Astrid Houssin signe ce récit sur la douleur et la reconstruction
Vincent est sur le point d'acheter son premier appartement à Paris avec Lucie. Mais le soir même, après une virée au bar, Vincent explose et jette une bouteille sur une voiture de police. Direction le poste où son dossier déjà conséquent s'alourdit... Le lendemain, c'est son ami Sam qui surgit, de retour des Fidji avec une proposition: un road-trip jusqu'à Biarritz, la ville de leur enfance. Comme avant.
Le scénariste Jean-Luc Cano s'éloigne de la dark fantasy (La série Elric chez Glénat) avec ce récit à priori déjà vu entre deux amis qui se retrouvent pour une dernière incartade, un retour dans le passé pour retrouver l'insouciance de leurs vingt ans. La narration laisse des indices mais la fin surprenante scotche le lecteur, même averti, et apporte une touche émotionnelle particulièrement réussie.
Le dessinateur Pierre-Denis Goux réalise lui aussi un pas de côté. Loin des univers fantasy de Nains ou Mjöllnir (éditions Soleil), il propose un dessin assez réaliste et dynamique en variant les tailles de cases et les cadrages. Il faut noter les couleurs très réussies de Iuliia Leonidovna Pinchuk.
Il faudra attendre les dernières pages de cet album à la couv digne d'un long métrage pour bien comprendre le propos .... les épreuves à surmonter, la paix à trouver pour avancer, parvenir à tourner les pages qui pèsent lourd... Fidji est une lecture qui finit par faire mouche !
Ce deuxième tome de l’adaptation de la saga d’Elric met en scène le pacte de l’empereur de Melniboné avec le dieu du Chaos Arioch. De ce pacte voit l’alliance de l’albinos avec Stormbringer, la fille d’Arioch, l’épée démon pourvu d’une intelligence propre et assoiffée de sang.
L’histoire, adaptée d’un chef d’oeuvre de la fantasy, est bien travaillée et propose au lecteur un deuxième opus passionnant qui fait évoluer le récit de cette saga. La psychologie du personnage d’Elric est intéressante et nous permet réellement de découvrir un homme compliqué en proie à d’énormes contradictions.
Le graphisme est bien travaillé, le dessin est superbe, d’autant que plusieurs dessinateurs s’y sont collés et proposent des planches au coup de crayon différentes mais cohérentes et sans que cela perturbe la lecture. Les planches sont magnifiques même si la mise en page reste assez basique.
En somme, c’est un très bel album élevant la saga d’Elric à un niveau graphique jamais égalé.
Il n'y a pas encore de discussion sur cet auteur
Soyez le premier à en lancer une !
Astrid Houssin signe ce récit sur la douleur et la reconstruction
La romance cartonne auprès des jeunes lecteurs, voici une liste qui les ravira !
Des ouvrages pour les adultes et les plus jeunes, qui aident à découvrir et comprendre la culture sourde
Notre héros, sous le nom de code "César", documente les tortures au péril de sa vie...