Lorraine Heath

Lorraine Heath a toujours rêvé de faire de faire de l'écriture son métier. A peine diplômée de l'Université du Texas, elle publie des manuels d'entraînement, des articles de presse pour une agence de publicité, des codes informatiques, mais quelque chose lui manque. En 1990, en lisant une romance, elle a une révélation. Non seulement elle devient fan du genre, mais elle comprend également ce qui manque à ses écrits : des rebelles, des séducteurs et des mauvais garçons. Depuis, c'est à leurs aventures qu'elle se consacre. Son uvre a été saluée par plusieurs récompenses, parmi lesquelles des RITA Awards, une HLT Medallion et un Romantic Times Career Achievement Award. Ses romans apparaissent régulièrement dans les listes de best-sellers du USA Today et du New York Times.

Avis sur cet auteur (2)

Couverture du livre « Les vauriens de St. James Tome 2 : désir et déraison » de Lorraine Heath aux éditions Harlequin

Leschroniquesdelyane sur Les vauriens de St. James Tome 2 : désir et déraison de Lorraine Heath

J’ai lu « Désir et Déraison » de Lorraine Heath et j’ai été ravie de ma rencontre avec Jack Dodger. Je savais qu’il y avait eu un tome 1 intitulé « Le comte diabolique » et je pensais ne pas pouvoir entrer dans la romance avant plusieurs pages ; ce ne fut pas le cas. Les premières lignes du premier chapitre donnent le ton !
Nous sommes dans le Londres des années 1850. Jack Dodger, fils bâtard de quelque noble inconnu, se retrouve devoir devenir le tuteur du fils du duc de Lovingdon à la grande surprise et horreur de sa veuve Olivia. Lui qui ne connaît que la rue et les turpitudes de ceux qu’il accueille dans son établissement, le club privé le plus à même de lui révéler les secrets de la Haute Société, va devoir composer et se battre avec la rigueur quasi monacale d’une femme décidée à garder son fils hors de son atteinte et sa dangerosité. Mais qui gagnera alors que la simple vue de l’homme la déstabilise ? Où trouvera-telle la force de résister à tous les pièges tendus sur sa route ?
Ma première surprise a été de me laisser prendre au côté sombre et néanmoins attirant du personnage principal : l’homme courageux, aux bons sentiments cachés sous la nécessité de défendre sa place dans la société. Jack m’a plu, Olivia m’a énervée avec sa minauderie.
Je crois que ce qui me plait le plus dans ce genre littéraire que je suis amenée à découvrir, c’est d’y constater des messages intemporels sur la valeur de l’Homme, la grandeur des sentiments, la force des passions mais aussi d’y rencontrer la dénonciation des conditions de vie féminines, les prisons psychologiques des femmes qui n’avaient aucun droit légal pour mener une vie indépendante. Il ne faut pas me faire dire plus que ce que j’écris mais si ces romances pouvaient donner envie aux femmes d’aujourd’hui de protéger ce qui a été chèrement acquis, cela serait l’un des mérites et pas des moindres de ces romances. Il est si facile d’oublier que cela pouvait être autrement avant...
Non amateurs de romances, passez votre chemin... Inconditionnels ou curieux, Jack peut et doit vous séduire avec cette visite du Salon du Renard. Bonne société, murmures outragés, délices des corps enfiévrés vous attendent.
SP de « Désir et Déraison » : je remercie Mélanie et les Editions Harlequin pour l’envoi du livre papier.

Couverture du livre « Le duc qui fuyait l'amour » de Lorraine Heath aux éditions Harlequin

Lectrice - Lambda sur Le duc qui fuyait l'amour de Lorraine Heath

Dans « Le duc qui fuyait l’amour », nous allons être plongés dans le quotidien de Grace.
C’est une jeune femme qui cherche un mari, puisque la Saison a commencé pour elle et toutes les femmes en âge de se marier. Elle a une énorme dot qui attise la convoitise de tous les gentlemen encore sur le marché. Mais Grace cherche plus qu'un mari : elle veut l'amour, le vrai, à tout prix.
Elle va alors demander de l'aide à son ami d'enfance : Lovingdon. Celui-ci n'est plus le même depuis qu'il a perdu sa femme et sa fille, mortes à cause d’une maladie deux ans plus tôt. Alors qu'il était juste et droit, il mène depuis lors une vie de débauché loin de tous.
Refusant dans un premier temps, le duc Lovingdon va malgré lui rentrer dans le jeu de Grace et l'aider à trouver le candidat idéal.
Mais pourquoi cherche-t-elle l'amour à ce point ?

