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Cassandra O'Donnell

Cassandra O'Donnell
Originaire de Lille, Cassandra O'Donnell vit en Normandie. Réalisatrice de documentaires et de reportages, elle créé la saga Rebecca Kean en 2011, publiée chez J'ai lu, dans la collection Darklight. Flammarion Jeunesse publie sa trilogie Malenfer, ainsi que La Légende des 4, deux séries de fantas... Voir plus
Originaire de Lille, Cassandra O'Donnell vit en Normandie. Réalisatrice de documentaires et de reportages, elle créé la saga Rebecca Kean en 2011, publiée chez J'ai lu, dans la collection Darklight. Flammarion Jeunesse publie sa trilogie Malenfer, ainsi que La Légende des 4, deux séries de fantasy très prisées par les jeunes lecteurs. Elle a également publié chez Pygmalion une comédie policière : Les aventures improbables de Julie Dumont.

Avis sur cet auteur (35)

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    Couverture du livre « Grimelda Hauchecorne : la souris de Salem » de Jean-Mathias Xavier et Cassandra O'Donnell aux éditions Flammarion Jeunesse

    kadeline sur Grimelda Hauchecorne : la souris de Salem de Jean-Mathias Xavier - Cassandra O'Donnell

    Grimelda est une souris très différente de toutes les souris de Salem, elle a un coeur et ce petit détail l’isole et lui gache la vie. Elle part donc à l’aventure pour trouver un moyen de perdre son coeur. Sur son parcours, elle rencontrera une belle galerie de personnages. Est-ce vraiment une...
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    Grimelda est une souris très différente de toutes les souris de Salem, elle a un coeur et ce petit détail l’isole et lui gache la vie. Elle part donc à l’aventure pour trouver un moyen de perdre son coeur. Sur son parcours, elle rencontrera une belle galerie de personnages. Est-ce vraiment une bonne chose de rentrer dans le moule ? Doit-on être identiques pour être heureux ? J’ai beaucoup aimé le parti pris de renverser les codes pour réfléchir sur la différence en optant pour la méchante sorcière comme référence de la réussite absolue. Les dessins sont magnifiques. L’histoire est une jolie quête permettant d'apprendre à être soi-même et à s’aimer l’être.

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    Couverture du livre « La légende des quatre Tome 1 : le clan des loups » de Cassandra O'Donnell aux éditions Flammarion Jeunesse

    May The Bookshowl sur La légende des quatre Tome 1 : le clan des loups de Cassandra O'Donnell

    https://bookshowl.blogspot.com/2023/02/la-legende-des-quatre-tome-1-le-clan.html

    Une lecture parfaite pour les plus jeunes, à partir de 13 ans, mais j'ai de mon côté malheureusement trouvé beaucoup de limites à ce récit et j'ai soupiré de nombreuses fois.

    Nous suivons plusieurs jeunes...
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    https://bookshowl.blogspot.com/2023/02/la-legende-des-quatre-tome-1-le-clan.html

    Une lecture parfaite pour les plus jeunes, à partir de 13 ans, mais j'ai de mon côté malheureusement trouvé beaucoup de limites à ce récit et j'ai soupiré de nombreuses fois.

    Nous suivons plusieurs jeunes personnages appartenant chacun à un clan de Yokaïs différent : loups, tigres, aigles et serpents, ils ne se mélangent normalement pas mais vont devoir ici s'unir pour élucider d'étranges meurtres survenus dans les différents clans et éviter une guerre. Je n'ai pas compris cette haine aveugle qu'ont les clans entre eux, surtout dans la situation actuelle, c'est complètement illogique. Ici ce sont particulièrement les adultes et leurs actions bornées qui m'ont fait lever les yeux au ciel.

