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Me revoici immergée dans le plume toujours aussi délicate d'Aki Shimazaki.
Je lis l'histoire de cette famille dans le désordre ; cela n'a pas tant d'importance finalement.
Il est questions ici de l'histoire de japonais déportés en Sibérie, du deuil impossible d'un père dont on est sans nouvelle, d'une mère qui sombre lentement dans la sénilité mais qui attend toujours, au bout de 25 ans, le retour de l'être aimé, d'un fils encore bien jeune qui va devoir grandir trop vite pour s'occuper de sa famille et tenter de remplacer l'absent.
Comprendront-ils un jour ?
Le style est élégant et minimaliste ; il n'y a pas un mot de trop.
C'est doux, nostalgique et émouvant.
Ce petit roman est à l'image de cette fleur, un Yamabuki ; élégant, doux et délicat.
Un vieux couple qui s'aime depuis plus de 50 ans.
L'auteur revient sur le premier mariage arrangé et triste de l'épouse, puis ce coup de foudre improbable dans un train avec celui qui deviendra son second mari.
A plus de 80 ans passé, demeure un amour profond, des souvenirs d'une vie agréable et bien remplie et un quotidien de tendresse.
L'écriture est simple, raffinée et émouvante.
Anku, divorcée, vit seule avec son fils. Elle donne tout son temps à son art : la poterie. L'annonce des fiançailles de sa sœur ainée, jusqu'alors célibataire endurcie va la perturber d'autant que la vie va y mettre son grain de sel.
Ce livre est le premier d'une série de cinq qu'il me tarde découvrir car j'aime beaucoup la sensation que le temps s'est arrêté. L'écriture y est d'une grande douceur mais une grande précision dans le choix des mots. L'auteur, avec peu de mots, parvient à dire plein de choses.
Il se dégage de ce roman une forme de plénitude, d'empathie au point d'avoir la sensation d'être aux côtés de Anku et de partager tous ces moments avec sa famille. J'ai apprécié la sérénité qui s'en dégage et ce malgré les coups de la vie.
C'est un livre qu'on ne lâche plus une fois ouvert.
https://quandsylit.over-blog.com/2024/01/suzuran-aki-shimazaki.html
Kyôko est le stéréotype de la secrétaire de direction idéale .
Employée dans une affaire de cosmétiques à dimension internationale, elle est intelligente, efficace, élégante et aime le luxe. Très consciente de son potentiel de séduction, elle reste fermement attachée au célibat en dépit du désir de sa famille de la voir se marier . Séductrice impénitente, elle enchaîne les liaisons amoureuses .
Une femme libre, quoi, de celles qu'on trouve dans les sitcom ou les romans de gare !
Une écriture sèche, faite de phrases courtes, juxtaposées .
Vous l'avez deviné, j'ai été déçue par cet ouvrage .
C'est un roman surprenant dans le catalogue d'Actes Sud qui nous a habitués à des oeuvres plus consistantes et plus profondes et qui a déjà publié près de 20 ouvrages d'Aki Shimazaki , présentés par cycles sous un titre global.
Je crois qu'il faut juger NO-NO-YURI comme étant un élément d'un tout, le cycle de UNE CLOCHETTE SANS BATTANT consacré à la famille Niré :
- d'abord en 2020 à Anzu, fille cadette, dans SUZURAN,
- puis en 2021, à la mère atteinte d'Alzeimer dans SEMI,
- en 2022 à Kyôko, fille ainée dans NO-NO-Yuri,
-enfin en 2023 à Nobuki , un frère dans NIRE
J'avais attribué 5 étoiles à SEMI, j'en attribue seulement la moitié à NO-NO-YURI, il me reste à découvrir les 2 autres romans pour pouvoir émettre un jugement d'ensemble .
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