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Michele Astrud

Michele Astrud

Michèle Astrud est née à Dijon en 1964. Elle enseigne le génie civil à Rennes. La nuit je vole est son dixième roman. Elle a publié aux éditions Aux forges de Vulcain : Le Jour de l’effondrement (2014) et Nous entrerons dans la lumière (2016)

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Michèle Astrud est née à Dijon en 1964. Elle enseigne le génie civil à Rennes. La nuit je vole est son dixième roman. Elle a publié aux éditions Aux forges de Vulcain : Le Jour de l’effondrement (2014) et Nous entrerons dans la lumière (2016)

Articles en lien avec Michele Astrud (1)

Avis sur cet auteur (6)

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    Couverture du livre « Simplement immortels » de Michele Astrud aux éditions Aux Forges De Vulcain

    catherine a sur Simplement immortels de Michele Astrud

    Une rencontre vleel plaisante, intrigante et me voilà embarquée dans l'univers de Michèle Astrud.
    Publié par une maison d'édition dont j'apprécie les publications bien que je ne sois pas une habituée de lectures de science fiction. Ai essayé plusieurs fois de lire des "classiques" du genre...
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    Une rencontre vleel plaisante, intrigante et me voilà embarquée dans l'univers de Michèle Astrud.
    Publié par une maison d'édition dont j'apprécie les publications bien que je ne sois pas une habituée de lectures de science fiction. Ai essayé plusieurs fois de lire des "classiques" du genre mais mon côté peut être un peu trop rationnelle et non scientifique m'empêche d'être intéressée par ces univers d'autres mondes, d'autres planètes, d'autres univers...
    Mais hasard de mes lectures récentes, j'ai lu et apprécié quelques livres que je pense que l'on peut qualifier de fantastiques, de science fiction ou de dystopie ("extrême paradis" de Clovis Goux et "l'enfant rivière" d'Isabelle Amounou). J'avais aussi apprécié l'univers de Siècle bleu de Jean Pierre Goux, dont j'avais dévoré les deux tomes et avais apprécié d'être perdue sur la lune.
    Anthony et Laura sont de jeunes gens, amoureux qui vivent dans un monde très militarisé, surveillé et où il y a plusieurs planètes peuplées. Ils ont passé ensemble le concours pour faire partie de l'élite du pays et en particulier de l'armée. C'est Laura qui a mieux réussi et elle a intégré le corps d'élite. Lui a décidé de rester sur la terre et d'attendre, comme "une femme au foyer" le retour de temps en temps de sa fiancée. Ils vont d'ailleurs se marier bientôt, mais drôle de monde,les mariages sont organisés de manière collective. Mariés, ils vont se voir le temps de petites permissions de Laura et elle va tomber enceinte, Bref une vie "normale" pour ce jeune couple. Mais rien n'est normal dans ce monde, surveillance quotidienne, nouvelles technologies, contrôle de la population (classique mais aussi avec les nouvelles technologies, drones, puces greffées dans les corps..).
    Ce texte nous parle de façon impressionnante d'un monde lointain ou pas d'ailleurs, où l'utilisation de nouvelles technologies permettent de contrôler les vies, les relations humaines. Mais ces hommes et femmes gardent tout de même un peu d'humanité et des sentiments, un esprit critique, de réflexion. Des souvenirs de la vie de leurs parents, garder des souvenirs du passé à travers des livres (bien qu'il n'y en a plus dans ce nouveau monde)
    Michèle Astrud alterne les points de vue dans cette histoire, nous sommes avec Antony puis Laura. Elle décrit de façon impressionnante ces univers (nous en sommes peut être pas si loin d'ailleurs) mais elle nous parle très bien aussi des sentiments de ses personnages. j'ai apprécié aussi de décider que c'est la femme qui "réussit" de façon professionnelle et c'est l'homme du couple qui décide de "mettre de côté son ambition". Ce texte parle de sentiments, d'amour, d'empathie.
    Dans ce texte, il y a la description de nouvelles technologies mais tout à fait compréhensible pour une novice, comme moi. Elle nous décrit une société qui n'est pas peut être pas loin d'arriver dans nos quotidiens (utilisation de drones, de robots, recherche médicale, surveillance des populations...)
    J'avais lu et apprécié "le jour de l’effondrement" et vais continuer de découvrir l'univers de cette auteure avec "Nous entrerons dans la lumière", depuis trop longtemps dans ma PAL zt continuer mes lecture de textes de science fiction...

