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Katherine Applegate

Katherine Applegate
Katherine Applegate a écrit plus de 70 romans, dont certains coécrits avec son mari Michael Grant, tels que la série « Animorphs » (Galimard Jeunesse). Le Seul et Unique Ivan (adapté par Disney+) puis Le Seul et unique Bob sont tous les deux parus au Seuil Jeunesse.

Avis sur cet auteur (3)

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    Couverture du livre « Le monde de Nedarra Tome 1 : celle qui reste » de Katherine Applegate aux éditions Seuil Jeunesse

    Gérald LO sur Le monde de Nedarra Tome 1 : celle qui reste de Katherine Applegate

    Ce roman de fantasy se situe dans un univers dans lequel plusieurs espèces comme les humains, ou les dairnes, des sortes de chien doués d’intelligence, se partagent le monde. Mais les humains ont la fâcheuse tendance à exterminer les autres.

    Le livre est intéressant, l’histoire est bien...
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    Ce roman de fantasy se situe dans un univers dans lequel plusieurs espèces comme les humains, ou les dairnes, des sortes de chien doués d’intelligence, se partagent le monde. Mais les humains ont la fâcheuse tendance à exterminer les autres.

    Le livre est intéressant, l’histoire est bien structurée et les courts chapitres relancent à chaque fois le lecteur, ce qui fait de ce premier opus une lecture adaptée pour les adolescents.

    Le récit se base sur la destruction des races vivantes, ce qui est aussi un sujet d’actualité, ce qui ravira les jeunes lecteurs aux envies écologiques.

    Les personnages sont assez complexes et le mélange des différentes races, des différentes cultures, font que chacun apporte réellement une pierre à l’édifice. Les personnages de Byx et celle qui l’accompagne dès le début Khara, sont attachants et les lecteurs s’identifieront facilement.

    Enfin, le récit est parsemé de rebondissements ce qui nus fait arriver à la fin du premier tome avec l’envie de découvrir ce que le deuxième proposera.

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    Couverture du livre « Le monde de Nedarra Tome 1 : celle qui reste » de Katherine Applegate aux éditions Seuil Jeunesse

    Laulau Bob sur Le monde de Nedarra Tome 1 : celle qui reste de Katherine Applegate

    Petit topo sur l’histoire : Byx fait partie d’une tribu de dairnes, une espèce animale ressemblant à s’y méprendre à des chiens mais qui a quasiment toutes les capacités physiques (voire plus) des hommes. Alors qu’elle part en balade, Byx fait la rencontre d’une étrange et dangereuse espèce :...
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    Petit topo sur l’histoire : Byx fait partie d’une tribu de dairnes, une espèce animale ressemblant à s’y méprendre à des chiens mais qui a quasiment toutes les capacités physiques (voire plus) des hommes. Alors qu’elle part en balade, Byx fait la rencontre d’une étrange et dangereuse espèce : Les Matadors, des hommes sans foi ni loi qui n’ont pour seul objectif que de décimer les autres espèces qui les entourent. Fort heureusement, notre dairne fait la rencontre salvatrice d’un woobyx et d’une jeune humaine, Khadra, qui vont l’entraîner dans une aventure aussi tragique que palpitante.

    A la lecture des premières pages de ce roman jeunesse, je craignais que l’univers ne soit un peu trop enfantin à mon goût. Cependant, au fil des pages (et assez rapidement) je me suis laissée emporter dans l’univers de Katherine Applegate qui a créé un environnement riche et recherché. Les personnages et les espèces sont dans un sens "déjà vu" mais ils ont tous un petit plus qui marque leur différence comme le woobyx à  queues multiples que l’on s’imagine aisément et qui prend des apparences d'une Dobby à la Harry Potter. 

    L’écriture de l’autrice est très fluide, on lit facilement les plus de 350 pages qui composent le récit. Le vocabulaire qu’elle utilise est adapté à un jeune public (le roman est destiné au 9-12 ans) et elle prend toujours soin de mêler descriptions et dialogues ce qui permet aux lecteurs de s’identifier aux interrogations des personnages et partager leurs connaissances. Le récit est dynamique et permet aux plus jeunes de ne pas s’endormir (généralement les 8-12 ans s’ennuient rapidement et ont besoin de dialogues et d’action). Ce roman tient le pari et tient plutôt bien la distance.

    La morale est tout aussi efficace et savamment mêlée à l'histoire. Au travers de ce premier opus d’une saga prometteuse, l'autrice met en avant le fait que l’homme (moderne) n’est souvent  régis que par sa soif de pouvoir et que ce même pouvoir a des incidences sur les espèces animales environnantes. Un roman qui appelle à la protection de la planète, à la recherche des choses simples de la vie et à l'ouverture d'esprit. Il véhicule des valeurs essentielles telles que l’amitié, le courage, la patience et le respect.

    En conclusion, un premier roman très efficace, au scénario dynamique et aux personnages unis et courageux qui inculquent des valeurs recherchées dans un monde dominés par l'égoïsme et la violence. Je le recommande vivement pour tous ceux et celles qui apprécient les environnements proches de la nature mêlant fantastique et pourquoi pas dystopie ;)

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    Couverture du livre « Le monde de Nedarra Tome 1 : celle qui reste » de Katherine Applegate aux éditions Seuil Jeunesse

    Nanou Anne sur Le monde de Nedarra Tome 1 : celle qui reste de Katherine Applegate

    C’est une belle surprise que ce roman jeunesse. J’ai accompagné Byx et ses acolytes dans leurs aventures, nous avons voyagé ensemble dans le royaume de Nedarra en quête de la vérité. J’ai tremblé avec eux et j’ai affronté les méchants à leurs côtés. J’ai partagé leur joie, leur détresse, les...
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    C’est une belle surprise que ce roman jeunesse. J’ai accompagné Byx et ses acolytes dans leurs aventures, nous avons voyagé ensemble dans le royaume de Nedarra en quête de la vérité. J’ai tremblé avec eux et j’ai affronté les méchants à leurs côtés. J’ai partagé leur joie, leur détresse, les trahisons et la beauté de leur amitié.

