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Un homme donne un rendez-vous à la femme qu'il désire. Mais la vision d'un tableau, la "représentation d'un nu" scandaleux, le subjugue, au point qu'il en oublie la femme de chair et de sang qui l'attendait pourtant. La toile, tendue entre elle et lui, aura-t-elle raison de leur amour ? Écrit et dessiné dans un style délibérément léger et désuet (en grande partie inspirée du cinéma muet), cette histoire au dispositif savant tente de dénouer l'enjeu du désir et de sa représentation. Un enfant a perdu sa maman, dans un jardin public. Au cinéma, un homme est ému par le visage d'une femme. Cet homme peint sans relâche le visage d'une femme. Peut-être un portrait de sa mère ? Une petite fille rejoint sa maman, avec le vélo de Polo, dans un jardin public. Dans ce récit poignant se mêlent le souvenir et la réalité, le manque et son image. Si les deux histoires peuvent se lire de façon autonome, elles ne forment finalement que les deux faces d'une même pièce. Elles restent liées à un même thème : le désir et sa représentation. Loin de tout discours esthétique, c'est par petites touches, par ellipses menues, que le dessein des deux protagonistes (l'un peintre et l'autre amateur d'art) apparaît, léger et touchant. Tous deux fascinés par l'image, l'image d'une femme, dans laquelle ils projettent, avec toutes les forces de leur imagination, le désir. Deux points de vue tendus vers un même objet illusoire, un miroir aux alouettes, un écran. Cet écran, c'est l'art, la représentation, qu'elle soit picturale, cinématographique ou musicale.
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