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Holderlin ou le temps d'un poete

Couverture du livre « Holderlin ou le temps d'un poete » de Pierre Bertaux aux éditions Gallimard
  • Date de parution :
  • Editeur : Gallimard
  • EAN : 9782070243075
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

Louis Aragon disait : «Le poète que je préfère ? Peut-être Holderlin.» Il ajoutait : «Pour des raisons que personne ne percera.» On peut avoir des raisons diverses, et même secrètes, de préférer Holderlin, le plus grand lyrique de l'Europe moderne. Cela peut déjà suffire.
Mais on peut aussi se... Voir plus

Louis Aragon disait : «Le poète que je préfère ? Peut-être Holderlin.» Il ajoutait : «Pour des raisons que personne ne percera.» On peut avoir des raisons diverses, et même secrètes, de préférer Holderlin, le plus grand lyrique de l'Europe moderne. Cela peut déjà suffire.
Mais on peut aussi se passionner pour une personnalité extraordinaire, pour un destin hors série, intégré bien plus qu'on n'a voulu le savoir à une grande époque de notre histoire : la Révolution française. Pierre Bertaux s'est attaché pendant cinquante ans - par intermittence - à révéler la face cachée d'un poète que tant de poètes français aiment et admirent : outre Louis Aragon, Pierre Jean Jouve, Pierre Emmanuel, René Char, Jean Tardieu, André du Bouchet, Michel Deguy... vingt autres. Il a fallu un patient travail d'archéologue-restaurateur, parfois de détective, pour dégager la grande figure de Holderlin de la crasse des ans et le délivrer d'une légende romantique qui en faisait un rêveur, loin de toute réalité, qui finalement aurait été un fou. Pierre Bertaux montre qu'il n'y a pas d'esprit plus profondément rationnel que ce fils du siècle des Lumières. Hegel, qui était l'ami intime de Holderlin, lui doit beaucoup, et peut-être le meilleur de sa pensée dialectique. Il n'est pas d'être plus cohérent, plus courageux, que ce «poète» au destin tragique. Ni davantage présent. Il demandait : «À quoi bon des poètes ?» En écho, Léon-Paul Fargue aimait à dire : «La poésie est indispensable ; je ne sais pas à quoi .» Il y a dans le livre de Pierre Bertaux le commencement d'une réponse.

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