Passionné(e) de lecture ? Inscrivez-vous gratuitement ou connectez-vous pour rejoindre la communauté et bénéficier de toutes les fonctionnalités du site !  

Chantal Van Den Heuvel

Chantal Van Den Heuvel
Licenciée en Journalisme et Communication Sociale de l'Université Libre de Bruxelles, Chantal Van den Heuvel est écrivaine, scénariste pour la télévision et le cinéma et la bande dessinée. Léon et Sofia Tolstoï est son premier livre publié par les éditions Futuropolis.

Avis sur cet auteur (12)

  • add_box
    Couverture du livre « La belle espérance t.1 : le temps des fruits verts » de Chantal Van Den Heuvel et Anne Teuf aux éditions Delcourt

    sylvie adam sur La belle espérance t.1 : le temps des fruits verts de Chantal Van Den Heuvel - Anne Teuf

    L'histoire commence au début des années 30. Roger a la chance de pouvoir faire des études alors que sa mère trime dur en ramassant des vers sur la côte bretonne. Elle réussit cependant à mettre de l'argent de côté pour lui. Il est amoureux de Louison, la belle-fille de Fernand qui tient une...
    Voir plus

    L'histoire commence au début des années 30. Roger a la chance de pouvoir faire des études alors que sa mère trime dur en ramassant des vers sur la côte bretonne. Elle réussit cependant à mettre de l'argent de côté pour lui. Il est amoureux de Louison, la belle-fille de Fernand qui tient une auberge. Louison est donc serveuse. Tout va bien jusqu'au jour où la mère de Roger décède. Il n'a plus les moyens de poursuivre ses études (largent mis de côté ayant disparu) et Fernand, qui n'est autre que son oncle, refuse de payer mais l'embauche dans son auberge qu'il veut transformer en hôtel. Les deux hommes ne tardent pas à se quereller et Fernand se retrouve à Paris comme ouvrier dans les usines Renault. Louison le rejoint et se fait embaucher dans un atelier de couture. Les conditions de travail sont très dures et les ouvriers appellent à la rébellion.
    Les auteures ont aussi intégré les discussions des politiciens de l'époque, la montée en puissance du communisme et l'arrivée au pouvoir de Léon Blum.
    Je lis rarement des BD mais là je me suis régalée. J'ai dévoré cette histoire et j'ai beaucoup apprécié les dessins et les couleurs. Une réussite qui nous permet de revivre l'histoire grâce à une petite histoire.

  • add_box
    Couverture du livre « La belle espérance t.1 : le temps des fruits verts » de Chantal Van Den Heuvel et Anne Teuf aux éditions Delcourt

    Lionel Arnould sur La belle espérance t.1 : le temps des fruits verts de Chantal Van Den Heuvel - Anne Teuf

    Chronique précédemment parue sur le blog www.sambabd.net


    Ouuuuuh quelle bonne surprise ! Bon, certes, le sujet m’intéressait particulièrement. En effet, même si l’on sait que beaucoup de nos acquis sociaux viennent du Front populaire et du CNR à la Libération, ce sont des périodes de...
    Voir plus

    Chronique précédemment parue sur le blog www.sambabd.net


    Ouuuuuh quelle bonne surprise ! Bon, certes, le sujet m’intéressait particulièrement. En effet, même si l’on sait que beaucoup de nos acquis sociaux viennent du Front populaire et du CNR à la Libération, ce sont des périodes de l’Histoire de France contemporaine que l’on étudie à mon sens assez mal et/ou trop peu à l’école (avec également La Commune de Paris et la 3ème république…). Résultat, on sait que ça a existé et que ce fut important, mais on ne connait pas vraiment les détails ou ne serait-ce que le déroulé pur et simple des évènements. Et c’est justement le genre de lacunes que cette excellente BD se propose de combler en nous narrant la petite histoire de ce jeune couple plein d’espoir au milieu de la grande Histoire, celle avec le fameux grand « H ».