    Le récit est assez simple et pas vraiment surprenant. La légende des quatre reprend des choses classiques et déjà vues dans des séries comme La guerre des clans, Animal Totem ou Les royaumes de feu. Alors oui, ça marche, c'est efficace et divertissant mais j'aurais aimé que cela aille plus loin et que ce soit moins prévisible. Deuxième chapitre on sait déjà qui va être amoureux de qui à la fin par exemple...

    Et j'ai également trouvé l'univers un peu fade. Très peu de descriptions, il est impossible d'imaginer l'environnement dans lequel évoluent les personnages. L'auteur veut faire vite, s'intéresse surtout à l'action et aux dialogues et j'ai trouvé cela un peu dommage.

    Bref, vous l'aurez compris, La légende des quatre est très loin de renouveler le genre et ne m'a pas vraiment plu. Cela ne m'empêchera cependant pas de le conseiller aux plus jeunes, car je comprends son succès dans le genre jeunesse.

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    Couverture du livre « Le carnet de Juliette » de Jean-Mathias Xavier et Cassandra O'Donnell aux éditions Poulpe Fictions

    Lunartic sur Le carnet de Juliette de Jean-Mathias Xavier - Cassandra O'Donnell

    Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour ma chronique du titre Le carnet de Juliette signé Cassandra O'Donnell au scénario et Jean-Mathias Xavier pour ce qui est des illustrations (dont la magnifique de couverture). Je remercie infiniment les éditions Poulpe Fictions pour cet...
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    Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour ma chronique du titre Le carnet de Juliette signé Cassandra O'Donnell au scénario et Jean-Mathias Xavier pour ce qui est des illustrations (dont la magnifique de couverture). Je remercie infiniment les éditions Poulpe Fictions pour cet adorable envoi.

    Ce roman est le premier d'une nouvelle collection chez le Poulpe, Cœurs papillons. Comme son nom l'indique, il s'agit d'histoires plus axées sur la tranche-de-vie et la romance pour jeunes adolescents et je trouve que c'est là une idée tout à fait ingénieuse. En effet, on commence à cet âge-là à avoir les hormones en ébullition et à ne plus voir nos petits camarades de classe de la même manière. On est dans une sorte d'entre-deux assez délicat à gérer car d'un côté, on se sent grandir et on développe des centres d'intérêt et une façon de penser totalement différente et en même temps, on conserve encore une certaine part d'innocence propre à l'enfance.

    En clair, il faut parvenir à trouver un juste milieu dans tout le fatras de nos émotions et Cassandra O'Donnell a su décrire avec doigté cet état d'esprit très perturbant dans Le carnet de Juliette. Notre héroïne doit ici faire face à une foule de sentiments contradictoires en intégrant sa nouvelle école et surtout en rencontrant le beau Kei, ce qui l'amène à faire face à tout autant d'interrogations typiques de l'adolescence mais pour autant pas évidentes à éclaircir.

    Juliette va devoir trouver ses propres réponses à ses questions et regagner confiance en elle pour mieux s'ouvrir aux autres et aller de l'avant. Personnellement, j'ai trouvé ce roman très touchant et réaliste, parfaitement adapté à sa cible. Les personnages sont drôles, complexes ; ils ne manquent assurément pas de caractère et leur jeunesse et vivacité d'esprit sont revigorantes. Je pense que les pré-ados sauront se retrouver dans le vécu, la personnalité et les échanges entre Juliette et les autres protagonistes. C'est un roman à l'image de ce qu'ils sont, des jeunes êtres pétris de doutes mais au champ des possibles infini, des pages blanches qui n'attendent qu'à être écrites.

    Vous l'aurez compris, j'ai pris un immense plaisir à dévorer cette histoire toute mignonne et inspirante qui met effectivement des papillons dans le vente et redonne assurément le sourire ! L'inauguration de cette nouvelle collection Cœurs papillons est pour moi une franche réussite et je suis désormais impatiente d'en découvrir les prochaines parutions !