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    Couverture du livre « Chevrolet Impala » de Michele Astrud aux éditions Aux Forges De Vulcain

    Evlyne Léraut sur Chevrolet Impala de Michele Astrud

    Captivant, surprenant, original, « Chevrolet Impala » est un roman qui puise ses forces dans une subtilité hors pair. Ce dernier se déguste à l’instar d’une dragée fondant en bouche. Ses particularités sont des prouesses. La construction est telle que le lecteur perçoit d’emblée ce genre de...
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    Captivant, surprenant, original, « Chevrolet Impala » est un roman qui puise ses forces dans une subtilité hors pair. Ce dernier se déguste à l’instar d’une dragée fondant en bouche. Ses particularités sont des prouesses. La construction est telle que le lecteur perçoit d’emblée ce genre de roman qui sort des sentiers battus et qui fait un bien fou. Michèle Astrud est étonnante, brillante. Après ses romans antérieurs « Le jour de l’effondrement » « Nous entrerons dans la lumière » « La nuit je vole » où le fantastique, l’ésotérique fusionnaient. Ici, c’est une plongée dans la contemporanéité qui octroie une histoire atypique digne d’un film en version 3D dans une arborescence entre 1960 et 2001. Ce roman noir, serré comme un café fort est aussi en touches intuitives, délicates, jamais oppressantes un hymne au libre-arbitre, aux convictions et à la liberté absolue de conscience. Les femmes sont un symbole fort dans cette trame qui ne laisse aucune part aux doutes et à l’incertitude. Attention, il faut bien lire entre les évènements, le superficiel, ce qui provient des profondeurs. Michèle Simons américaine est le point central de ce roman. Narratrice, elle place ses pions subrepticement. Sa force de caractère est -elle que l’histoire devient solide comme un roc et suit un chemin constant jusqu’au point final. Il y aura des drames, des injustices, des mensonges, des manipulations. De la drogue à profusion, des appâts, des filles jeunes parfois très jeunes, prises aux pièges par l’anti-héros français Adriano, malfrat, machiavélique, sournois, membre de la French Connexion. Certes, l’héroïne sera piégée. Néanmoins, sa dignité, sa perspicacité joueront en sa faveur. Féministe, libre, elle sera constamment dans ce lâcher-prise avec Adriano. Michèle Simons reçoit un cadeau d’Adriano : une « Chevrolet Impala » Cette dernière, parabolique, glisse sur les lignes de l’auteure. Sous ce charme aérien se profile une dualité construite avec brio par Michèle Astrud. Cette « Chevrolet Impala » est l’emblème même de Michèle Simons. Belle, habile, secrète, imprévisible. Ce roman détient plusieurs lectures. L’agréable mêlée de suspens, la sociologique, la psychologique. Le summum est dans cette intériorité du filigrane . Dans cette fidélité qui affirme son sceau d’honneur et dans les valeurs morales de Michèle Simons. Sa droiture est la matière noble de ce roman qui jongle avec un thriller. « Chevrolet Impala » est un roman dont chacun puisera ce qu’il recherche. Plus que cela encore il est une sacrée leçon de vie. On gagne toujours à rester maître de soi.

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    Couverture du livre « La nuit je vole » de Michele Astrud aux éditions Aux Forges De Vulcain