    Dairne, wobbyk, raptidon, stibilaire, eumonie… Oui oui, je parle français, pas d’inquiétude :-) . Le correcteur orthographique a souligné ces mots, ils sont inconnus au bataillon du dico. Et pour cause ! Nous sommes dans un roman fantastique, alors des termes, des coutumes et des créatures inconnus se mêlent à un univers qui nous est plus familier, celui des humains, des chevaux, d’un roi, de pouvoir et de conquête. C’est la définition même du récit fantastique. N’étant pas porté sur ce genre, je craignais de me perdre dans tout ce vocabulaire inventé, mais non, ouf ! L’explication de ces "mots nouveaux" est, à chaque fois, habilement amenée. L’écriture est simple et fluide. D’ailleurs la langue originale, c’est de l’anglais, chapeau à la traductrice qui a dû inventer certains de ces mots, je me dis qu’elle a dû « s’amuser » ! Je serais curieuse de savoir, par exemple, comment est traduit en anglais le terme « stibilaire » – une coutume des wobbyks (je suis sûre que je vous ai perdus, là ;-) ). Bref, la lecture n’a pas été compliquée. Et pour nous faire comprendre les différents lieux qui composent le royaume de Nedarra, une belle carte style « carte au trésor » se trouve au début du livre, c’est un détail que j’ai bien apprécié. Puisqu’elle était là, alors je m’y suis référée tout au long de ma lecture.

    Je me suis beaucoup attachée aux personnages – les gentils, bien sûr ; parce que les méchants, non, je les ai détestés !
    Byx, c’est le personnage principal, une jeune dairne. Bon, pour faire simple, un dairne est un chien avec une intelligence d’homme, qui parle et marche sur deux pattes, comme un homme. Byx, c’est elle qui raconte. C’est la benjamine de sa famille, et au commencement du roman, elle subit une terrible épreuve, l’extermination des siens (famille + autres dairnes), quasiment sous ses yeux. C’est la seule rescapée. C’est peut-être d’ailleurs la dernière dairne de tout le royaume, « l’ultimon » puisque c’est ainsi que l’on appelle le dernier membre existant d’une espèce (en langage nedarrien, bien sûr). Alors sa quête va être de savoir s’il y a d’autres dairnes dans le royaume. Et aussi d’essayer de comprendre pourquoi les humains veulent l’extinction de son espèce. Elle va se lier d’amitié avec Tobble, un gentil petit wobbyk. Alors comment expliquer ce qu’est un wobbyk ? Hum… je dirais que c’est un lapin qui sait marcher sur deux pattes, avec de grandes oreilles et des « yeux globuleux ». En fait, le plus simple c’est de regarder la couverture du livre, que je trouve, au passage, très attrayante : il y a Byx la dairne (donc le chien en position « debout ») et Tobble le wobbyk (le petit « lapin » à côté). Une très jolie amitié va se créer entre eux. Va s’y ajouter Khara, la jeune aventurière humaine (aahhh, enfin une espèce connue ;-) ). Elle a beau n’avoir que 14 ans, avec son vécu elle a développé un fort caractère ; une vraie battante, une guerrière courageuse. Dans leur quête du bien et de la vérité, ils vont être confrontés à des ennemis vils, égoïstes et cruels, assoiffés de pouvoir. Le royaume de Nedarra est gouverné par le Murdano, un maître guerrier avide de puissance et de domination. Le récit ne manque pas d’actions, à aucun moment je ne me suis ennuyée, et même, je me suis demandé où le récit allait me mener. Alors heureusement, le tome 1 ne se termine pas d’une façon où on pense faire une crise cardiaque si on n’a pas le tome 2 sous le coude, à commencer là tout de suite. Néanmoins, on a envie d’en savoir plus sur les aventures de Byx et ses amis, si sa quête va à aboutir et surtout, comment elle va aboutir, par quelles péripéties ils vont devoir passer.

    Ce roman fait la part belle à des valeurs telles que l’amitié et la vérité, par opposition au mensonge et à l’avidité, surtout celle du pouvoir qui a une malheureuse action corruptrice sur certains humains.

    Dans le récit, les créatures fantastiques ont des capacités extraordinaires, de type sens ultra-développés. Les dairnes par exemple, sont capables de savoir, en fonction de l’intonation de la voix, si une personne ment. Ils possèdent aussi des « glissaires », une sorte d’ailes, qui leur permettent de glisser sur l’air sur de courtes distances (ils ne peuvent pas voler, juste glisser). Le petit bémol pour moi, c’est qu’il est un peu question de magie ; ce n’est pas très présent, juste un tout petit peu. Mais perso, je ne suis pas fan quand la magie intervient, car avec la magie tout est possible et réalisable au-delà de l’explication « rationnelle » (bon d’accord, un chien qui parle, c’est pas non plus tellement « rationnel », mais ça peut quand même « rationnellement » s’expliquer ;-) ), et ça, ça me plaît moyen.

    Bref, j’ai été agréablement happée par ce roman. Idéal pour les 9-16 ans.