant faits réels et épisodes inventés.
    Tout commence en 1561 dans une forteresse au nord-ouest de l'actuelle Italie. Moins d'un...
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    Comme elle l'a fait avec son précédent roman « Hamnet », Maggie O'Farrell s'est emparé d'un personnage historique pour en faire une figure de fiction construite en mêlant faits réels et épisodes inventés.
    Tout commence en 1561 dans une forteresse au nord-ouest de l'actuelle Italie. Moins d'un an plus tôt Lucrèce de Médicis a épousé Alfonso II, chef de la famille d'Este. Incapable de lui donner un héritier, elle craint pour sa vie.
    L'autrice revient sur le parcours de cette adolescente de seize ans persuadée d'être assassinée.
    Lucrèce est née à Florence de l'union entre Cosme Ier, Grand-duc de Toscane, et Éléonore de Tolède. Elle est leur cinquième enfant.
    Intelligente, cultivée, vive, dotée d'une imagination débordante et d'une propension à la rêverie et à la solitude, elle a un don pour le dessin et la peinture.
    Elle est tellement active, différente et entêtée que sa mère l'envoie passer ses premières années au sous-sol du château au milieu des domestiques.
    Comme leurs frères, les filles reçoivent une solide éducation.
    C'est à la disparition de sa sœur aînée Maria promise à Alfonso qu'on l'obligera à épouser celui-ci.
    Au déchirement de la séparation d'avec les siens s'ajoute le dégoût de son mari, Janus aux deux visages parfois tendre, souvent cruel, qui la souille, la soumet et oblige cette quasi enfant à tenir son rang de duchesse.
    Grâce à sa capacité à séparer son corps et son esprit, elle s'évade dans ses chimères vers la liberté avec la force qu'elle a tirée d'une rencontre avec une tigresse, mais le monde, avec ses règles patriarcales qui broient les aspirations des femmes en les transformant en objets de désir et de procréation, est le plus fort.
    Avec cette fresque historique située dans l'Italie de la Renaissance, Maggie O'Farrell a composé une variation poétique et féroce sur la condition de la femme puissamment incarnée par Lucrèce, cette toute jeune fille si attachante.

    https://papivore.net/litterature-anglophone/critique-le-portrait-de-mariage-maggie-ofarrell-belfond/

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  • La forteresse, région de Bondeno 1561 : alors qu’elle partage le repas avec son époux Alfonso II d’Este, Duc de Ferrare, dans ce sinistre pavillon de chasse où il l’a emmenée soi-disant pour se reposer, Lucrèce comprend qu’il va la tuer. Sinon, pourquoi ne pas l’avoir emmenée à la Delizia, la...
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    La forteresse, région de Bondeno 1561 : alors qu’elle partage le repas avec son époux Alfonso II d’Este, Duc de Ferrare, dans ce sinistre pavillon de chasse où il l’a emmenée soi-disant pour se reposer, Lucrèce comprend qu’il va la tuer. Sinon, pourquoi ne pas l’avoir emmenée à la Delizia, la villa où ils ont vécu juste après leur mariage, il y a un an à peine ?

    Mais revenons à Lucrèce de Médicis, qui avait à peine quinze ans lors de son mariage pour tenter d’en savoir plus sur son enfance en famille. Elle est la fille de Cosme, (alias Cosimo de Medici) grand-duc de Toscane et d’Eléonore de Tolède, un couple auréolé de gloire, avec une progéniture digne de l’époque.

    Lucrèce est différente des autres enfant, bébé difficile, insomniaque qui ne s’endort que dans les bras de la nourrice, Sofia, dont elle est infiniment plus proche que de sa mère, ce qui n’est guère étonnant. Elle s’avère douée pour le dessin, la peinture, d’une intelligence rare, ses frères et sœurs la rejettent car elle est différente, plus sensible, et plus rebelle à ce qu’on demande à une fille à l’époque.

    A l’âge de treize ans, quand sa sœur Maria, promise à Alfonso décède brutalement, c’est Lucrèce que ses parents vont proposer en mariage à sa place, on ira même jusqu’à retailler la robe de mariage de Maria. En dépit de sa révolte, Lucrèce doit s’incliner…

    Après le mariage, elle n’aura plus aucun contact avec ses parents, et devra affronter la cour, la famille de son époux, notamment les sœurs et Leonello Baldassare, le sinistre homme à tout faire : conseiller, surveillance de tous les membres de la cour (et donc dénonciations). Lucrèce est sous surveillance constante ; Une des sœurs d’Alfonso, Elisabetta, est plutôt gentille avec elle, mais l’autre Nunciata ne cesse de l’espionner et de rapporter ses moindres faits et gestes.

    Très vite Lucrèce comprend que sa vie est en danger, car pas de grossesse à l’horizon, malgré un régime épouvantable prescrit par le médecin… Seul moment moins stressant : les séances de pose pour le fameux portrait de mariage, où elle est en présence d’un apprenti du peintre.

    L’auteure nous brosse un portrait d’Alfonso sans concession : homme aux multiples visages, pouvant passer en une fraction de seconde de la « tendresse » à la violence, ce qui entretient la peur et la suspicion chez Lucrèce. Quand la main de son époux se pose sur la sienne, cela ressemble davantage aux serres d’un aigle sur sa proie.

    En fait, on connaît peur de choses sur Lucrèce, car elle est morte très jeune, et il y a peu d’écrits à son sujet, alors Maggie O’Farrell a tenté de lui inventer une vie, aussi courte soit-elle. La vie à la cour est bien abordée, le statut (l’absence de statut serait mieux approprié) de la femme à l’époque, qui doit obéir à son époux, à peine plus considérée qu’un meuble, et dont la fonction est d’engendrer, si possible un fils afin que la lignée perdure …

    L’auteure fait alterner les époques : le mariage, l’enfance, l’ambiance sinistre de la cour, ce qui donne du piment au récit, et évite au lecteur de tomber dans la sinistrose, avec le portrait comme fil rouge.

    J’ai beaucoup aimé la scène où Lucrèce a réussi à s’approcher d’une tigresse en cage qui son père avait fait capturer, pour sa beauté, et surtout comme trophée à exhiber, comme si ces deux âmes rebelles avaient perdu l’envie de vivre, en étant privées de liberté.

    J’ai décidé de lire ce roman, après avoir beaucoup aimé « Perspectives » le roman épistolaire de Laurent Binet qui nous parlait d’une sœur de Lucrèce au destin plutôt funeste également mais elle, au moins aura connu l’amour et également parce que j’adore la plume de Maggie O’Farrell.

    J’ai passé un bon moment, j’ai aimé l’exercice consistant à « inventer » une vie à cette jeune femme, qui m’a beaucoup plu d’ailleurs, mais je suis un peu restée sur ma faim malgré la belle écriture et le retour à une époque que j’affectionne particulièrement. Peut-être parce que j’ai placé la barre bien trop haute, j’ai tellement aimé « Hamnet » et surtout « L’étrange disparition d’Esme Lennox », mais il faut reconnaître que l’exercice était difficile. Peut-être aussi parce que la féministe en moi, hurle de rage intérieurement et d’envie d’occire le duc et son âme damnée, complice…

    Un grand merci à NetGalley et aux éditions Belfond qui m’ont permis de découvrir ce roman et de retrouver la plume d’une auteure que j’apprécie.

    #MaggieOFarrell #NetGalleyFrance !

    https://leslivresdeve.wordpress.com/2023/12/02/le-portrait-de-mariage-de-maggie-ofarrell/

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