    J’ai donc particulièrment apprécié ce premier tome pour plusieurs raisons assez évidentes. Tout d’abord, un scénario impeccable mettant subtilement en parallèle l’injustice individuelle dont est victime Roger : on lui a volé le maigre héritage qui aurait pu lui permettre de poursuivre ses études à Paris, et l’injustice collective que représente le système capitaliste frappant les ouvriers d’autant plus fort qu’il veut leurs faire supporter les conséquences de la crise de 29. Dans ce dernier cas, on sait comment ça va finir… Ou, du moins, que les choses vont temporairement tourner à l’avantage du monde ouvrier avec l’avènement du Front Populaire. En revanche, dans le cas de Roger, on ne sait pas vraiment… Et c’est bien là tout le noeud de cette intrigue.

    Et puis, il y a ce souci du détail que l’on retrouve aussi bien dans le scénario que dans l’illustration de cette BD. Les décors, les costumes, les attitudes, le langage, tout colle parfaitement à ce milieu des années 30, c’est une vraie réussite pour ce qui est de la cohérence. L’aspect politique est également très bien synthétisé par les prises de position de Léon Blum et ses réunions avec les autres forces de Gauche de l’époque, notamment les Radicaux et les Communistes. La violence de l’époque est particulièrement bien rendue, que ce soit par les scènes du 6 février 34 (le jour où la République a vacillé…) ou bien l’antisémitisme totalement décomplexé s’exprimant verbalement ou physiquement à l’égard de ce même Léon Blum.

    Côté dessin, pareil. Je suis totalement convaincu. On est dans une sorte de ligne claire qui fleure bon les années trente, avec une très belle mise en couleur. Dans les scènes qui en ont besoin, on ressent l’optimisme de l’époque, quand les gens voyaient que le changement était à la fois possible et à portée de main. D’ailleurs, la couverture est à ce titre absolument remarquable.

    Bref, vous l’aurez compris, j’ai vraiment beaucoup aimé cette BD et je vous la recommande plus que chaudement. En attendant le 2ème tome (et dernier, on ne sait pas… en fait, le courrier accompagnant le service de presse annonçait un récit complet… j’ai l’impression qu’il y a dû avoir une petite confusion… Bon, ça m’a tout l’air d’être un dyptique… On verra bien… et, en même temps, s’ils sont tous de cette qualité là, ils peuvent en faire autant qu’ils veulent des tomes…).

  • add_box
    Couverture du livre « Dostoïevski : le soleil noir » de Henrik Rehr et Chantal Van Den Heuvel aux éditions Futuropolis

    Dominique Jouanne sur Dostoïevski : le soleil noir de Henrik Rehr - Chantal Van Den Heuvel

    Biographie graphique érudite et dynamique chargée d’un bon éclairage sur la vie de Dostoïevski.

    Les grandes étapes de la vie de l’écrivain, l’homme qu’il fut et son œuvre sont justement et sérieusement respectés autant par le texte que par les dessins dynamiques et très représentatifs de...
    Voir plus

    Biographie graphique érudite et dynamique chargée d’un bon éclairage sur la vie de Dostoïevski.

    Les grandes étapes de la vie de l’écrivain, l’homme qu’il fut et son œuvre sont justement et sérieusement respectés autant par le texte que par les dessins dynamiques et très représentatifs de l’époque, situations, sentiments et environnements.

    De la Sibérie où il est tenu prisonnier (Souvenirs de la maison des morts) à la nuit du 26 janvier 1881 quand il sera terrassé par une hémorragie pulmonaire dont il succombera le 9 février 1881, ‘lumineux et paisible sur son lit de mort quand il ne fut connu qu’avec un visage d’ordinaire torturé et douloureusement crispé’, le travail de Chantal Van Den Heuvel et Henrik Rehr est remarquablement riche.