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    Couverture du livre « La nouvelle » de Cassandra O'Donnell aux éditions Flammarion Jeunesse

    Marie Kacher sur La nouvelle de Cassandra O'Donnell

    Comme bien d’autres lecteurs, j’entretiens une relation assez complexe avec ma faramineuse pile à lire : je l’aime autant que je la déteste. Je l’aime car elle est pleine de promesses : que d’histoire encore à découvrir, que d’aventures inconnues à vivre ! Mais je la déteste car je suis...
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    Comme bien d’autres lecteurs, j’entretiens une relation assez complexe avec ma faramineuse pile à lire : je l’aime autant que je la déteste. Je l’aime car elle est pleine de promesses : que d’histoire encore à découvrir, que d’aventures inconnues à vivre ! Mais je la déteste car je suis complétement dépassée par son expansion incontrôlable. Il me semble parfois qu’elle est l’objet d’une malédiction infernale : à chaque fois que je lis un livre, il y en a deux autres qui font leur apparition, et j’ai alors le sentiment que je ne parviendrais jamais à lire tous les livres qui attendent patiemment leur tour sur les étagères de mes toujours plus nombreuses bibliothèques … C’est pourquoi parfois, pour conjurer le sort, je me tourne vers de touts petits livres : ils se lisent suffisamment vite pour que j’ai l’impression de faire baisser un tantinet cette monstrueuse pile à lire qui menace parfois de s’effondrer sur moi et de m’ensevelir sous des tonnes de livres mécontents de ne toujours pas être lus !

    C’est toujours difficile d’arriver en cours d’année dans un établissement scolaire. Cela l’est d’autant plus pour la jeune Haya qu’elle n’est pas seulement « la nouvelle », mais surtout « l’étrangère ». Petite réfugiée syrienne parachutée dans un collège breton, Haya ne parle pas encore parfaitement bien le français, et cauchemarde chaque nuit des bombardements, des morts, des hurlements … Et comme si cela n’était pas suffisant, elle doit également faire face au mépris de ses camarades de classe, qui ne veulent pas d’elle « chez eux ». Heureusement, il y a Gabriel. Gabriel qui n’hésite pas une seule seconde à se dresser contre ses camarades de classe pour la défendre. Gabriel qui l’aide chaque jour à progresser en français et à faire ses devoirs. Gabriel qui devient très rapidement son seul et meilleur ami. Mais l’adolescent a lui aussi bien des tracas : sa grand-mère se comporte étrangement ces derniers temps. Elle semble triste, comme perdue dans un autre monde … ou une autre époque dont il ne sait rien.

    Qui aurait cru qu’un si petit livre pouvait être aussi riche, profond et puissant ? Je l’ai lu en moins de temps qu’il ne faut pour le dire, toute étonnée de déjà tourner la dernière page alors que je venais d’ouvrir le livre, mais je pourrais en parler pendant des heures tant il y a de choses à dire au sujet de ce minuscule petit récit ! Destiné au jeune lectorat – je dirais du CM à la cinquième environ –, ce bref roman aborde des thématiques ô combien actuelles et délicates : la guerre en Syrie et l’accueil réservé aux réfugiés dans notre pays. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que la « fraternité » prônée par notre devise nationale est très loin d’être au rendez-vous. Car est-ce véritablement fraternel de cracher à une petite fille de rentrer chez elle car on ne veut pas d’elle, alors que chez elle, c’est la guerre, la mort ? Le contraste entre la petite Haya, au cœur plus gros qu’elle, et ses camarades de classe, haineux et cruels, est bouleversant … et révoltant. Comme si la pauvre enfant n’avait pas vécu suffisamment d’horreurs dans sa courte, il faut en plus qu’elle subisse ce racisme ordinaire mais ô combien inhumain. J’ai eu tellement de peine pour la petite Haya, et cela d’autant plus qu’on sait tous pertinemment que ce n’est pas une simple fiction : c’est encore plus insupportable !

