Passionné(e) de lecture ? Inscrivez-vous gratuitement ou connectez-vous pour rejoindre la communauté et bénéficier de toutes les fonctionnalités du site !  

Étienne marcel

Couverture du livre « Étienne marcel » de Cazelles R aux éditions Tallandier
  • Date de parution :
  • Editeur : Tallandier
  • EAN : 9782847343618
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

La « révolution parisienne » animée par Etienne Marcel au milieu du XIVe siècle apparaît bien, après plus de 600 ans, comme l'acte de naissance politique d'une capitale. Immensément peuplée pour l'époque, auréolée d'un prestige inégalé grâce à son université et dirigée par une... Voir plus

La « révolution parisienne » animée par Etienne Marcel au milieu du XIVe siècle apparaît bien, après plus de 600 ans, comme l'acte de naissance politique d'une capitale. Immensément peuplée pour l'époque, auréolée d'un prestige inégalé grâce à son université et dirigée par une bourgeoisie
puissante, Paris ne pouvait, en effet, rester indifférente aux malheurs de la France : une nouvelle dynastie (les Valois), sans grand prestige encore, un personnel politique fréquemment corrompu ou incompétent, une crise économique et financière persistante, des antagonismes sociaux accentués, des défaites militaires infligées par l'Angleterre... Comment ne pas regretter l'âge d'or de Saint Louis ? Issu de la fine fleur de la bourgeoisie riche de Paris... fière de son ascension et aspirant à accroître l'influence acquise par elle au XIIIe siècle -, Etienne Marcel naquit avant 1310 et grandit dans ce climat de troubles et de nostalgie du vieux temps. Orateur énergique, soldat valeureux, chef ambitieux quoique peu attiré par le pouvoir personnel, il tenta en nouant des alliances successives "et contradictoires" de contraindre la royauté à la réforme. Prévôt des marchands, c'est-à-dire magistrat suprême de la bourgeoisie qui gouvernait Paris, il exerça même une sorte de dictature de salut public qui fit, pour un temps, de lui, le véritable maître de la France, dont il voulait farouchement préserver l'unité. Sans doute l'objectif était-il trop ambitieux, les adversaires trop puissants, les alliés de circonstances trop cyniques, les amis trop timorés... Il fut assassiné en 1358, par des gens de sa propre famille qui, certes, assouvissaient là des rancunes personnelles, mais également débarrassaient la bourgeoisie parisienne d'un homme qu'elle considérait comme trop extrémiste désormais... Le projet d'une monarchie « contractuelle » et la sauvegarde de l'unité française furent alors remis à plus tard...

Donner votre avis