Le ministre des Affaires étrangères est sauvagement assassiné en pleins ébats sadiques avec une prostituée et les autorités redoutent un acte terroriste. L'inspecteur Joona Linna a purgé deux ans de sa peine dans une prison de haute sécurité lorsqu'il est conduit à une réunion secrète dans une aile inconnue de l'établissement. Au fond du couloir, deux agents de la Säpo sont postés devant une porte. Quand il découvre la personne qui l'attend de l'autre côté, Joona n'en croit pas ses yeux. Le Premier ministre se lève et lui dit : cette rencontre n'a jamais eu lieu. Avec «Le chasseur de lapins», Lars Kepler signe un thriller psychologique magistral, finement ciselé et plein de rebondissements inattendus. Cette lecture vient réveiller l'animal apeuré qui dort en chacun d'entre nous...
Mais pourquoi donc ai-je attendu 3 ans avant de me plonger dans un nouvel opus de Lars Kepler, alors que je me régale à chaque fois de ses - enfin leurs* - romans qui nous plongent dans le plus sombre de la société suédoise.
Dans cet ouvrage, sorti en 2018 chez actes Sud, tout commence avec l'assassinat du Ministre des Affaires Etrangères sous l'œil de l'escort-girl, recrutée pour la nuit, que le Ministre avait commencé à malmener, contrairement à leurs accords.. La jeune femme, terrorisée, a croisé le regard du tueur cagoulé mais ne peut en faire une description satisfaisante.
La police secrète efface toutes les traces - personne ne doit connaître les penchants sadiques du ministre - et sollicite l'aide de Joona Linna, qui purge toujours sa peine de 4 ans dans une prison de haute sécurité.
De fausses pistes en souvenirs enfouis, on ne découvrira le vrai coupable qu'après une montée dans la peur distillée au fil des pages de ce roman que j'ai lu d'une traite !
Une chanson enfantine évoquant dix petits lapins, puis 9, puis ... est envoyée à chaque future victime ... et quand la comptine retentit, un meurtre s'accomplit !
Bref, je ne vais certainement pas attendre 3 ans avant de me plonger dans la suite de ces enquêtes !
* Lars Kepler est le pseudonyme du couple d'auteurs suédois Alexandra Coelho Ahndoril et Alexander Ahndoril
Je trouve très difficile d'écrire une critique sur un polar, il y a toujours cette impression d'en dire trop et de dévoiler des éléments importants. Mais je peux dire que Lars Kepler a su me captiver. Son chasseur de lapin est vraiment terrifiant. Tout commence par l'assassinat d'une personnalité politique importante. Très vite l'inspecteur Joona comprend qu'il y en aura d'autres, que ceux-ci sont reliés entre eux, mais quoi... C'est prenant à souhait, parfois un peu trop "gore" à mon goût mais nous dirons que ça fait partie du suspens.
L'histoire va crescendo, un peu comme le boléro de Ravel. Un début qui interpelle mais sans plus pour aller vers une fin en apothéose avec une "explosion" de la situation.
Je vous encourage à partir à la chasse.
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