    Evlyne Léraut sur La nuit je vole de Michele Astrud

    La première de couverture inaugure d’emblée le ballet en cimes transcendantes. Sombre, poétique, on admire les traits d’Eléna Vieillard avant de commencer une lecture hors pair. Cette fable philosophique, ésotérique mêle la fiction aux ressentis porteurs de sens. Voler à l’instar d’Icare tel est...
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    La première de couverture inaugure d’emblée le ballet en cimes transcendantes. Sombre, poétique, on admire les traits d’Eléna Vieillard avant de commencer une lecture hors pair. Cette fable philosophique, ésotérique mêle la fiction aux ressentis porteurs de sens. Voler à l’instar d’Icare tel est le destin de Michèle somnambule, mais pas que. Les ailes déployées en jeu narratif doué, les Michèles se mélangent et volent, dans l’existentialisme des hauteurs. Laquelle donne à voir le plus de cette quête du moi ? L’auteure Michèle Astrud, ou le narrateur ? Michèle les pieds sur terre ou Michèle la torturée et mélancolique femme ? On aime les lignes douces de l’auteure qui se déploient tel un vol parabolique. Maîtrisé à l’extrême, le verbe est grandeur et espace. « Le voyage, cette odyssée extraordinaire, ce cadeau merveilleux. Pourquoi moi ? Qu’est- ce-que j’ai fait pour le mériter ? Planer dans le ciel, être libérée, oublier la pesanteur, cette facilité si précieuse, si fragile. »Le lecteur pénètre dans cette symbiose rencontre et ne craint plus le vertige. La fable est belle et emporte dans son air vivifiant le lecteur qui accepte l’invincible et guide Michèle dans sa quête éperdue. Et c’est sans doute le message de toutes couleurs de cette histoire quasi fantastique. Telle la philosophie de Diogène, Michèle à l’instar du goéland Livingston de Richard Bach vole toujours plus haut, et continuera à jamais au risque de se briser les ailes. Majestueux, aérien, céleste, « La nuit je vole » de Michèle Astrud, publié par les belles Editions « Aux Forges de Vulcain » est à lire sous une voûte étoilée. Et vous verrez comme tout change !

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    Couverture du livre « La nuit je vole » de Michele Astrud aux éditions Aux Forges De Vulcain

    Virginie Vertigo sur La nuit je vole de Michele Astrud

    http://www.leslecturesdumouton.com/archives/2018/01/12/36032783.html

    Si la nuit elle ne prend pas des trains à travers la plaine, elle vole effrontément. Elle, c’est Michèle. Lors de vacances à la montagne, elle découvre un don, celui de pouvoir voler, notamment la nuit. Au début, elle ne...
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    http://www.leslecturesdumouton.com/archives/2018/01/12/36032783.html

    Si la nuit elle ne prend pas des trains à travers la plaine, elle vole effrontément. Elle, c’est Michèle. Lors de vacances à la montagne, elle découvre un don, celui de pouvoir voler, notamment la nuit. Au début, elle ne maîtrise rien mais au fur et à mesure, elle est plus à l’aise. Le souci, c’est que cela ne passe pas inaperçu ! Arrive le moment où des montagnes de questions se posent (car ce n’est pas tout de se poser sur les montagnes ou sur le crâne d’une statue de la Vierge Marie) : comment vivre en société en étant différente ? Que faire de ce don ? Quelle image renvoie-t-on aux autres ? Car, Michèle devient rapidement une célébrité : elle est l’Ascensionniste, l’objet de tous les rêves que l'on peut faire enfant. Entre les gens bienveillants et ceux qui veulent en profiter pour s’enrichir, Michèle fait face de plein fouet à la complexité des âmes humaines. C’est sans compter que tout ce remue-ménage affecte sa relation avec son mari Guillaume. Architectes tous les deux, ils ont une vie calibrée au millimètre près : travailler dur, investir ses économies pour s’assurer un avenir. Aucune fantaisie ne vient perturber ce plan de carrière matrimonial. Alors quand Michèle découvre son don, quelle pagaille ! Mais, entre retrouver une vie normale ou profiter (dans tous les sens du terme) de son talent, quel choix faire ? Et s’il existait une troisième voie ?

    J’ai beaucoup apprécié ce roman qui, à travers le rêve de chacun d’entre nous de voler, explore les vicissitudes de notre monde moderne. Michèle se heurte aux carcans de la vie de couple, aux pressions de la société quand une différence, aussi belle soit-elle, apparaît. Quelle est notre part de liberté dans ce monde ? La folie médiatique qui entoure rapidement notre Ascensionniste n’est qu’une chaîne supplémentaire venant l’emprisonner.

    Comme toujours, pour faire face, prendre les bonnes décisions, se recentrer, on revient aux essentiels. Pour Michèle, la force est puisée dans l’image du grand-père, un homme en marge à sa manière. Ces passages sur la famille sont d’ailleurs de très belles pages. Les descriptions des vols sont superbes également. Michèle Astrud a l’art de nous faire part des sensations, du contact avec les éléments. Nos sens sont en éveil et nous goûtons à la liberté avec l’héroïne.