    Fort heureusement, tout n’est pas si sombre : Haya rencontre Gabriel, un adolescent ordinaire mais autrement plus accueillant que ses autres camarades de classe. Là où les autres enfants déversent intolérance et malveillance, Gabriel fait régner l’amitié et la solidarité : il va tendre la main à Haya, au lieu de lui tourner le dos, il va se dresser à ses côtés face à ceux qui ont fait d’elle leur bouc émissaire, la fille à abattre parce qu’elle est étrangère. Gabriel, c’est ce petit héros du quotidien, celui qui n’hésite pas à affirmer haut et fort ne pas être d’accord avec la majorité, celui qui se bat pour la justice et la bienveillance, celui qui lutte contre la haine et la violence. Gabriel redonne foi en l’humanité, il prouve que tout n’est pas encore perdu et qu’il y a peut-être encore un peu d’espoir pour l’avenir : il existe encore des cœurs suffisamment grands pour penser aux autres, pour aider les autres. Pour aimer les autres, dans ce monde où chacun se replie sur lui-même en rejetant sans sommation ce qu’il ne connait pas. Gabriel, c’est l’exemple à suivre, un modèle pour tous les jeunes lecteurs qui découvriront ce petit roman : il ne fait aucun doute qu’ils ne pourront qu’être touchés par l’histoire de la pauvre Haya, et qu’ils ne pourront que voir en Gabriel un petit garçon incroyablement courageux qu’on a envie d’imiter !

    Je ne peux pas achever cette chronique sans évoquer ce que je considère être le second fil rouge de ce petit roman : il ne s’agit pas uniquement d’une magnifique histoire d’amitié, mais aussi d’une très belle histoire de famille. En effet, il est également question de la relation pour le moins houleuse entre Gabriel et son frère ainé, le chouchou de son père car il est champion de natation alors que Gabriel n’est qu’un enfant « quelconque ». Ni l’un ni l’autre n’est prêt à faire le premier pas pour apaiser la situation : Mathias est bien trop fier pour cela, et Gabriel ne se sent pas à la hauteur … Petit à petit, cependant, les deux garçons vont apprendre à se connaitre, et à nouer enfin ce lien fraternel qui leur faisait tant défaut : c’est très mignon, ça fait du bien au moral. J’ai également énormément apprécié l’histoire qui tourne autour de leur grand-mère et de ses secrets : au fur et à mesure qu’elle se dévoile, qu’elle se replonge dans ses douloureux souvenirs qu’elle avait préféré cacher bien au fond de sa mémoire pour se concentrer sur le doux présent, on découvre que l’histoire se répète … C’est très émouvant !

    En bref, vous l’aurez bien compris, ce roman a beau être minuscule, il n’en est pas moins vraiment superbe ! C’est une véritable ode à la tolérance, un véritable appel à la bienveillance, une invitation à ne jamais se laisser guider par la haine et les préjugés. C’est un livre aussi dur que doux : il est dur car il met en scène ce racisme du quotidien, il est doux car il met en évidence la bonté dont peut faire preuve l’être humain. C’est un roman vraiment touchant, bouleversant, émouvant, qui m’a fait passer un excellent moment de lecture. A mes yeux, c’est un ouvrage qui devrait être lu par tout le monde : les enfants en premier lieu, pour les sensibiliser à la question de la tolérance et de la bienveillance, et leur faire découvrir « autrement » la réalité de la guerre … mais aussi les adultes, car notre société est vraiment gangrénée par cette haine de l’autre qui nous empêche de voir la souffrance inexprimables de ces hommes, ces femmes, ces enfants, qui ont fui l’enfer de la guerre pour tomber dans celui de la misère. Un petit roman d’utilité publique, qui se lit vite et bien et qui porte en peu de pages bien plus de messages que de longs pavés indigestes ! Une vraie pépite de la littérature jeunesse !

    http://lesmotsetaientlivres.blogspot.com/2020/09/la-nouvelle-cassandra-odonnell.html