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Universités ; innover ou sombrer ; aucune université française dans les 100 premières mondiales

Couverture du livre « Universités ; innover ou sombrer ; aucune université française dans les 100 premières mondiales » de Patrick Fauconnier aux éditions Fauves
  • Date de parution :
  • Editeur : Fauves
  • EAN : 9791030200591
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

"En France, l'Etat et les entreprises, dirigés par des diplômés de grandes écoles, ont gravement laissé péricliter l'université. Séparée des grands organismes de recherche, confinée dans la misère financière, elle est désormais dangereusement supplantée par l'essor des formations privées. Où... Voir plus

"En France, l'Etat et les entreprises, dirigés par des diplômés de grandes écoles, ont gravement laissé péricliter l'université. Séparée des grands organismes de recherche, confinée dans la misère financière, elle est désormais dangereusement supplantée par l'essor des formations privées. Où sont les Oxford et Cambridge français ? En France « la fac » n'a pas la cote. Mais certaines grandes écoles non plus : notre désespérant marasme économique interpelle les élites. L'ENA est détestée, Polytechnique n'est pas dans les 300 premières universités mondiales du classement de Shanghaï, où l'on ne trouve par ailleurs que deux universités françaises dans les cent premières... - En France, 80 universités, 300 grandes écoles, 20 « grands établissements » et 40 « grands organismes » travaillent en ordre totalement dispersé et se regardent en chiens de faïence : c'est un énorme gâchis de matière grise et de moyens matériels qui entrave la performance économique du pays, nuit à son rayonnement scientifique, et engendre deux cultures qui se déchirent. La France doit d'urgence recoller les morceaux éparpillés de son enseignement supérieur et de sa recherche pour redevenir fière de ses chercheurs et de ses campus. Pour retrouver son prestige, notre université va devoir faire comme Sciences Po et Dauphine : devenir sélective et payante en fonction des revenus familiaux. Autrement dit : ce ne sont pas les écoles qu'il faut rapprocher de l'université, mais l'université qu'il faut rapprocher de"

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