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Familles recomposées, homoparentalité, mort dans la dignité : la parole est au politiquement correct.
Né en 1980. au pays de l'American way of life, le politiquement correct n'a pas tardé à franchir l'Atlantique. Son discours, qui se réclame de la démocratie, est, en réalité, l'arme principale d'une pensée dominante, voire unique. Arme redoutable : la parole, notait déjà Talleyrand, a été donnée à l'homme pour déguiser sa pensée. Sous prétexte de promouvoir le " vivre ensemble ", la société, qui prône le libre arbitre individuel, devient en réalité liberticide.
Pis encore, de contrainte sociétale, le politiquement correct se mue parfois, sournoisement, t en contrainte légale : toute opinion politiquement incorrecte est alors bâillonnée par un pouvoir civil " démocratique ". Avec un humour parfois corrosif, le présent essai dénonce, sans détour, quelques-uns des effets délétères d'une dictature qui s'avance sous le masque du dialogue et de la tolérance. Interdiction au citoyen-électeur de contester la moindre parcelle de la modernité, cette matrice évidente d'un prétendu progrès.
Toute remise en question des " avancées " dans les domaines de la bioéthique, de la spiritualité, de l'intelligence artificielle est taxée de rétrograde, réactionnaire, totalitaire, voire néo-fasciste. Examinant ici à contretemps les arguties du " prêt-à-penser " politiquement correct, l'auteur montre comment, tels les moutons de Panurge ou les aveugles de Bruegel, bien des contemporains " progressent " sur la voie du précipice et de la décadence.
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