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Sous le titre de Guiron le Courtois, on désigne une nébuleuse de textes en prose largement inédits, dont les rédactions s'échelonnent entre les années 1235-1240 et le début du XVIe siècle ; cette oeuvre se présente comme une suite rétrospective du Lancelot-Graal et du Tristan en prose. Au terme de la version de base de Guiron le Courtois, le copiste du manuscrit de Paris, BnF, fr. 350 s'adresse à des lecteurs supposés considérer son livre " ensemble ou par pièces " : la formule pose la question de l'unité de l'oeuvre. De fait, cette version apparaît comme la juxtaposition de deux pièces majeures, que l'on peut intituler, du nom de leur héros, Roman de Meliadus et Roman de Guiron. Au cours des siècles, les remanieurs ont augmenté ces deux romans de suites, de ligatures et de commencements. Selon quelles cohérences ces différentes pièces trouvent-elles à s'articuler ? À partir de l'étude d'une vingtaine de manuscrits, cet ouvrage traite la question d'un triple point de vue codicologique, narratologique et idéologique. Grâce aux apports de l'anthropologie et de l'histoire, il tente de resituer les pièces de Guiron le Courtois dans leurs rapports, apaisés ou conflictuels, à d'autres productions sociales et discursives de la période médiévale. L'enjeu est de montrer que le texte littéraire a toute sa légitimité dans une histoire culturelle des représentations.
Agrégée de Lettres Classique et docteur de l'Université Paris IV Sorbonne en Études Médiévales, Sophie Albert poursuit des recherches sur le roman arthurien en prose des XIIIe-XVe siècles.
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