Astrid Houssin signe ce récit sur la douleur et la reconstruction
Contrairement à l'image traditionnelle du moraliste désincarné.
Kant se montre, tout au long de ses écrits, particulièrement attentif aux questions relatives à la santé, au corps et plus généralement à tout ce qui participe du monde de la vie de l'homme dans ce qu'il a de plus sensible. C'est un Kant inattendu qui se révèle alors, soucieux de toutes les formes concrètes de la vie humaine, attentif à tout ce qui manifeste l'épreuve d'un sens vital. La séparation kantienne entre le phénomène et le noumène, le sensible et l'intelligible, ne dispense pas bien au contraire, de rechercher les passages possibles qui permettent de retrouver l'unité concrète de la vie humaine.
L'esthétique est un terrain privilégié pour une telle élucidation du sens vital. Le sentiment du beau et du sublime est l'épreuve même d'un épanouissement de toute la vie en nous qui enveloppe une disponibilité pour le bien-penser et le bien-vivre. Loin de toute lecture irrationnelle du sentir, le sentiment esthétique de la vie apparaît comme l'initiation d'une réflexion, l'affirmation d'une puissance de juger.
Le sens vital est ainsi justiciable, dans son institution esthétique, d'une enquête rigoureuse, authentiquement transcendantale. C'est la capacité du kantisme à interroger tout ce qui fait la densité de la vie humaine qui est en jeu ici dans une véritable apologie de la sensibilité vitale. Celle-ci prend la forme d'une physiologie du jeu de la vie, d'une anthropologie des usages de la vie et d'une esthétique du sens vital.
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