    Les couleurs grises pour renvoyer Fiodor Dostoïevski à ses pensées et propres souvenirs et les couleurs sépia pour l’action, s’interposent avec des aller et retours couvrant l’entièreté de l’existence turbulente de l’écrivain en s’adaptant parfaitement à l’ambiance du récit et sont très agréables à l’œil.

    J’ai aimé les dessins reflétant avec instantanéité cette Russie ancienne (intérieurs et extérieurs) et tout ce qui s’y rapportait, s’y pensait, se disait, se chuchotait et se taisait ainsi que le trait de crayon sachant traduire les tourments dont était habité le grand écrivain russe, un homme épileptique, irritable, rongé par ses passions amoureuses, ses problèmes constants d’argent et dévoré par le jeu tout en étant torturé par des questions existentielles, celles de l’existence de Dieu et celles de la politique haïssant le capitalisme en suppliant le Tsar à plus de clémence pour ce petit peuple russe qu’il a su si bien décrire dans ses livres.

    « Il est réactionnaire, xénophobe, aucun peuple ne trouve grâce à ses yeux… mais il est le seul à plonger aussi loin dans les abîmes de l’âme humaine. »

    J’ai bien apprécié ces bulles qui s’arrêtent sur chacune des parutions majeures de son œuvre et donnent la parole à l’écrivain sur ce qu’il en a dit à l’époque de leurs publications très attendues et fort commentées par ses lecteurs.

    Érudit, je salue ce roman graphique pour le bel hommage fait à un écrivain majeur dont la force littéraire traverse les siècles.

    « On a longtemps cru que Marx était le prophète du XXe siècle. Nous découvrons que le vrai prophète était Dostoïevski. Il a prophétisé le régime des grands inquisiteurs et le triomphe de la puissance sur la justice.» Albert Camus

  • add_box
    Couverture du livre « La belle espérance t.1 : le temps des fruits verts » de Chantal Van Den Heuvel et Anne Teuf aux éditions Delcourt

    Sylvie ADAM BEAUCOURT sur La belle espérance t.1 : le temps des fruits verts de Chantal Van Den Heuvel - Anne Teuf

    L'histoire commence au début des années 30. Roger a la chance de pouvoir faire des études alors que sa mère trime dur en ramassant des vers sur la côte bretonne. Elle réussit cependant à mettre de l'argent de côté pour lui. Il est amoureux de Louison, la belle-fille de Fernand qui tient une...
    Voir plus

    L'histoire commence au début des années 30. Roger a la chance de pouvoir faire des études alors que sa mère trime dur en ramassant des vers sur la côte bretonne. Elle réussit cependant à mettre de l'argent de côté pour lui. Il est amoureux de Louison, la belle-fille de Fernand qui tient une auberge. Louison est donc serveuse. Tout va bien jusqu'au jour où la mère de Roger décède. Il n'a plus les moyens de poursuivre ses études (largent mis de côté ayant disparu) et Fernand, qui n'est autre que son oncle, refuse de payer mais l'embauche dans son auberge qu'il veut transformer en hôtel. Les deux hommes ne tardent pas à se quereller et Fernand se retrouve à Paris comme ouvrier dans les usines Renault. Louison le rejoint et se fait embaucher dans un atelier de couture. Les conditions de travail sont très dures et les ouvriers appellent à la rébellion.
    Les auteures ont aussi intégré les discussions des politiciens de l'époque, la montée en puissance du communisme et l'arrivée au pouvoir de Léon Blum.
    Je lis rarement des BD mais là je me suis régalée. J'ai dévoré cette histoire et j'ai beaucoup apprécié les dessins et les couleurs. Une réussite qui nous permet de revivre l'histoire grâce à une petite histoire.
    Merci à Babelio pour cette masse critique et hâte de lire le deuxième volume...

Discussions autour de cet auteur

Il n'y a pas encore de discussion sur cet auteur

Soyez le premier à en lancer une !