Je n'ai pas lu tous les livres de la collection Victoria d'Harlequin, qui est encore toute jeune, mais j'ai toujours été satisfaite par mes découvertes.
En lisant le résumé, j'étais vraiment intriguée par ce récit qui changeait de ce que l'on peut trouver habituellement. Retrouver un personnage principal masculin veuf avec une image loin d'être lisse et ne cherchant pas l'amour, rien que cela titillait ma curiosité.

L'auteur commence fort. Dès les premières pages le décor est planté tant au niveau de l'intrigue que des personnages. Imaginez-vous voir, dès le premier chapitre, Lovingdon nu ? Ainsi qu'une Grace têtue et fière ?

Autant dire que dès la première scène, l'auteur me tenait dans ses filets.
Son écriture est fluide, son intrigue parfaitement maîtrisée. Elle n'en fait jamais trop et on en redemande.
Elle aborde aussi des thèmes durs et sensibles, comme le deuil et la maladie, intégrant ainsi des thèmes toujours d'actualité ( malheureusement ) et apportant une dimension plus intense à son récit.

Grace est une héroïne forte et vraiment moderne. Elle est loin d'être la jeune fille sage et discrète de l'époque. Au contraire, elle veut avoir la liberté de faire ce qui lui chante, même si ce sont des choses réservées aux hommes. Malgré cela elle garde la tête sur les épaules et ne franchit jamais la limite de non retour. Derrière son apparence fière et résolue, c'est une jeune femme blessée et sensible. Elle a su vraiment m'émouvoir et je me suis rarement sentie aussi proche d'un personnage que je l'ai été avec elle.
Lovingdon nous fait passer par toutes sortes de sentiments. Nous savons que c’est un homme blessé, brisé, qui n'attend rien d'autre de la vie que de profiter des plaisirs charnels et de ce que son argent peut lui offrir. Il est sombre et ténébreux, mais face à Grace nous allons suivre son chemin vers la lumière. Son évolution est émouvante et douce. Il nous donne parfois envie de le taper pour qu'il réalise ce qu'il lui arrive, mais il se rattrape de la meilleure des manières.

Dans chaque chapitre nous alternons entre leurs deux points de vue, sans que l'un soit plus présent que l'autre. J'ai autant aimé être dans les pensées de Grace que de Lovingdon. Chacun avait quelque chose à apporter au récit et aux lecteurs.

L'aspect qui m'a vraiment charmée dans cette romance est la tension qui va peu à peu naître entre nos deux personnages. Ils ne succombent pas instantanément au charme de l'autre à tel point qu'ils atteignent des sommets. On trépigne, nos cœurs se serrent et on ressent presque autant d'émotions que Grace face au charme de Lovingdon.

Le seul petit point faible que j’ai relevé concerne les dialogues qui sont à mon sens un peu modernes pour l'époque. Certains choix de mots, certaines phrases, ne font pas vraiment authentiques.

La fin est un peu surprenante.
Une nouvelle intrigue se met en place, avec un mystérieux prétendant prêt à tout pour arriver à ses fins. Les choses vont dès lors s'accélérer pour nos personnages, permettant à l’auteur de pouvoir arriver à ses fins.

Alors même si c'était couru d'avance, je suis sortie de ma lecture complètement satisfaite.
Je n'ai qu'une hâte : lire la suite de cette série qui se focalisera sur Drake, mais aussi de découvrir les autres histoires de cet auteur.

En conclusion, « Le duc qui fuyait l’amour » est une vraie surprise ! Lorraine HEATH m'a charmé par son écriture, son intrigue et ses personnages. Elle m'a fait succomber au charme de Lovingdon, m'a émue avec Grace, a fait battre mon coeur de plusieurs façons.
C'est une vraie pépite et mon gros coup de coeur de cette année !

Un livre à lire à tout prix si vous êtes amoureux des romances historiques.

( http://lectrice-lambda.blogspot.fr/2016/10/le-duc-qui-fuyait-lamour-lorraine-heath.html )