Astrid Houssin signe ce récit sur la douleur et la reconstruction
La première publication de Habel date de 1977.
Mohammed Dib, un des plus grands écrivains algériens de langue française, entreprend, dans ce livre, de dresser le portrait intemporel de l'étranger. Le choix du prénom Habel n'est pas innocent. Caïn, aujourd'hui, ne tuerait pas son frère, il le pousserait sur les chemins de l'émigration. C'est par le regard que Habel appréhende le monde sans repères au sein duquel il est jeté, voitures, carrefour, silhouettes qui cheminent et se croisent telles des ombres.
On y reconnaît Paris au fleuve, à la cathédrale, un Paris à peine nommé. Pour affronter la mort de son être que signifie l'exil, il doit devenir autre. Les passants qu'il rencontre, les femmes qui l'attirent, sont-ils des masques ou de vrais visages ? Pour le savoir, il doit se délivrer, renoncer à son ancienne peau, l'abandonner à son frère, redevenir vivant. Caïn avait-il prévu cela ? Merveilleux roman métaphorique et poétique qui prend appui sur l'histoire biblique et lui donne un sens actuel.
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