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"La Danse de la tarentule", le récit d’une enfance martyrisée

Claire Blanchard livre une histoire marquante

"La Danse de la tarentule", le récit d’une enfance martyrisée

Vous êtes de plus en plus nombreux à partager vos lectures sur ce site. Nous mettons donc régulièrement en avant vos avis éclairés sur des romans de jeunes auteurs. Aujourd'hui, c'est au tour de Nathalie, lectrice, de partager son avis sur La Danse de la tarentule de Claire Blanchard (Presses de la Cité).

 

L’avis de Nathalie Vanhauwaert :

Émilie Renard a 40 ans. C'est avec ses deux enfants Grégoire et Lucas qu'elle revient au Croisic, à Ker Kroaz la maison de son enfance. Vingt ans qu'elle a fui celle qui vient de mourir, celle qu'elle a aimé plus que tout et qui lui a volé sa petite enfance : Marie, sa mère.

Retour dans les années 80, Ker Kroaz, ce manoir pas loin de la plage au Croisic, c'est là qu'Émilie a vécu avec son frère Jean-Baptiste. Elle avait 5 ans, son frère 3 lorsque ses parents les ont "abandonnés" à leur grand-mère Joséphine et leur tante Micheline pour aller travailler en Inde.

Durant quatre années, Émilie, la narratrice, a subi une éducation à la dure, dans une ambiance stricte, froide, très catholique du genre "fais le bien autour de toi, que cela se sache bien", "parais charitable envers les autres mais en ce qui concerne tes proches cela te regarde"... hypocrisie quand tu nous tiens...

Émilie et Jean-Baptiste ne peuvent pas faire grand chose. Émilie doit travailler beaucoup à l'école, prendre les cours de piano que sa mère a décidé et de temps en temps, lorsqu'elle n'est pas punie, s'évader avec Anthony.

Émilie attend avec impatience la visite de ses parents, en juillet et en décembre, deux fois l'an seulement. C'est sa maman qu'elle admire, adore, vénère et qui à chaque fois lui dit que c'est l'amour fou, qu'elle lui manque jusqu'à chaque départ, un nouvel abandon de plus en plus douloureux.

Émilie a 9 ans lorsque ses parents s'installent à Paris, à Montparnasse. Elle est heureuse, la vie est belle mais c'est compliqué, sa mère est telle une tarentule qui enfonce peu à peu son venin, qui capture sa proie - sa fille en l'occurrence - par ses sautes d'humeur, sa manipulation, ses coups et l'horreur ne fait que grandir au fur et à mesure que le poison s'infiltre, se distille.

Ce roman est une claque, un uppercut, il ne vous laissera pas indifférent car il parle d'une enfance volée, gâchée, piétinée, de maltraitances et ce à travers les yeux d'un enfant.

Pourquoi s'attacher, se dit Émilie, puisque peu à peu tous les espoirs disparaissent et qu'elle est seule sauf qu'Émilie est résiliente et qu'elle s'en sortira.

Elle s'accroche à sa passion pour le piano, l'écriture et le dessin. Je ne peux vous en dire plus si ce n'est que l'écriture est simple et agréable, certaines longueurs sont présentes mais malgré cela on est happé par le récit, la tension est palpable et croissante. La psychologie des personnages est vraiment bien fouillée. L'écriture m'a semblé plus travaillée dans la troisième partie sans doute parce que c'est l'adulte qui s'exprime.

 

@ Nathalie Vanhauwaert

 

Pour découvrir les autres avis sur ce livre, c'est ici : La Danse de la tarentule

 

 

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Commentaires (1)

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